Bruce Dickinson est le chanteur emblématique de la vierge de fer, il a grandi avec le rock progressif dans les mirettes tout autant dans les cages à miel. Depuis, ses créations sont empruntées des ces accointances, et aussi dans son chant. Bruce conte des histoires, les fait vivre avec un lyrisme théâtral hors pair.
Ce Heavy Metal prog se déploie pour établir l’édifice « The Mandrake Project » en 10 titres immersifs et envoûtants, où son comparse Roy Z déploie des solos somptueux, diaboliques. Son dernier album « Tyranny of Souls » antérieur de 19 ans semble forcément très loin, l’on s’imagine que depuis il a su bâtir un édifice. Effectivement nous arrimons dans l’exploration épique de la mythologie de Dickinson. Entre Black Sabbath pour la profondeur, Deep Purple pour l’assise progressive, Pink Floyd pour l’évanescence ouatée, "The Mandrake Project" parle de magie et de résurrection pour un heavy mature et alambiqué au grain imagé du chant typique de Bruce Dickinson. L’opus est considéré par beaucoup comme une œuvre primordiale de sa carrière, il est vrai que c’est un bel ouvrage, dense, capiteux, accrocheur, parfois chiant aussi, mais le conte est garanti.
La patine Maidenesque se libelle avec le titre "Eternity Has Failed", que l’on retrouve sur l’album d’IRON MAIDEN « The Book Of Souls » de 2015 sous le sobriquet "If Eternity Should Fail", ici dans sa version Dickisonienne.
Bon concept album, c’est de la prog, dans lequel tu passes du bon temps avec ce livre-disque à écouter Bruce raconte l’épopée, et si tu es gourmand.e à un travail de recherche/synthèse sur les différents clin d‘œil qu’il a disséminé.
GosT aka James Lollar basé au Texas est un multi-instrumentiste et producteur dans le cœur réactif des abysses de la musique numérique synthwäve, fissurée de dark black.
Il est sorti de sa tanière lors de l'E.P « Radio Macabre » début 2013 puis avec un premier opus « Skull » la même année. La vague synthwave s'intensifia et apporta le retour des machines, GosT suivra le flot avec l’opus « Valediction » en 2019.
GosT n'a pas du tout été séduit par le monde de la musique électronique et de la dance musique, l’émergence de ses consonances musicales l'ont poussé à être invité à tourner avec les légendes du black metal Mayhem. « Lors de la tournée Mayhem, je me suis retrouvé une nuit dans un bar d'hôtel à parler au bassiste Necrobutcher. Je les remerciais de m'avoir invité à la tournée, et il m'a dit : « C'était moi, je te voulais sur cette tournée. » C'est putain de bizarre. Mais c'est cool, mec », dit James. « C'est bizarre d'être accepté par la communauté metal, c'est une leçon d'humilité, c'est honorable. C'est de là que je viens. »
« C'est un défi amusant d'essayer de faire du métal avec des bruits numériques. J'adore le traitement sur un ordinateur et un équipement électronique, et essayer de lui donner un son brut. C'est un défi unique, parce que tout est clair et que vous utilisez une distorsion plug-in et des choses comme ça. C'est juste un tout autre domaine que d'utiliser des pédales, des amplis et tout ça. »
Ce que le Texan a accompli en retrouvant l'esprit de GosT lors d'un élan de créativité fin 2022, fut de faire germer toutes ses racines d’expérimentations mélodiques, une patine synthwAve, la froideur des machines de l’indus de Ministry, l’âpreté du black, pour les palpitations d’une rave en enfer.
C’est ainsi que naquit « Prophecy », disque enregistré seul au Texas qui reflète l'horreur et les sombres angoisses d'un monde en proie à des excès religieux et politiques, ainsi qu’à cette décennie de progrès ‘’ramené aux foutues années 1950’’. « Il s'agit d'une chute imaginaire de la civilisation occidentale, de la fin biblique du monde – de la montée de Satan et d'Armageddon », explique James. « En Amérique, il y a eu à nouveau une forte montée d'un christianisme effrayé et réactif, et presque comme une réémergence de la panique satanique. C’était donc le moment approprié pour ramener Satan dans les pensées. »
Dans ce glissement de ténèbres, se forme des abysses souterrains où une multitude de variations soniques émanent de chaque précipice. GosT apparait dans le spectre sonore qu’il a lui-même engendré, et on se laisse emporter par la somme de créativité instrumentale de GosT, par la densité des images prophétiques que cet opus apporte.
Samedi 17 février l’asso Pollux organisait une soirée sous l’égide du renforcement musculaire à Albi avec les groupes Starfox, Akiavel et Crisix, dans un cadre propice à la fête sûre et bienveillante, du respect des choix de chacun.e, avec la volonté d’être à l'image de la société d'aujourd'hui : mixte, engagée et soucieuse d'un monde plus égalitaire et écoresponsable.
Départ de Castres punk city avec le triangle isocèle oim, waz et steph. Vers 21h15 nous arrivons à la capitale du Tarn, mes compères déversent un litron de cervoise en se dégonflant comme une baudruche Led Zep ( taaaadantatadan, tatatan tatatan…), une demi-heure plus tard nous rentrons à l’Athanor, salle de concert. Je retrouve Papaix des Dirty Fonzy et de l’Xtremefest, je le questionne sur le gros projet de l’espace culturel à l’ancienne cimenterie de Ranteil à la sortie d'Albi, qui se trouve judicieusement et idéalement placé sur l’axe Albi-Castres, et très proche de la sortie autoroute Toulouse et rocade Albigeoise. Ce complexe sera muni d’une salle de concert/spectacle de 400 personnes toujours dans une démarche de démocratisation des pratiques musicales en lien avec les musiques actuelles et amplifiées, pour sensibiliser et encourager la pratique musicale, la rendre accessible à toutes et à tous et créer du lien social ; d’un restaurant, bar, luthier (je suppose que c’est babach), un brasseur.
Leur dernier projet accompli fut l’Estafette, une guinguette-véhicule itinérante amenant un espace scénique, facilement montable à travers le Ségala pendant toute la saison estivale.
Pour en connaître davantage sur les projets, événements de Pollux, il existe l’émission de radio Pollux Mag FM en direct tous les 4èmes lundis du mois, à partir de 20h sur Radio Albigés (104.2 et 95.4FM). Rediffusion le jeudi, de 22h à minuit sur Radio Albiges, le premier jeudi du mois de 21h à 23h sur RDautan et sur Radiom. Deux heures de musique, de live, d’actus et bien plus encore, en compagnie de 3 invités : un artiste local (en live en fin d’émission), un.e acteur.ice culturel et un bénévole de l’association !
Nous avons raté le set de STARFOX, basé à Albi et influencé par le heavy metal de Los Angeles, le hard rock Anglais et le néo metal. Par contre nous arrivons pile poil pour AKIAVEL.
Leur black death metal influencé par Gojira, Morbid Angel, Deicide, Testament, Behemoth démontre dans son caractère intrinsèque un Alice Cooper 2.0. La charismatique chanteuse Auré performe au chant plusieurs grains de growl, ses yeux sont des herses machiavéliques très expressionnistes, et elle conte des histoires sanguinolentes. Le trio guitare, basse et batterie est dans un mode impressionniste apportant lumière et chaleur à la toile, sanguinolente, je le rappelle. Ne cherchez pas d’ombre sur scène le groupe porte sa croix inversée à l’intérieur des racines du mal.
Un froid sépulcral sortait des enceintes en même temps qu’un épais brouillard de riffs d’acier et de fonte rythmique, le groupe ouvrait les portes des incantations en les refermant d’un coup de détonation et d’un rire maléfique. Nous entendions dans cette émanation mystérieuse la brise féerique d’une lame forgée dans l’acier lunaire. Des yeux de prières silencieuses auscultaient le dôme d’un délice de feu pendant que le groupe dans une posture d’apôtre de sanctuaire maléfique perçait la rage dans une fureur de catacombes. Vous entendiez le tonnerre car Akiavel voulait des tempêtes, des débordements dans son écume satanique.
J'ai bien en apprécié leur set, jutant des éclairs de fonte oldschool et de lave de death moderne, et sur leur stand leurs vinyles avec des illustrations macabres étaient de toute beauté.
Si leur album concept « Væ Victis » de 2021 a remué la psyché humaine dans des vertiges de chaos sombres et de maelströms deathaliques, l’opus de 2022 « Veni Vidi Vici » a transpercé sa fulgurance par une approche plus moderne et mélodique, et plus chaude. Sur scène c’est écrasant, avec le contraste de breaks efficaces, le conte de sociopathe sera une supernova thermonucléaire avec des nuages stellaires projetées et qui s'estompent dans un bain de sang. Akiavel nous a fait prendre son Welcome to My Nightmare macabre et ‘’théâtral’’ à la sauce contemporaine du death, avec plusieurs strates de sonorités et d’émulsions émotionnelles, travaillant son matériau autant à l’intérieur du sensitif qu’au corporel extérieur (surtout dans le pit avec circle pit, slam et autres pirouettes).
CRISIX est un groupe de thrash metal formé en 2008 à Igualada en Catalogne Espagnole. Le groupe vient de la vague revival du thrash, donc oldschool, plein fer. Ne cherchez pas plus loin, c’est du D.R.I, Nuclear Assault, Anthrax, Exodus, et Destruction pour le chant qui part dans les octaves façon feux de bengale à la Judaaaaaaaas Priest.
Leur homologue Angelus Apatrida de Castille est plus orienté vers Megadeth, Overkill, Metallica donc plus heavy prog.
Nos frontaliers Catalans sont venus avec leur atout sonique à base de charcut, clope, du pastiX et cervoise à prix revival oldscholl pour te faire revivre une épopée sonique comme dans les 80’s mais en 2023, et ouaie Marty Mcfly. Au début le concert affichait cette panoplie de théâtre de boulevard avec des comédiens amateurs rejouant des scènes de sitcom remplie d’acteurs de série B. L’on ne pouvait pas descendre plus bas, à moins d’aller en enfer, et c’est ce que le groupe a accompli, une descente dans les profondeurs avec l’apport d’un son à la hauteur des nuts à Belzébuth, brisant les vertèbres, bref nous y étions. Les bas-fonds nous attendaient avec cette malice gorgée de feux ardent. En un regard, disons le temps de la durée d’un éclair, c’est un riffing thrashy d’invasion de sauterelles apocalyptiques qui venait nous sauter à la gorge. Nous étions venus chercher la flamme et nous nous consommions dans un geyser de lave sonique sur une rampe de sk8 de rue, casquette à l'envers, à taper le moshing.
Avec la nervosité d’une GTI sur le pédalier pendant l'hyper densité d’un trafic sur une rocade, Crisix piquait la sienne (de crise) pour s'extraire en changeant de files régulièrement avec des breakdowns à te fracasser la nuque, tout en tapant des démarrages en côte de brutasse. En 2023 au Hellfest ils ont cassé la baraque à frites avec leur énergie de speedy gonzales, et ont gravi pallier après pallier leur renommée d’incontournable de la scène européenne. Les Barcelonais ont enchaîné les riffs rapides, et pas à une bite d’amarrage, ils étaient dévastateurs avec une facilité déconcertante, pour s’affranchir de toute limite et plonger le public dans un univers complètement déjanté.
Avec la préparation psychologique de ses potes au bar, un gars gaulé comme un ficello est parti avec l’opiniâtre sensation herculéenne d'être une boule de bowling dans un jeu de quille humaine. Forcément le gars s'est embroché dans tous les sécateurs du pit avec les yeux d'un marabout du Cameroun à chaque impact : Note artistique 8/10
Le groupe plongeait dans son voyage au bout de la nuit et son public vers l'abattoir, ça sentait la merde de canard gras dans les frocs quand le groupe a fracassé du crépi en demandant un wall of death. Sur scène il y avait un gamin de 8/10 ans en pleine crisix de puberté en train de secouer ses cervicales, et de pointer la foule avec le doigté gestuel de Ronnie James Dio pour lancer des incantations maléfiques. Il a traversé le pit en slam aussi, dans deux ans il jouera à la PlayStation en backstage avec des groupies transgenres avant de monter sur scène avec son groupe de glam revival 3ème gégégénération.
Les Barcelonais ont joué au magnétiseur, toujours partant pour fracasser tel un Dacia Duster dans un fourré de la Jonquera et décharger la sève de son thrashhhhhhhh comme un prunier son exsudat épais, couleur d’ambre, olé ! *
Sur scène ça courait comme des lapins qui ont chopés la myxomatose, sauf le bassiste avec son côté Averell Dalton. Le chanteur cherchait ses mots entre les titres comme un gars à 3 grammes devant le digicode à 4h37. Il faisait très chaud et les langues sortaient comme un clébard dans la R5 à Valras au mois d’août. Ça fait 1 mois que la Catalogne est en restriction d’eau, et le pastiX ils le boivent pur là-bas. Crisix s’est donné sa race, il a roulé capot ouvert en roulant plein fer sur la bande d’arrêt d’urgence du périf en balançant des bouteilles de thrash dans nos tronches festives.
Pour finir le groupe a procédé à de l’échangisme instrumental, donc l'équipe B a donné jour par son délire de cover à leur opus « Sessions #1 - American Thrash » via Listenable Records, au cas où tu n'aurais pas bien saisit l'usufruit de leur tambouille et filiation sonique. Il fut mis en détonation la cover des Beasty Boys « (You Gotta) Fight for Your Right (To Party!), puis le « Walk » de Panteraaaaaaaa, et Trust « Antisocial » version Anthrax. Y'a le gratteux Marc "Busi" Busqué Plaza (del toro) qui est descendu dans la fosse, bien calé au milieu du circle pit à faire tourne le lave linge en mode essorage.
Nous sortions de l'Athanor dans la file indienne de Joey Belladonna les oreilles encore gratinées au Roundup de Catalogne, Waz & Steph marqueront leur territoire pendant 1 heure d'arrosage de malt, puis nous rentrerons au bercail en écoutant du Nuclear Assault histoire de poursuivre la même lampée thrashy.
Le cinquième album de ROBOT ORCHESTRA « V » est muni de 6 titres de post-noise furieuse, de krautröck incantatoire progressiste, et de mathpop atmosphérique.
La charpente mélodique du duo Steve Perreux (guitare, chant) et Dimitri Chaillou (batterie, chant) translate une intelligence rêveuse, une aptitude à l’invisible marquant une présence intense reflétant la typographie de sa propre intériorité.
L’album est fleuri de mélodies tubéreuses, avec une texture versatile, parfois capricieuse, sa singularité constitutive forme des filaments de renversement sonique, pour un rock mutant et pénétrant par ses multiples métamorphoses. Les chants polyphoniques ajourent le voyage ainsi que les apports de Johan Gardré (violon) et François-Pierre Fol (violoncelle), pour une géographie de mémoire que le duo a mis en musique de ses dernières tournées.
L’œuvre musicale est complexe et fluide, elle fluctue son onde, tout comme son émanation dans cet équilibre si rare, symbole filial de Radiohead, Godspeed You Black Emperor à Fugazi, apportant le recueil onirique à une sensibilité visible et sincère.
« V » de Robot Orchestra sortira le 16 Février chez Season of Mist /Klonosphere comme un désir qui dérive sa furie à travers un paysage apaisé de rêve sonore, son écho laissera traîner ses passions soniques en vous, comme se consomme un feu d’été.
Le 9ème album studio argue une intensité au venin 90’s indémodable et "Left" via earMUSIC offre la palette discographique d’un groupe hors-norme.
Depuis « Dead To The World » en 2016, Helmet avait disparu des écrans radars. Primus, Helmet est un groupe qui Deftones dans les mouvances des 90’s, avec un son caractéristique de cette décante avec de façon concomitante les groupe Rollins Band, Prong, Quicksand, Corrosion Of Conformity, Alice In Chains, Jane’s Addiciton, Faith No More, mais surtout Helmet constitue son apologie sonique, maitre de sa griffe, teneur atmosphérique, ses décélérations linéaires maximales lors de l'impact sur les crashs de sa musicalité.
Composé du leader Page Hamilton, du batteur Kyle Stevenson, du guitariste Dan Beeman et du bassiste Dave Case, HELMET est un groupe emblématique de metal rock alternatif, et comme Therapy? Il suit sa trajectoire de comète. Sommation rageuse, géométrie musical démentielle, coup de sang sonique, mélodie cotonneuse et soumise à l’arc électrique, Noise pop, math rock, post-hardcore jazzy, metal alternatif. L’on retrouve tout cela dans cet album, qui débute avec « Holiday » une version matheuse des Beatles. La majorité des titres sont sinusoïdaux, fractionnés dans un mood rétréci, sabré d’une torpeur maligne et équarri pour la brulure mélodique. Produit et mixé par Jim Kaufman puis masterisé par Howie Weinberg (Beastie Boys, Nirvana, Smashing Pumpkins…) l’opus guidé par l’argot musical d’Hamilton fait la part belle à ce metal alternatif crossover inoxydable, avec des riffs massifs et des tambours qui illuminent le ciel, du groove syncopé, la granulométrie vocale de Page égale celle de Marc Bolan, l’esprit d’une jam désordonné pour une musique complexe et décomplexée. Géomètre d’un espace à la densité mélodique assez remarquable, le groupe a tracé le chemin à Torche, ASG, Mastodon, Norma Jean, et tous les groupes de Nu Metal.
« Resolution » ferme la marche avec une jam jazzy bien chiante. Mais bon j’ai épousé cette incantation qui rappelle un temps et son désordre, une espèce d’élégance des dissonances les jours de spleen lancinant et de douceur nostalgique, avec la même humilité désintéressée qu’un arc-en-ciel chromé de rage et d’amour tout à la fois.
2 ans après leur premier album intitulé « In Transmission », la formation Capra de metal X hardcore formé en 2016 par Tyler Harper (Guitare) et le batteur Jeremy Randazzo, revient avec « Errors », qui jette un sort sur le réel pour accrocher sans soumission la brûlure interne en combustion sonique.
Capra n’'idéalise pas, aucun de ses fantasmes ne s'enlisent dans un sentiment apôtre d'une chapelle musicale. Le groupe dessine le poing serré des collisions sur la peau du précédent opus, en un défouloir bruyant et énergique compris entre le punk hardcore de la fin des années 90 et du début des années 2000.
Entre oppression et luttes mentales, "Errors" turbine dans des cratères de rage, de pointe de tension, toujours en quête d’impulsion. ‘’In Transmission’’ le précédent disque, la chanteuse avoue avoir eu peur d'écrire sur sa dépression car elle craignait qu'il n'y ait pas de "happy ending". De fait « chaque chose doit toujours être source d'optimisme ou d'inspiration. Avec Errors, j'ai fait fi de tout cela et je me suis autorisé à écrire de façon plus brute, plus désespérée. Je pense que je devais bien cela aux gens qui combattent leurs propres démons." Si « Errors » est plus sombre qu'’In Transmission’’, il déborde d’une griffe et d’une vision sincère et directe qui se retrouve dans l’urgence musicale et des textes.
L’album a été enregistré au Texas en compagnie d'Andrew Hernandez (Estuary Recording Studios), il a été mixé par Taylor Young et masterisé par Brad Boatright (qui ont, tous deux, travaillé également sur In Transmission), il bénéficie du featuring de Candace Kucsulain-Puopolo (Walls Of Jericho, chant) sur "Human Commodity", et backing-vocaux sur plusieurs titres de l'album de Dustin Coffman (Glassing, chant).
La chanson titre de l’album possède une signification qui diffère pour chacun des membres du groupe, pour Tyler Harper (Guitare) renvoie "au fait de vivre en faisant des erreurs et apprendre de celles-ci pour sans cesse s'améliorer. Rien n'est parfait et ne le sera jamais. Nos erreurs nous rendent simplement meilleurs." Alors que pour Crow Lotus (Chant) : "parfois je me sens anormale, comme si j'étais un glitch dans la matrix ou la source de nombreux maux. Je sais que beaucoup de personnes ressentent cela aussi. Et pour moi ce titre renvoie à toutes ces "erreurs".