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Tag - rock lunaire

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mercredi, avril 9 2025

BANK MYNA – Eimuria


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Le quatuor dark post rock/slowcore/doom Bank Myna, a sorti « EIMURIA » via Medication Time Records, Stellar Frequencies et Araki Records pour le physique, Modulor pour la distribution, il a été enregistré en conditions live au studio Vetter de Rennes puis mixés par Mathieu Gaud et masterisés à Montréal par Harris Newman (Godspeed You! Black Emperor, A Silver Mt. Zion, Vic Chesnutt…).

En 5 nouveaux titres le groupe ajoure sa clarté avec le contraste d'une profondeur plus lourde encore. Tout est réceptif au symbole, tout ce que l'art contient d’inattendu, d’indéfinissable et qui le rend énigmatique, qu’on fuit, qu’on craint mais qui aimante par une attraction de recherches sonores et d'atmosphères liant l'ensemble dans l'éclat d'une dualité céleste ténébreuse. Bank Myra écrit sa lecture des rites musicaux d'Anna Von Hausswolff avec Godspeed You! Black Emperor, faisant flotter à la surface des profondeurs de BIG|BRAVE avec Sinead O Connor, met dans l'obscurité le cœur même de ses errances pour la lumière opaque d'une densité de forêt mélodique, qui au fur et à mesure des lectures se dévoilera en un kaléidoscope de lumière et de transe. Car ce disque est une transe, il absorbe le mal et vous file une énergie qui vient des cavernes mais pour percer la lumière avec.

Bank Myna sait raconter une histoire, lui donner vie et corps, rendre ces tensions acceptables sans effort, lui procurer une liberté d'existence plénière, sait allonger son propos sans le faire languir, sait sculpter avec la langue d'un new age aussi ardent que déflagrateur une foi en l'opacité ténébreuse. En exagérant le trait vous trouverez le drone metal de SunnO))) avec une Björk dans le venin de The Devil Blood, mais dans une musique épaisse et aboutie, sans fard, sans ostentation, juste ce grain de magie pure et dark qui permet d'en être somptueusement envoûté.




mardi, avril 1 2025

HARAKIRI FOR THE SKY - Scorched Earth


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Le duo autrichien Harakiri for the sky pose avec son 6ème album « Scorched Earth » une rengaine de ses précédents albums, caché dans un endroit entre mi-lumière et mi-obscurité, entre douleur et tendresse, entre adoration et mépris.

Composé de 7 titres (9 pour l’édition spéciale), les thèmes font écho à tout ce que l’on entend dans le metalcore, tourments intérieurs, guérison cathartique intime, sa place dans la société, réflexion sur l’état du monde…C’est sur cette ambiance d’écorché vif (emo) que le thérapeute et multi-instrumentiste (guitare, basse, batterie) Matthias Sollak souligne ainsi les tournures puissantes du trip mélodico/drama avec une intensité et une complexité de richesse sonore et mélancolique. Michael « JJ » V. Wahntraum au chant enrobe l’ensemble dans l’écrin idoine d’une coloration profonde et ardente. A noter les participations de Tim Yatras (Austère) sur le titre « Heal Me », Serena Cherry (Svalbarduk) sur « Too late for Goodbye », P.G (Groza) sur la cover « Street Spirit » de Radiohead, Daniel Lang (Backwards Charm) sur « Elysian Fields ».

Cela manque de relief tant la production est brouillonne, que les idées adulescentes se raccrochent de manière plaintive et répétée aux derniers opus maussades, donc lassant. Harakiri devient comme le ciel de Tourcoing, grisâtre avec grise mine, il cherche dans son cercle intime la lumière qui le fera ressortir de son dédale créatif. Ce disque de nuit semble ressentir le vent se levant en sanglots de pluie glaciale à chaque souffle, il étreint son agonie et éteint à petit feu.




mercredi, mars 26 2025

MESSA – The Spin


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L’âme sombre de Messa danse avec les papillons goth et pousse dans les orchidées sauvages. Écrit pendant six semaines de sessions quotidiennes dans une villa vieille de 500 ans près de la belle ville natale du quatuor, Bassano Del Grappa (VI) dans le nord de l'Italie, Messa a appliqué une exigence scrupuleuse au processus pour trouver un nouveau langage, comme à chaque album.

Le groupe composé de Sara – chant, Marco – guitares/basse, Alberto – guitares et Rocco – batterie, a cette fois enregistré dans trois lieux et à des moments différents. Si la palette sonore des Italiens provient du jazz et du blues, du punk et du prog, du black metal et de l'ambient sombre, afin d’élargir leurs horizons sonores l'influence de ce disque remonte aux débuts du rock gothique/dark wave, avec Sisters Of Mercy, Virgin Prunes, mais ausi Killing Joke, Mercyful Fate, Jimmy Page, Journey, The Sound, Boy Harsher et Vangelis comme ayant eu un impact significatif sur la création de ‘’The Spin’’.

Le groupe a déclaré : "Les premiers que nous essayons de surprendre, c'est nous-mêmes. "Cela semble bizarre, mais nous nous efforçons vraiment de sortir de notre zone de confort et de devenir de meilleurs musiciens, compositeurs et interprètes. Il doit toujours y avoir quelque chose que vous n'avez jamais essayé auparavant. C'est de plus en plus difficile à chaque fois".

Pour obtenir le son authentique Messa a assemblé des équipements originaux des années 80 pour fonder l'architecture de l'album : "de la batterie et des amplis à la console de mixage, aux effets de chorus, aux réverbérations et bien sûr aux pianos et synthétiseurs de l'époque comme le CP80 et le Juno 106".

Les titres fondent dans une tendresse fantomatique avec un son qui hante les cœurs brisés, jonchés d’étoiles tragiques et déchues. Dans ce maelstrom doomy fait de tempêtes silencieuses qui s’éloignent, Messa parvient à dire dans son suaire goth bluesy ce que beaucoup hurlent avec fureur. La délicatesse omniprésente est ici peuplée d’orages doux. La flamme vive est réconfortante dans tous les atours ténébreux. L’opus rend muet d’admiration pour marquer la quête de soi avec toute la fragilité en une poésie sonore.

La chanteuse Sara a commenté son interprétation et ses paroles : « Pour ce disque, j'ai renoncé à une partie de ma propre santé mentale. On ne peut pas mentir quand on chante. Mon but était d’enregistrer mes parties de la manière la plus honnête possible. Au niveau du mix, les voix sont plus mises en avant, à la manière des années 80. Les paroles abordent de nombreux sujets tout au long du disque : la destruction de son ego, l’amour maudit impossible, l’abandon de soi-même, les attentes des autres, l’auto-sabotage, la résurrection. Pendant notre tournée aux États-Unis, j’ai relu quelques livres de Cormac McCarthy. C’était crucial pour ouvrir la voie à laquelle je voulais m’exprimer. Je pense que les paroles cette fois-ci sont plus « directes ». J’ai utilisé des métaphores comme je l’ai toujours fait, mais je voulais être plus nu et plus brut verbalement. Je n’ai jamais parlé aussi clairement dans nos précédents disques d’insécurité, de misère, de malaise, d’angoisse et de détresse. »

Cette musique de brume puissante et majestueuse ne blasphème pas, elle sourit doucement et silencieusement avance vers l’obscurité d’un pas caressant, marquant dans sa tendresse un envoûtement spectral. Messa possède cette puissante maturité et sait être calme, son mystère est dans ses os, sang et chair, se révèle et touche en profondeur.




vendredi, mars 21 2025

THE MAN EATING TREE - Night Verses


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Après avoir hiberné pendant plusieurs années le groupe de métal atmosphérique The Man-Eating Tree fondé en 2009 d'Oulu, en Finlande revient avec un nouveau line-up et un nouvel album « Night Verses » via le label allemand Noble Demon.

Le combo a subi de gros changements depuis le dernier album sorti en 2015 et est composé de Manne Ikonen au chant(ex-Ghost Brigade), Janne Markus à la guiatre et chant (Ex-Poisonblack, ex-The Abbey), Sakke Paavola, guitare, Aksu Hanttu, batterie (Ex-Entwine, Tuoni, S-Tool) et Mika "June" Junttila, basse (Mors Subita).

« Ce n'est pas seulement le nouveau rassemblement de vieux amis. C'est une nouvelle direction musicale, permettant de repousser les limites plus loin et plus loin. Nous sommes très impatients de vous le présenter » a déclaré Janne Markus. Le groupe dispose d’une ambiance goth et des latitudes musicales Scandinaves de chaud et froid. Extrudant un chant growlé et clair, des métaux lourds en contraste avec des atmosphères aériennes. Ce disque mélancolique brûle de raffinement, de romance mélodique agréable, il s'enfonce comme une lame en vous et vous picote les lèvres.

Janne Markus (guitare, chant) commente : « "Seer" parle de la lutte sans fin avec ses propres peurs. Des voyants qui vivent en chacun de nous. Un voyant qui tire sa force de la négativité ambiante. »




lundi, décembre 16 2024

PORRIDGE RADIO - Clouds In The Sky They Will Always Be There For Me


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« Il existe des façons joyeuses de représenter quelque chose qui est aussi profondément triste et vulnérable. » dixit Dana Margolin

Porridge Radio s'est formé en 2014 à Brighton, Dana Margolin était étudiante en anthropologie à l'Université du Sussex, elle a commencé à interpréter ses chansons seule lors de soirées open mic locales, avant de constituer un groupe complet avec Georgie Stott aux claviers et aux chœurs, Sam Yardley à la batterie et aux claviers, et l'ancienne bassiste Maddie Ryall (qui est partie en 2023, remplacée par Dan Hutchins). Leur premier album « Rice, Pasta and Other Fillers” (2016) a été suivi par “Every Bad” (2020), puis“Waterslide, Diving Board, Ladder to the Sky” (2022).

« Clouds In The Sky They Will Always Be There For Me” en 2024 via Secretly Canadian a été enregistré live dans une pièce baignée de lumière naturelle par des grandes fenêtres et produit par Dom Monks (Big Thief, Laura Marling).

« cela capturait quelque chose de notre amitié en tant que groupe et de la façon dont nous avons appris à jouer ensemble. J'adore les chansons, j'adore les jouer, elles ne me sont pas devenues obsolètes et j'ai l'impression que c'est une chose très singulière. Cela m'a appris tellement de choses. Suivre son instinct jusqu'au bout, faire confiance à ses amis et à leur loyauté, se faire confiance pour pouvoir se battre correctement avec les gens et se remettre ensemble. La façon dont je veux vivre est la façon dont je veux faire des disques, parce que faire des disques, c'est ma vie, parce que mon travail, c'est mon jeu, c'est mon travail, c'est ma vie. Tout est lié dans cette chose, et il existe des moyens de le faire qui ne me tueront peut-être pas. »

La création de l’album est partie d’une saturation d’événement, et d’une relation de courte durée mais intense fin 2023 pour alimenter la genèse des chansons qui allaient composer Clouds. « Une grande partie de cet album parle d’un type d’amour plus frénétique et désespéré », dit Dana, « il s’agit de perdre complètement le sens de moi-même dans une relation, et du profond résidu d’insécurité et de douleur qui a persisté et assombri une nouvelle relation. Il y avait beaucoup d’amour et de confusion, le tout entrecoupé d’épuisement et de douleur. »

Le style d’album Intimiste et mélancolique, sorte d’arracheur cœur et panseur de plaie ouverte dont la catharsis évidente profile une franchise à fleur de peau, liant la rage du screamo dans son déchirement émotif de sadcore avec un rock indie plein de cette confusion de détresse amoureuse et de douleur, on y entend Pj Harvey déployer les ailes sombres de Nick Cave, avec la fusion d’un esprit lo-fi et la naïveté de Belle&Sebastian.




jeudi, novembre 14 2024

JERRY CANTRELL - I Want Blood


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"I Want Blood” via Double J Music s’infiltre tel un poison puissant, nuancé de feux électriques, d’une densité pénétrante de mélodies belles et sinueusement suppliciées sur l’autel d’un rock ténébreux à l’écriture profonde. Coproduit par Cantrell et Joe Barresi (Tool, Queens of the Stone Age, Melvins), l’opus a été enregistré au JHOC Studio de Barresi à Pasadena, en Californie, et dès le premier titre « Vilified » la cause est entendue, Jerry is back !

Le monde est trop étroit sans la présence d’une âme sœur. Jerry Cantrell le nom résonne avec des vibrations remontant de votre moelle épinière avec ce jeu de guitare distinctif pour des embruns musicaux vous plongeant dans un précipice de mélodies ténébreuses, son chant doux transfuge de son âme et de paroles torturées. Jerry est un Compositeur, guitariste, chanteur, il a sorti six albums studio avec Alice in Chains, trois albums solo, sa musique a été utilisée dans des films de Cameron Crowe, Judd Apatow et Ben Stiller et a fait des apparitions dans « Deadwood » et « Jerry Maguire ». Il a collaboré avec les groupes Heart, Ozzy Osbourne, Metallica, Circus of Power, Metal Church, Gov't Mule, Damageplan, Pearl Jam, The Cult, Stone Temple Pilots, Danzig, Glenn Hughes, Duff McKagan et Deftones.

La première écoute est baignée d’apothéose, tant cette ambroisie se boit comme du miel noir. Le bouillon nous attend et ce venin musical s’insinue comme un shot de lithium en intraveineuse, déployant le nectar sirupeux et dense d’un rock langoureux, sombre et contagieux. L'album comprend les contributions de la basse de Duff McKagan (Guns N'Roses) et Robert Trujillo (Metallica), des batteurs Gil Sharone (Team Sleep, Stolen Babies) et Mike Bordin (Faith No More), et des chœurs de Lola Colette et Greg Puciato (Better Lovers, ex-Dillinger Escape Plan).

Les titres arrivent dans un jet de mélodies pleines de ce rock au venin rare dont les oripeaux modernes danseront autour du feu ancien des grands prêtes. La romance de Jerry est couverte d‘épines charnelles dont chaque morceau en affirme la beauté et la lumières d’or d’un soleil de poussières cosmiques. Transfuge d’un éclat musical à la fluidité fantasmagorique, aussi sombre que proche des cieux dont sa voix en déploie l’incantation, Jerry Cantrell est un pur génie et ses compositions vous charment par leur force de pénétration. Le troubadour Américain agite avec pesanteur une torpeur dont la magie est son aqueuse intimité, d'un sentiment impressionniste étonnant et profond qui ne vous quitte pas, et qui étourdit par sa beauté. Il y a des mystères sans fin à l’intérieur de chaque chanson qui recouvre tout telle une neige, et derrière ces yeux nus la braise d’une nuit d’automne éternelle. L’eau est profonde, lumineuse et toujours en mouvement, le ciel est bas d’un gris tenace mais percé de lumière lointaine, l’atmosphère est propice aux pensées lentes et longues. Jerry Cantrell vous fait pénétrer dans le feu de la découverte de soi. Ce feu ne vous brûlera pas, il brûlera seulement ce que vous n'êtes pas.

Dans ce disque tu entends la lave de Jimi Hendrix, des compositions progressives apportant le suc d’une temporisation émotive évanescente façon Queensrÿche, la fragrance désenchantée du punch grungien et sa noirceur Black Sabbathienne. Tout comme les envolées mystiques des Doors, le psychédélisme hard rockien des Screaming Trees et son onctuosité country avec sa simplicité d’accéder directement à votre âme. Tous les titres sont parfaits, distinctifs, 45 mn de plaisir hautement intense, fruit édénique dont vous en croquerez le venin aimanté par cet amour au grand ROCK à la suie nuageuse incisive ! L’extase de la création remporte ici son noble art vers des sphères inouïes. Le bucheron de Seattle a dansé avec les morts et tutoyé les cimes de l’âme pour devenir le chaman du röck, et « I Want Blood » est nouveau chef-d’œuvre !




dimanche, octobre 27 2024

KLONE – The Unseen


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Dans une veine ascensionnelle et de profondeur dont il a le juste contraste, Klone est un groupe de Rock Metal Progressif qui a su se démarquer par une singularité discographique élégante et étoffée.

Les albums “Duplicate” en 2004 via Musicast Distribution, “All Seeing Eyes” en 2008 et “ Black Days” 2010 via Season Of Mist, “The Dreamer's Hideaway” 2012 via Klonosphere tracent leur chemin tout en étant moins prévisible au fur et à mesure, jusqu’à ce “Here Comes the Sun” en 2015 via Verycords où les racines metal se déplacent avec un rock éthéré, depuis 2019 les albums « Le Grand Voyage » et « Meanwhile » via Kscope entreprennent un sens plus progressif, avec comme ligne de vie une intensité toujours sensationnelle. Chaque album de Klone est unique et " The Unseen " via Pelagic Records est son 10ème album studio.

Composé du chant profond de Yann Ligner, du compositeur Guillaume Bernard à la guitare, du feu follet Aldrick Guadagnino à la guitare, Enzo Alfano à la basse, Morgan Berthet à la batterie et de Matthieu Metzger au Saxophones / Piano / Keyboards, c’est dans la brume d'une voie lactée que Klone se transe lui-même en étant ténèbres de lumière, déterrant la magie délicate de la vie de ses corolles musicales arachnéennes. Il porte dans sa peau des ailes noires et dans un nid fait d'os et d'épines perchés dans les cieux il se nourrit de baies vénéneuses dont l’ivresse nous revient tout au long de cet opus onirique.

Le groupe joue entre ombre et lumière, entre flou et clarté, cette espace poétique dont chaque dessein allume un flot d’images palpables dans notre interprétation et introspection dans laquelle l’on pourrait s’y dissoudre à l’intérieur, et à la fois que l’on ne peut capturer pour se les approprier. Le groupe peint une musique sereine et complexe, douce et effarouchée, non préservée des duretés de la vie, à fleur de d'eau comme un lotus, concentré dans le moment d’une éphémère plénitude. 

Il y a toujours ce contraste juste et équilibré, une dose létale qui permet de ressentir de la profondeur et un faisceau lointain qui guide nos émotions vers un ailleurs, que d’autres nomme voyage.

Les titres sont immersifs comme une eau profonde lumineuse et toujours en mouvement, les mélodies plongent dans le corps musical comme les pétales d'une rose se ferment au crépuscule. La beauté d’une écorce et de tout son temps de maturité viennent s’entourer des vestiges des sonorités de Klone, avec ses vertiges.

Yann le chanteur du groupe a déclaré à propose de " Interlaced " : « Ce titre révèle plusieurs facettes de notre musique et résume en quelque sorte l'état d'esprit général de l'album.Les paroles décrivent ces moments qui nous ramènent à notre jeunesse, ces situations qui, par le jeu, nous permettent de retrouver notre âme d'enfant. »




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