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FANZINE

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dimanche, mars 3 2024

Fanzine SLOW DEATH #8


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Slow Death est un fanzine underground érigé par Frank Frejnik aka Jose Maria, qui a travaillé pour Punk Rawk Magazine, rock sound (france), Violence fanzine et s'occupe désormais du label Nineteen Something et Twenty Something.

Ce #8ème numéro de Slow Death revient sur le passage du groupe Dead Kennedys aux bains douches EN 1980, et mène une investigation journaliste sur la rumeur concernant la relation du groupe avec la France, ce fanzine A5 de 44 pages est une tentative de déconstruire ce mythe, inclus un CD live bootleg.

Cool à lire, féru de véracité, la passionnante percée suit en sous-clef la relation du fan, le parcours de l'autodidacte, fait revivre une époque, marque les transitions, et surtout remet au centre de la table fait, conviction, légitimité, réel, rumeur et vérité. A découvrir d'urgence !!




jeudi, janvier 25 2024

Rëquiëm fanzine n°2


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Ah la bonne idée bien nostalgique de faire remonter des limbes cette épopée hexagonale des magazines de hard rock. Le premier volume Rëquiëm « une histoire des années Enfer magazine (1983-1987) » devait être un “one shot”. Sixtine Audebert Collaboratrice de l’émission sur radio France ‘’Mauvais Genres’’, ancienne pigiste à Best Magazine, Doctorante contractuelle à Université Paul-Valéry de Montpellier, avait encore des interviews dans le cadre de ses recherches universitaires sur la presse destinée à la jeunesse, et devant le succès du premier volume, voici le second de cette histoire orale de la presse hard et heavy des années 80 et 90 dans le pays de Trust, Warning, ADX, Vulcain & co,…Avec les magazines Metal Attack, Hard Rock Magazine, Hard Force, Metal Hammer, R.A.G.E…

Il y a aussi l’apport de Nasty Samy, stakhanoviste crossöver et médium du monde souterrain venu supplémenter la prose de maitre cornu lors de plusieurs itw, vous pouvez vous renseigner sur ce saigneur via son site Everyday is like Sunday.

Chaque intervenant narre son histoire, son épopée, avec l’apport d’anecdotes, parfois croustillantes, amusantes, malheureuses, remuant cette nostalgie à fleur de sel que le hardos vénère plus que tout (poivre compris). Nous apprenons en fin d’interview le devenir de ces vétérans du metOl et c’est à chaque fois le plus cocasse, désopilant, navrant, selon les cas.

Les protagonistes reviennent sur la conception militante d’une époque révolue, via leur média, des métiers concordants, de leur ambition, aspiration, en restituant l’atmosphère, l’abnégation, l’illusion, le désespoir qui y régnaient. Nous suivons la transformation de chacun, et la transmutation de l’industrie du disque et du secteur culturel, médiatique professionnel à travers ce fanzine dont je vous en conseille la sainte lecture !



// PRESENTATION \\

Rëquiëm #2 - une Histoire de la Presse Hard/Heavy/Metal en France dans les années 1980-90, est un ouvrage fanzinesque aux allures de livre dense et généreux (132 pages ; format A5, couv' couleurs, dos carré collé), écrit/édité/publié par Sixtine Audebert et Samuel Guillerand. Tirage limité.

// SOMMAIRE \\

Entretiens-fleuve d'une 10aine de pages chacun :

- Hervé Picart (le pionnier... avec sa légendaire rubrique Riff Raff dans Best!) - Bruno Labati (Enfer)

- Olivier Wallerand (Metal Attack)

- Jean-Pierre Sabouret (Hard Rock Mag, Hard N'Heavy, Guitar World, etc.)

- Nelly Saupiquet (Hard Rock Mag, Metal Hammer)

- Frederique Burlet (rédac chef de Metal Hammer et Metal Attitude, Hard N'Heavy)

- Christian Lamet (Hard Force)

- Xavier Bonnet (Hard Rock Mag, Hard N’Heavy, Rolling Stone, etc.) - Stéphane Hervé (R.A.G.E)

En supplément :

- Les portraits du photographe Bertrand Alary (dont les photos ont habillé les pages de Enfer, Metal Attack, Hard Rock, Hard Force, etc.) et d’Alain « Duby » l’industrieux archiviste de France Metal Museum

- Une petite story de la boutique L'INDIEN

- Une interview de Gregory Vieau (auteur du livre Une Histoire de la presse rock en France chez Le mot et le reste)

- Un courrier des lecteurs multigénérationnel

- Quelques illustrations, photos et visuels rares ou inédits !

Pour se procurer Rëquiëm Fanzine n°2, c’est très facile, les commandes par VPC sont donc toujours ouvertes : 10€ (+ 4,30€ de frais de port), à régler via PayPal à l’adresse sixtine.audebert@gmail.com, en cochant svp la case « virement à un proche » ET EN PRECISANT VOTRE NOM et ADRESSE. Quelques exemplaires sont aussi distribués par Metro Beach, par correspondance ou aux stands, et quelques shops sur Paris. Attention le premier tirage de Rëquiëm 2 est épuisé, dix jours seulement après sa mise en vente : plus de 300 fanzines ont été envoyés et un micro-retirage est prévu dans les jours qui arrivent pour satisfaire les retardataires...



J’étais abonné à hard rock magazine, R.A.G.E, Metal Attack, j’achetais Hard Force, j’ai toujours soutenu l’édifice avec l’argent que je gagnais quand d’autres avaient de l’argent de poche (il faut remettre ton contexte social cela fait toujours la différence). De toute façon nous n’avions que ça, autres époques, autres mœurs, et en province, en rase cambrousse au sud c’était pire pour dégotter une information, l'enfer même (et pas le mag hein !). L’ouverture du web a tout changé par la suite, détruit quand d’autres diront renouvelé.

Autre chose qui est capitale, à cette époque le lecteur.rice avait une confiance totale dans la foi du chroniqueur puisqu'il avait rarement la possibilité d'écouter le disque avant de l'acheter, il ne fallait pas se louper donc. Aujourd'hui la possibilité d'écouter est immense et les gens s'en branlent de ton avis, puisque la nécessité contemporaine est que chacun donne le sien. Avant le chroniqueur était parole d'évangile, il était au cœur du réacteur, en première ligne avec nos héros et divinités pour nous apporter la lumière ténébreuse.

Je suis une mosaïque de tous les fragments de mon existence, je le sens à travers mes lectures, disques et dans la façon dont je prépare mon thé. J’ai écrit pour des webzines, fanzines, désormais pour mon fanzine/webzine/blogzine, qu’importe le flacon…J’écris des chroniques de disques, livres, fanzines, concerts, des récits, réalise des interviews, avec le dilettantisme du punker, l’obsession du hardos, l’émulsion du noiser, l’énergie du sXe hardcoreux, le songe du raver, la fantaisie du fanzineux. Au fil du temps je m’égrène sur les plis de la lassitude en une balafre qui tient lieu de couture. Pourtant ma sagesse sait que les paroles prononcées ont une Vibration. La vibration est de l'énergie. L'énergie déplace la masse. Les mots ont du pouvoir, et qu’il faut répandre sa Lumière, pas pour éblouir, ni marquer son chemin, mais éclairer comme une luciole la couleur des horizons, des chaînes de montagnes reculées, des ténèbres rugissantes, des confins du visible de la solitude, d’une passation de savoir comme verbe actif, l‘érudition comme participe passé, et du désir imperceptible comme absolu.

Les actions des apporteurs de beauté sont généralement altruistes : ils veulent seulement que vous voyiez, entendiez, sachiez…Toutes ces nouvelles grandes choses qu'ils ont rencontrées ; des choses qui ont rendu leur monde plus grand, plus lumineux, plus complet, plus excitant. Ils veulent que vous les ayez aussi. Tout comme d’autres avant moi dans les pages de Metal Attack, Enfer mag, Hard Rock Magazine, Hard Force, Metal Hammer, R.A.G.E, Everyday is like Sunday, Mysteriis Moon…



mardi, août 29 2023

HuGui(Gui) les bons tuyaux - zine


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Voici la nouvelle série que l’élite du fanzinat mondiale nous envie.

Guillaume Circus et Guillaume DeChampi tous deux chroniqueurs pour le webzine WFenec, magazine digital, téléchargeable gratuitement de rock, métal, indus, alternatif et indépendant, ont croisé les effluves de leurs ébats de chroniqueurs fanatiques avec in fine, la création du fanzine HUGUIGUI N°1.

Pendant l’ère covidienne, les deux comparses ont semé une conversation épistolaire sur le WFenec, le propos était basique, chacun donnant ses coups de cœurs, de sang, reins sonique à l’autre avec preuve à l’appui, non pas sur un mode de compétition mais de liaison fatale. S’ensuivit une érudition passionnelle dans ce duo de choc pour un dialogue de pongiste.

L’art et la manière de cette saint Guy parle la même langue des signes que l’on divulgue dans les rades de rawk’n’roll, et l’orientation de cette joute retranscrite remémore celle de Nasty Samy et Mikson avec « Allo Mike, toujours dans le jazz ? ».

Une belle correspondance timbrée qui poste de juin 2021 à l’été 2022 (en bonus), les rapports outrecuidants de deux rabatteurs qui vont renifler comme des clébards dans tous les bacs à disques pour y chercher de la plume, des poils, et de la chair sonique avec comme unique fondamentaux, l’ivresse émotionnelle et une pondération de mise parce que ce sont des gentlemans.

Les Guigui(s) ont un accordage différent, une appréciation qui diffère parfois aussi et c’est tout le charme car cela apportent plusieurs points de vue permettant le contraste, ici l’expertise se moque des statistiques, et l’unique tempérance est celle qui vient du cœur.

Vous trouverez ce zine chez Guerila Asso.