Le quintette NEAERA est un groupe de metalcore, « All Is Dust » est son 7ème album après une interruption de 7 ans.
Le son puissant et organique correspond à la vision du groupe, leurs titres sont des ongles qui s'écorchent dans du sang. L'on sent dans chaque titre une brûlure dévoratrice en train de consumer l'art d'aller réveiller tout ce qui était enfouie. Neaera a placé l'individu, sa survie et sa santé mentale au centre et s'attaque à la clameur mondiale et sociale. Le mixage et le mastering ont été exécutés par Kristian Kohle. Le groupe pose son atmosphère dense, lourde, avec des légères variations qui en permet la fluidité.
Tel un essoufflement d’automne le disque tourne comme les feuilles jaunies se détachent et viennent nourrir en humus les profondeurs dans un éclat invisible.
Après avoir été tête d’affiche de pas mal de festivals spécialisés en 2023 (Hellfest et Summerbreeze en tête), les metalcoreux Américains de The Ghost Inside reviennent avec un sixième disque « Searching For Solace » via Epitaph, la production a été effectué majoritairement par Dan Braunstein (Spiritbox, Dayseeker), et certains titres à Cody Quistad (Wage War), Carson Slovak et Grant McFarland (August Burns Red, Bloodywood).
Neuf ans après le tragique accident de bus qui a changé à jamais leur parcours, le chanteur Jonathan Vigil, les guitaristes Zach Johnson et Chris Davis, le bassiste Jim Riley et le batteur Andrew Tkaczyk sont plus en phase avec eux-mêmes que jamais. « Searching For Solace » est un voyage initiatique vers la paix intérieure.
Le chanteur Jonathan Vigil déclare : "Les gens me demandent souvent comment je fais pour rester positif. J’ai réalisé qu'il n'y a jamais vraiment de moment où l'on atteint pleinement le "bonheur". C'est une quête permanente. Je sais que la vie est faite de hauts et de bas. Il faut être prêt à accepter de nouvelles choses, à se battre et à s'adapter. Car cette recherche du réconfort ne s'arrête jamais."
Ce groupe contemporain témoigne dans sa sève et ses yeux électriques de ce metalcore, style musical qui a ingéré du death metal avec le hardcore mélodique à la pop. The Ghost Inside parle l’idiome des générations miiléniaux et Z pour traduire les pensées du temps, allant puiser dans ce cœur réduit en cendres par une longue intimité avec soi-même, pour atteindre des sonorités agressives avec des messages profonds autour de la résilience, persévérance et l’espoir. Un chemin vers l'indicible en comparaison des anciennes générations, plus dures au mal.
Donnant vie à l’envers de l’ombre, dans les débris d’une démolition intime par le corps musical d’un metal gris et fluorescent. La rythmique apporte de la densité dans cette lutte rigide comme du métal, dans ce labyrinthe de vents, où les flèches du mouvement mélodique tempèrent comme l’expérience et enseignent les douleurs triomphales avec des battements d'ailes, se perdent parfois dans des climats et réapparaissent illuminant les souffrances du monde. A travers ces pensées effilochées, aiguillonnées par un talent du questionnement incessant, une ténacité d'émotions s’immole. Le cœur ne fait aucun son lorsqu’il se fissure, tout part d’un cri.
The Black Enderkid est indissociable du guitariste Gaétan Ponzio qu’il crée en 2020 (alors qu’il n’est âgé que de 14 ans !).
Jusqu’en CM2, Gaétan était scolarisé dans une école privée jusqu’au moment où son look métal a commencé à poser souci. La direction de l’établissement a fait pression pour qu’il se coupe les cheveux, devant le refus de la famille il y eu le choix d’une scolarisation à domicile, solution pour s’épanouir et développer ses talents, en particulier dans le domaine musical, et le fait de pouvoir travailler à son rythme. Car il s’exprime avec la musique. Il a participé à une émission de télé-crochet, mais aussi fait le OFF pendant le Hellfest sur le parking du Leclerc à Clisson.
Terrain de jeu où la 6 cordes parle couramment le metal moderne, les expressions musicales explosent dans ce « Symptom Of Décline », premier disque composé, arrangé et enregistré en compagnie de Tom Abrigan (Sunbeam Overdrive, ACOD live, etc.) puis masterisé par Brett Caldas-Lima au Tower Studio (Chimaira, Septicflesh, Between The Buried And Me, etc.). Accompagné par Alexandre Giorgi à la basse (Darkall Slaves, Vile live, etc.), Tom Abrigan (Guitare / Backings) et Guillaume Bex à la batterie l’opus sillonne le metal moderne en 9 titres pour 48 min 19, où mathcore percute le djent avec un riffing d’origamis Metal organique, sombre et puissant.
A force d’écoute d’un très grand nombre d’albums, il en vient des copies carbones dans un mélange de va-et-vient programmé pour anticiper chaque désir ou besoin selon nos préférences si l’on a la saveur prise dans l’amertume. Mais il en va différemment avec celles et ceux qui conçoivent leur art.
Respect, confession et culte est le triptyque (voire cryptique/crypté) que les musicienn.es donnent dans une danse délicate de sérum sanguin et de fils qui plongent, tournent, se déplacent, se façonnent selon certains maîtres.ses, fait de chair et d'os, grignotant par ici, rongeant son os par-là, dans un façonnage avec lequel nous devons nous façonnez-vous avec. Tu ne nommes pas tes cansons « S.O.D », « Six Feet Under » par hasard, il y a clairement un clin d’œil. Par contre ce n’est pas dans le shampooingnage du guitar hero comme Vaï, Satriani et consort.
The Black Enderkid agite son bocal créatif il sait que remettre à plus tard c’est trop tard. Plus tard le café refroidit, les mots sont des non-dits, tu rates le coche, les rêves s'effacent et les possibilités s’amenuisent. Ainsi il impulse une dynamique metalcore, fluctuant avec des passages progressifs, malaxe, hydrofuge, varie sans complexes des démons goétiques dans un penchant cryptique traduisant le caractère transitoire et fluctuant d’un cheminement intérieur.
Boundaries est un quintette de metalcore originaire de Hartford, Connecticut, composé du leader Matt McDougal, du batteur Tim Sullivan, du bassiste Nathan Calcagno et de Cody DelVecchio et Cory Emond tous deux aux guitares. Ils ont sorti leur premier album complet Your Receding Warmth en 2020, et leur deuxième album complet, Burying Brightness en 2022 via 3DOT Recordings.
Le nouvel album "Death Is Little More" ( 29 mars, 3DOT Recordings ) a été écrit par Boundaries et Randy LeBoeuf. Produit, mixé et masterisé par Randy LeBoeuf. Le nouvel album comprend comme invités Lochie Keogh (Alpha Wolf), Marcus Vik (Invent Animate) et Matt Honeycutt (Kublai Khan TX).
Au 14ème siècle le poète Dante Alighieri a écrit ‘’dans le Chant I de l'Enfer’’ : « La mort n'est qu'un peu plus ». Selon les mots de Dante, la pression du monde a atteint un point tel que mourir n'est guère pire que vivre. Les limites parlent directement de ce sentiment. Le quintette du Connecticut s’est mis à l'écoute de la discorde et des conflits d'une génération apparemment condamnée et, finalement, toucher une corde sensible. « Dante mentionne que mourir serait à peine pire que de vivre dans une forêt noire et amère de l'existence », note Matthew. « C'est une idée que j'ai reprise et que j'ai largement appliquée au disque sur le plan thématique. « Death Is Little More » parle de la vie dans ce qu'elle a de plus difficile. Vous n'allez pas mettre fin à vos jours, mais vous êtes tellement stressé et dépassé que la fin de votre vie ressemblerait à un incident parmi d'autres sur la liste. Le concept m'est resté. »
Avec de fortes influences autour de Circa Survive, Silverstein, Converge, A Day To Remember, le quintette Boundaries a imprégné le hardcore métallique de mélodies puissantes et d'une honnêteté poignante depuis son arrivée en 2014, il a su renforcer sa structure sonore par l’opiniâtreté de sons écrasants qui perforent un mur de distorsion. L’emploie du groove frappe comme un marteau-piqueur de breakdows. Le riffing claque la destruction, mais aussi avec des guitares cinématographiques pour déplacer sur différents territoires un flux et reflux discordant, et enfin les grognements gutturaux servent de tension saignante pour ensuite exploser avec un cri cathartique.
« Cette fois, j'ai décidé de décrire mes sentiments et de leur raconter une histoire » dixit Matthew
Pensez à tous ces mots qui sont morts dans votre bouche ou dans votre cœur parce que vous craigniez de les prononcer. Beaucoup de groupes vivent ce frein à chaque création, et il y a un endroit où le corps gisant de mélodies est entoilé de sépulture arachnéenne, et ne devrait être embaumé. Tout comme le groupe qui enlève notre armure faite de souffrance, de déceptions, de larmes, et apportent des frissons et des bleus frappés à même la peau, sera posé à jamais sur un autel. Parce que même si tu peux encore sentir les cicatrices dans tes mains en ramassant les éclats, la lumière de chaque personne qui deviendra dans ta vie une inspiration, une couleur, te permettra d’avancer sur le bon chemin.
Les cinq musiciens d'Alienist ont sorti "Love/Hate" via UNFD, transgenre de la dichotomie metalcore et dans cet équilibre agité entre deux forces cohésives mais opposées, qui frappe finalement le cœur aiguisé de ce premier E.P.
Composé de Lachlan Forsberg (chant), Damon Renes (guitare), Anthony Vella (guitare), Chris Olliffe (basse) et Jake Ceely (Batterie), les titres traversent thématiquement les thèmes de la religion, du doute de soi, des luttes relationnelles et de la santé mentale, "Love/Hate" équilibre ses instrumentaux brûlants et ses couches aux côtés d'un contenu émotif. Qu'il s'agisse de lutter contre des idéaux religieux parallèlement à une exécution imposante (Godless), d'affronter le monde en ruine avec un tourbillon de distorsions (Distorted Reflections), de détailler une rupture d'amour sur des guitares turgescentes et des rythmes torrentiels (Absent), de chercher l'espoir et un but dans la créativité (Hypnotise), ou servant un commentaire mordant sur une relation toxique (Prisoner Of You), "Love/Hate" voyage dans un mouvement personnel et universel.
« Nous explorons beaucoup de thèmes différents sur cet EP », révèle le guitariste, chanteur et auteur-compositeur principal Damon Renes, « mais évidemment, le thème général est l'amour/la haine et le fait qu'il y ait une si grande dichotomie entre les deux mots en même temps. temps.". "Les gens font beaucoup de choses qui sont haineuses, et pourtant utilisent le mot pour lequel ils le font comme "amour" et vice versa", ajoute Renes. « L’amour peut aussi vous pousser à faire beaucoup de choses haineuses. L'EP explore les relations avec la religion, mais il explore également les relations toxiques, les relations abusives et l'effondrement de relations dont vous pensiez qu'elles allaient être votre « pour toujours », et ce que vous ressentez lorsque vous réalisez que cela ne sera pas le cas. » "Il explore toutes sortes de thèmes et j'espère que certaines personnes écouteront les paroles de certaines chansons et réfléchiront vraiment à leur propre situation. Ou s'ils sont coincés dans une situation dans laquelle ils ne sont pas heureux, ou dans laquelle ils ne se sentent pas en sécurité - j'espère qu'ils ne se sentent pas seuls dans cette situation et qu'ils peuvent obtenir de l'aide ou obtenir le soutien dont ils ont besoin.''
Le groupe de metalcore mélodique BLOOM a sorti « Maybe In Another Life » le 16 février 2024 - leur premier pour le nouveau label, Pure Noise Records.
Formé en 2017 Bloom explore les thèmes allant des relations brisées au deuil de la perte d'un membre de la famille. Leur capacité à transmettre des émotions profondes à travers une écriture de chansons fulgurante et en plein essor avec des refrains et des refrains mémorables émulsionne un metalcore avec des paroles émouvantes sur une double voix passionnée
Le titre « Maybe in Another Life » parle de l’anxiété qui peut être enfouie dans le fantasme. Les paroles mettent en contraste l’expérience d’une existence sordide et l’indulgence de ce qui aurait pu être et de ce qui pourrait être. La chanson passe d'un désir onirique à une lamentation sur la dureté de la réalité, ici comme dans le reste de l'opus le groupe alimente sa musique par cette alternance émotive et criarde. L'auditeur se retrouve avec un sentiment de nostalgie aux moments culminants avec une instrumentation symphonique envolée qui alimente les affres.
Il faut laisser bercer l’âme torturée de cette musique malgré tous ses maux intérieurs tout en acceptant les imperfections et en ressentant toute l'intensité dans son cœur.