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Tag - metalcore

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mercredi, mai 7 2025

LANDMVRKS - The Darkest Place I've Ever Been


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Landmvrks s'est imposé comme le groupe moderne le plus en vogue en France et en Europe, et cette ascension des Marseillais semble fulgurante, sauf que ça drache depuis 2015 et que le chanteur/compositeur Florent Salfati est un moteur V8.

Après les albums « Hollow » en 2016, « Fantasy » en 2018, puis « Lost In The Waves » en 2021, voici “The Darkest Place I've Ever Been” via Arising Empire, 11 titres de metal moderne incluant une fusion de styles dont le quintet possède la fluidité de mettre en scène et que vous avez dû forcément voir lors de ses tournées européennes, en festivals (Cabaret Vert, Hellfest, V and B Fest, Main Square) et européens (Graspop, Slam Dunk, Rock For People, Full Force, Jera On Air, Resurrection, Summer Breeze et le Rock am Ring), où aux Etats-Unis, Australie, Japon…

Leur metalcore intègre le métissage de la cité Phocéenne mais surtout celui du monde entier, véritable aimant générationnel de l’inclusion moderne dont le liant de plusieurs cultures underground street-art/punk/Hardcore/ et plus mainstream rap/Neometal et pop saisit avec une forte personnalité pour fédérer. L’opus place une émotivité plus sombre, notamment avec les titres « The Darkest Place I’ve Ever Been », « Creature » et « Blood Red », mais aussi des morceaux aux contrastes riches et structures allongés de profondeur. Le groupe fuit le lissage d’un metalcore usiné, d’ailleurs avec l’avance qu’il a il le rend ringard, il trouve une confiance singulière pour presser son pas dans celui qui bouscule les interdits.

"A Line In The Dust" bénéficie du feat de Mat Welsh, guitariste et second chanteur de WHILE SHE SLEEPS. La chanson "La Valse du Temps" est vraiment à part au début, on se dit ‘’oh pitinnn’’ puis ça tire à vue. L’album se termine par les grêlons de "Deep Inferno" et "Requiem" et la ballade délicate "Funeral".

Le groupe est plongée dans ses rêves et dans sa lumière touche à tout, il impose son rythme et les nouvelles générations badent son univers amalgamé. Il détient dans son aura l’audace de s’affranchir des codes, automatismes, pour une interaction mélodique et fusionnelle de la culture 2.0. Internationale. Ça à l’air simple mais ça ne l’est pas. Landmvrks n’est plus un rookie, mais pas non plus le capitaine de l’équipe, il est ce groupe cool qui sait toucher plusieurs générations, ce n’est pas donné à tout le monde, et si il en a les moyens, alors…





mercredi, janvier 8 2025

NO CURE - I Hope I Die Here


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NO CURE est un groupe de Metalcore/Hardcore/Death Metal sXe, composé de Blaythe Steuer chant, Aesop Mongo guitare, Kyle Ray guitare, Jake Murnane basse et Duncan Newey batterie.

Le quintet, qui a sorti son premier E.P en 2022 et qui tourne sans relâche depuis, a sorti son nouvel EP conceptuel « I Hope I Die Here » via SHARPTONE RECORDS.

Le groupe y propose un hybride inimitable de hardcore brut de sous-sol, renforcé par la maîtrise du death metal et une imprévisibilité explosive.

L'EP présente des invités sur chaque morceau : "Chaque morceau met en scène quelqu'un qui a laissé une empreinte indéniable sur le hardcore d'Alabama au fil des ans. Nous ne nous attendons pas à ce que vous reconnaissiez tous les noms de ce disque, et c'est le but."

1. "Hang Me From the Bible Belt" (Feat. Daniel McWhorter of Gideon)

2. "Don’t Need Your Help" (Feat. Jesse Clark of Wielded Steel) + Nick Chance (Beautiful Child of God)

3. "Forced Coagulation" (Feat. JT Anderson of Cold Hard Steel)

4. "The Basement Beneath the Fountain" (Feat. Kayhan Vaziri of Wretched Blessing + Yautja)

5. "Your Children Will Drown In the Burning River" (Feat. Matthew Hasting of MychildrenMyBride)

6. "Kill A Frat Guy" (Lance McLaughlin of Bareknuckle)

7. "The Problem Is You (Same Old Shit)"  (Feat Michael Collier of The Slam Brigade)

8. "Warcry" (Feat. Hollan Chapman of Living Tragedy)

"'Don't Need Your Help' parle de mon expérience de tournée à travers le pays, et de la découverte que beaucoup de gens voient encore le Sud-Est à travers un prisme négatif. Le sens derrière la chanson est large, dans le sens où elle reconnaît certainement le passé douloureux de la région. Mais elle montre également clairement que cela n'aide personne de continuer à critiquer les gens d'aujourd'hui qui veulent seulement en faire un meilleur endroit pour tout le monde." Dixit le chanteur Blaythe Steuer

Le groupe a révélé : « I Hope I Die Here est une lettre d'amour à l'Alabama et à l'expérience du Sud-Est. C'est une reconnaissance de la souffrance et une proclamation de force. Ce disque est volontairement axé sur le concept et plus diversifié musicalement que nos précédents EP. Il y a une raison distincte pour que chaque chanson existe. Nous abordons de nombreux sujets, notamment ce que c'est que de grandir sous la botte de la religion, la culture de la fraternité, le côté obscur d'un monument aimé, l'exploitation écologique locale, et plus encore. Nous ne pensons pas que le monde ait besoin de plus de chansons sur à quel point vous êtes un gars fou, à quel point vous détestez votre ville, ou à quel point votre ex était une telle *vérifie les notes* garce pour avoir rompu avec vous parce que vous l'avez trompée. »

Cet album vient tout en fibres, en coupes et en os, là où nous nous révélons le plus.




mardi, novembre 12 2024

SEVEN HOURS AFTER VIOLET - Seven Hours After Violet


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Seven Hours After Violet est un groupe de metalcore mené par Shavo Odadjian, bassiste de System of A Down, et « Seven Hours After Violet » leur premier album mixé par Zach Jones et masterisée par Maor Applebaum, Shavo s'est associé à Ash Avildsen le fondateur et PDG de Sumerian Music pour créer le tout nouveau label commun 1336 Records, avec Seven Hours After Violet comme premier groupe.

Composé de Shavo Odadjian et Taylor Barber (Left To Suffer), Morgoth (producteur et guitariste de Winds of Plague), Alejandro Aranda (Scarypoolparty, American Idol) et Josh Johnson (Winds of Plague) leur metalcore saupoudre le contraste brut et pop d’une patine contemporaine.

Shavo a déclaré : « Cet album est l'aboutissement d'années d'exploration créative. Avec Seven Hours After Violet, je voulais revenir à mes racines dans la musique heavy mais aussi apporter quelque chose d'entièrement nouveau. « Radiance » et son précurseur, « Paradise » ne sont qu'un petit aperçu de l'intensité, de la diversité musicale et de l'émotion qui traversent cet album. Nous avons hâte que tout le monde l'entende dans son intégralité et que ces chansons prennent vie sur scène lors de notre première performance live au Mayhem Fest. »

Le groupe parvient à toucher un groove omniprésent, des mélodies chamarrées sur des refrains émotifs, plein de césure et de ce contraste entre puissance et vulnérabilité émotionnelle, donnant cette ambivalence contemporaine du metalcore, dans une dualité persistante, ombre/lumière, masculin/féminin, force/fragilité, boue/clarté, etc…

Pourtant le groupe adepte et fruit d’un son explosif, donne cette sensation d’aller de l’avant, ne pas capitaliser sur une approche séductrice pour se réaliser pleinement, en ayant la maturité d’admettre la patience pour ne pas être une version artificielle de soi.




jeudi, juin 13 2024

NEAERA - All Is Dust


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Le quintette NEAERA est un groupe de metalcore, « All Is Dust » est son 7ème album après une interruption de 7 ans.

Le son puissant et organique correspond à la vision du groupe, leurs titres sont des ongles qui s'écorchent dans du sang. L'on sent dans chaque titre une brûlure dévoratrice en train de consumer l'art d'aller réveiller tout ce qui était enfouie. Neaera a placé l'individu, sa survie et sa santé mentale au centre et s'attaque à la clameur mondiale et sociale. Le mixage et le mastering ont été exécutés par Kristian Kohle. Le groupe pose son atmosphère dense, lourde, avec des légères variations qui en permet la fluidité. Tel un essoufflement d’automne le disque tourne comme les feuilles jaunies se détachent et viennent nourrir en humus les profondeurs dans un éclat invisible.





samedi, mai 4 2024

THE GHOST INSIDE – Searching For Solace


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Après avoir été tête d’affiche de pas mal de festivals spécialisés en 2023 (Hellfest et Summerbreeze en tête), les metalcoreux Américains de The Ghost Inside reviennent avec un sixième disque « Searching For Solace » via Epitaph, la production a été effectué majoritairement par Dan Braunstein (Spiritbox, Dayseeker), et certains titres à Cody Quistad (Wage War), Carson Slovak et Grant McFarland (August Burns Red, Bloodywood).

Neuf ans après le tragique accident de bus qui a changé à jamais leur parcours, le chanteur Jonathan Vigil, les guitaristes Zach Johnson et Chris Davis, le bassiste Jim Riley et le batteur Andrew Tkaczyk sont plus en phase avec eux-mêmes que jamais. « Searching For Solace » est un voyage initiatique vers la paix intérieure.

Le chanteur Jonathan Vigil déclare : "Les gens me demandent souvent comment je fais pour rester positif. J’ai réalisé qu'il n'y a jamais vraiment de moment où l'on atteint pleinement le "bonheur". C'est une quête permanente. Je sais que la vie est faite de hauts et de bas. Il faut être prêt à accepter de nouvelles choses, à se battre et à s'adapter. Car cette recherche du réconfort ne s'arrête jamais."

Ce groupe contemporain témoigne dans sa sève et ses yeux électriques de ce metalcore, style musical qui a ingéré du death metal avec le hardcore mélodique à la pop. The Ghost Inside parle l’idiome des générations miiléniaux et Z pour traduire les pensées du temps, allant puiser dans ce cœur réduit en cendres par une longue intimité avec soi-même, pour atteindre des sonorités agressives avec des messages profonds autour de la résilience, persévérance et l’espoir. Un chemin vers l'indicible en comparaison des anciennes générations, plus dures au mal.

Donnant vie à l’envers de l’ombre, dans les débris d’une démolition intime par le corps musical d’un metal gris et fluorescent. La rythmique apporte de la densité dans cette lutte rigide comme du métal, dans ce labyrinthe de vents, où les flèches du mouvement mélodique tempèrent comme l’expérience et enseignent les douleurs triomphales avec des battements d'ailes, se perdent parfois dans des climats et réapparaissent illuminant les souffrances du monde. A travers ces pensées effilochées, aiguillonnées par un talent du questionnement incessant, une ténacité d'émotions s’immole. Le cœur ne fait aucun son lorsqu’il se fissure, tout part d’un cri.





dimanche, avril 14 2024

The Black Enderkid - Symptom Of Decline


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The Black Enderkid est indissociable du guitariste Gaétan Ponzio qu’il crée en 2020 (alors qu’il n’est âgé que de 14 ans !).

Jusqu’en CM2, Gaétan était scolarisé dans une école privée jusqu’au moment où son look métal a commencé à poser souci. La direction de l’établissement a fait pression pour qu’il se coupe les cheveux, devant le refus de la famille il y eu le choix d’une scolarisation à domicile, solution pour s’épanouir et développer ses talents, en particulier dans le domaine musical, et le fait de pouvoir travailler à son rythme. Car il s’exprime avec la musique. Il a participé à une émission de télé-crochet, mais aussi fait le OFF pendant le Hellfest sur le parking du Leclerc à Clisson.

Terrain de jeu où la 6 cordes parle couramment le metal moderne, les expressions musicales explosent dans ce « Symptom Of Décline », premier disque composé, arrangé et enregistré en compagnie de Tom Abrigan (Sunbeam Overdrive, ACOD live, etc.) puis masterisé par Brett Caldas-Lima au Tower Studio (Chimaira, Septicflesh, Between The Buried And Me, etc.). Accompagné par Alexandre Giorgi à la basse (Darkall Slaves, Vile live, etc.), Tom Abrigan (Guitare / Backings) et Guillaume Bex à la batterie l’opus sillonne le metal moderne en 9 titres pour 48 min 19, où mathcore percute le djent avec un riffing d’origamis Metal organique, sombre et puissant.

A force d’écoute d’un très grand nombre d’albums, il en vient des copies carbones dans un mélange de va-et-vient programmé pour anticiper chaque désir ou besoin selon nos préférences si l’on a la saveur prise dans l’amertume. Mais il en va différemment avec celles et ceux qui conçoivent leur art.

Respect, confession et culte est le triptyque (voire cryptique/crypté) que les musicienn.es donnent dans une danse délicate de sérum sanguin et de fils qui plongent, tournent, se déplacent, se façonnent selon certains maîtres.ses, fait de chair et d'os, grignotant par ici, rongeant son os par-là, dans un façonnage avec lequel nous devons nous façonnez-vous avec. Tu ne nommes pas tes cansons « S.O.D », « Six Feet Under » par hasard, il y a clairement un clin d’œil. Par contre ce n’est pas dans le shampooingnage du guitar hero comme Vaï, Satriani et consort.

The Black Enderkid agite son bocal créatif il sait que remettre à plus tard c’est trop tard. Plus tard le café refroidit, les mots sont des non-dits, tu rates le coche, les rêves s'effacent et les possibilités s’amenuisent. Ainsi il impulse une dynamique metalcore, fluctuant avec des passages progressifs, malaxe, hydrofuge, varie sans complexes des démons goétiques dans un penchant cryptique traduisant le caractère transitoire et fluctuant d’un cheminement intérieur.





jeudi, mars 28 2024

BOUNDARIES - Death Is Little More


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Boundaries est un quintette de metalcore originaire de Hartford, Connecticut, composé du leader Matt McDougal, du batteur Tim Sullivan, du bassiste Nathan Calcagno et de Cody DelVecchio et Cory Emond tous deux aux guitares. Ils ont sorti leur premier album complet Your Receding Warmth en 2020, et leur deuxième album complet, Burying Brightness en 2022 via 3DOT Recordings.

Le nouvel album "Death Is Little More" ( 29 mars, 3DOT Recordings ) a été écrit par Boundaries et Randy LeBoeuf. Produit, mixé et masterisé par Randy LeBoeuf. Le nouvel album comprend comme invités Lochie Keogh (Alpha Wolf), Marcus Vik (Invent Animate) et Matt Honeycutt (Kublai Khan TX).

Au 14ème siècle le poète Dante Alighieri a écrit ‘’dans le Chant I de l'Enfer’’ : « La mort n'est qu'un peu plus ». Selon les mots de Dante, la pression du monde a atteint un point tel que mourir n'est guère pire que vivre. Les limites parlent directement de ce sentiment. Le quintette du Connecticut s’est mis à l'écoute de la discorde et des conflits d'une génération apparemment condamnée et, finalement, toucher une corde sensible. « Dante mentionne que mourir serait à peine pire que de vivre dans une forêt noire et amère de l'existence », note Matthew. « C'est une idée que j'ai reprise et que j'ai largement appliquée au disque sur le plan thématique. « Death Is Little More » parle de la vie dans ce qu'elle a de plus difficile. Vous n'allez pas mettre fin à vos jours, mais vous êtes tellement stressé et dépassé que la fin de votre vie ressemblerait à un incident parmi d'autres sur la liste. Le concept m'est resté. »

Avec de fortes influences autour de Circa Survive, Silverstein, Converge, A Day To Remember, le quintette Boundaries a imprégné le hardcore métallique de mélodies puissantes et d'une honnêteté poignante depuis son arrivée en 2014, il a su renforcer sa structure sonore par l’opiniâtreté de sons écrasants qui perforent un mur de distorsion. L’emploie du groove frappe comme un marteau-piqueur de breakdows. Le riffing claque la destruction, mais aussi avec des guitares cinématographiques pour déplacer sur différents territoires un flux et reflux discordant, et enfin les grognements gutturaux servent de tension saignante pour ensuite exploser avec un cri cathartique.

« Cette fois, j'ai décidé de décrire mes sentiments et de leur raconter une histoire » dixit Matthew

Pensez à tous ces mots qui sont morts dans votre bouche ou dans votre cœur parce que vous craigniez de les prononcer. Beaucoup de groupes vivent ce frein à chaque création, et il y a un endroit où le corps gisant de mélodies est entoilé de sépulture arachnéenne, et ne devrait être embaumé. Tout comme le groupe qui enlève notre armure faite de souffrance, de déceptions, de larmes, et apportent des frissons et des bleus frappés à même la peau, sera posé à jamais sur un autel. Parce que même si tu peux encore sentir les cicatrices dans tes mains en ramassant les éclats, la lumière de chaque personne qui deviendra dans ta vie une inspiration, une couleur, te permettra d’avancer sur le bon chemin.




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