Automutilation masturbatoire
lundi, juin 9 2025
Polémique et pâte à choux - ACTE III
Par Bir le lundi, juin 9 2025, 07:00
ACTE III
De manière générale la beauté sauvage, par son instinct et essence qu’est sa liberté inhérente (oh pinaise va falloir ressortir le Larousse), a été flinguée par la sécurité, l’économie, et le confort. L’on parle de rendre les gens responsables de leurs devoirs, pensées, paroles et actes en les (sur)protégeant du ‘’pire’’, alors qu’une infantilisation grandissante témoigne de la mainmise compulsive sur leurs supposés désirs/pulsions/passions à rediriger par des gens qui savent, eux !
Favoriser l’offre dans le tumulte des projections de chacun me semble multiplier les difficultés puisqu’il est impossible de garantir à chacun la réalisation de leurs diverses concupiscences, le Hellfest n’étant pas la lampe d’Aladin (personnage célèbre des Mille et Une Nuits, devenu héros de Walt Disney depuis) il ne peut susciter que moultes reproches malgré toute l'offre gargantuesque qu'il propose chaque année. Trop de trop de truc éloigne des racines pour attirer le regard vers autre chose qui n'est essentiel. Puis ce qui est primordial pour un ne l'est pour l'autre. Il existe des personnes aimant relever des défis et d'autres qui s'en foutent royalement…
Mais si l’on suppute dans cet afflux sécurité, de confort, etc...Ouiiiii j'y reviens...Alors bientôt pourquoi il n’y aurait pas des passages piétons pour aller dans le pit ? Déjà il existe des endroits privatifs en fonction du pass acheté et dans la quasi-totalité des gros festivals (vip or, argent étoilé, bronze premium).
Seulement, le hard rock est une grande communauté et cette ségrégation ne fait pas partie de ses rites et coutumes d’usage. Du moins c’est ce qui avait été ordonné quand des groupes novices ont débuté, depuis certains ont fondé une carrière, d’autres ont bâti un empire et joint le consortium du commerce. Tu connais les valeurs du commerce : c’est vendu ? alors c’est gagné.
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Tout le monde a un chapitre de sa vie qu'il ne lit pas à voix haute !
Jadis maléfique suprême avec sa voix de sirène séduisante pour braver en sauvage tout de cuir, clou metal et peau de bête, désormais le Hellfest s’habille d’autres mondes que celui des musiques extrêmes, il s’est laissé apprivoisé, a enfilé une boule de bâillon sexuel pour se faire fouetter comme une marque de la pop culture, et lassé des flammes il préfère les confettis, this is the sound of C.
Hellfest tu as eu cette saveur de mystère dans ce sanctuaire intime où j’avais conduit ta présence en moi, tout baignait dans l'or et semblait si parfaitement maléfique et d’une tendre et précieuse nostalgie…Depuis tu es éconduit mais tu t’en moques, la demande est plus nombreuse que l’offre. Tu as des objectifs à tenir, j’ai des rêves de musique, tu es moins proche avec tes besoins, j’entends moins ta présence dans ma communauté de cœur. La fleur tombe un jour !
Le Helfest est une marque, dépositaire d’un logo, d’une signification large pour une multitude de mystères en une somme de projections, aiguisant la foule d’attractions qu’elle suscite en chacun.ne. Mais c’est d’abord un grand festival qui a participé à la démocratisation du ‘’hard rock’’ dans l’hexagone, faisant émerger un intérêt qui jusqu’à lors existait de manière quasi ‘’confidentielle’’. Son professionnalisme, son ambition ont permis un rayonnement pour qu’au fur et à mesure son attrait a eu un impact international pour la venue de grands groupes, et notoire pour les groupes qui s’y produisent.
Ce fut une aubaine en or massif pour les fans, puristes du genre. Car le Hellfest forme depuis plus de 20 ans la conjoncture d’un grand rassemblement sur le sol Européen comme le Wacken Open Air en Allemagne, le Graspop Metal et l’Alcatraz en Belgique, Brutal Assault (République tchèque), Sweden Rock Festival (Suède)… Ne pas omettre que ce rassemblement de fans de hard rock est formé par des personnes qui n’habitent pas nécessairement une grande métropole, et donc qui doivent effectuer beaucoup de kilomètres pour assister à un concert en général. De fait le Hellfest est le parfait week-end pour voir des groupes qu’ils n’auront pas l’occasion de voir près de chez eux, voire même en France. D’ailleurs s’il y a « un engouement » pour le style ces dernières années dans le pays, c’est parce que cet intérêt surprise provient de sa démocratisation, avec in fine de nouveaux adeptes. Même si l’on voit quasiment les mêmes personnes depuis longtemps en concert, pour ne pas dire toujours.
C’est aussi le revers de la médaille pour tous ceux qui avaient vaillamment et brillamment maintenu la flamme jusqu’à lors, car ils se font déposséder d’une partie par des opportunistes. Exemple simple et concret avec la presse musicale papier, si je prends le trio Rock Hard, Hard Magazine, Metallian et les récents articles des Inrockuptibles, Rolling Stones qui s’emparent du genre. Je fais la différence entre la chaine ARTE qui diffuse des concerts depuis un bon moment, et France Inter qui vient sourdre depuis peu…Je pense alors à toutes les radios/podcast associatives et alternatives qui œuvrent toujours avec peu mais avec tripes et cœurs dans les sous-bois.
Les lignes de crêtes underground ont bougé, les frontières des styles rapetissent, les angles de vue s’élargissent, il y a une batardisation des genres en énième sous-genre. La mutation suit son cours en vampirisant l’ombre originelle par une nouvelle lumière et obscurité adaptée…
Quand les trves se sentent spoliés de leur propre culture et de ses valeurs.
Il y a encore des fanzines, webzines, presses spécialisées qui couvrent l’événement, ils ne sont pas interdits, ni remisés au placard ou vers leurs grottes respectives. En fait il y a ceux qui s’adaptent aux changements et ceux qui sont contre.
Le soucis majeur c’est que le site est désormais plein à péter, 60000 personnes/jour. Entre le puriste, le curieux, l’opportuniste, le billet ne fait pas de sélection, il est devenu une tombola. Donc c’est rageant pour le mélomane qui défend à l’année et depuis toujours sa communauté de cœur. Le hard-rockeur a toujours soutenu en achetant des disques, des places de concerts, fringues adaptées à sa passion. Alors c’est même perçu comme injuste de devoir partager les places pour que finalement tout le monde soit représenté, et de fait change la donne de la programmation même. Le novice devait découvrir et s’adapter, mais le marché propose entre transition/évolution/développement du neuf avec de l’ancien. Il y a de tout pour tout le monde mais à petite dose.
Autrefois terre de refuge, la programmation affiche depuis quelques éditions une inconnue pour ne pas reconnaître ta culture mais l’avènement d’autres. Jusqu’à peu, le hardos n’avait pas à partager, c’était son Hellfest, c’était fait pour lui. Ce n’est plus le cas. Le poppeux a calé son pied contre la porte. Parce que l’on te parle de rock, mais pour le hardos c’est de la pop, du rap, de l’électro. Le hardos ne lit pas cosmopolitan, il vit de hard rock. Il faut comprendre que quand depuis des années tu vis un truc dans l’ombre avec des repères que ta communauté a mis en place, et que d’un coup il y a des néons, puis un balisage, de plus en plus de monde dans ce couloir qui bifurque, devient un escalator où des projecteurs t’accueillent avec des caméras où tu montres ton cul par réflexe…Tu passes pour un beauf de hardos de villageoise (cubis de vin de table), un trve perdu devant la diversité des mégapoles branchées.
Au départ tu es une relique puis devient un reliquat.
Comme il y a du fric à se faire et des lumières qui n’éclairent qu’eux-mêmes, ils viennent squatter et bouffer les petits fours (youtubbers, mainstream, putaclic, industriel, etc…) à la quête d’un nouveau filon à exploiter. C’est une ligne de projection que le festival sollicite pour n’écarter personne dans sa pérennité = Il y a de tout pour tout le monde. Depuis d’autres festivals plus petits sont apparus en France, Motocultor, Xtremefest, Sylak, FuriosFest, Festival Pyrenean Warriors Open Air, South Troopers, Anthems Of-Steel, Festival In Your Face, festival666…Certains se sont spécialisés, d’autres adaptent leur programmation à l’émergence des nouvelles générations elles aussi.
Il est advenu de cracher avec cynisme, vomir avec ironie sur le Hellfest, avec manipulation des masses bêlantes, destruction des valeurs, organisation de dogmes réconfortants, assortis de règles et de règlements précis pour le bien-être de chacun, et croyance au pouvoir de dissiper le doute par une surenchère de divertissements, etc…Sans dire merci d’avoir produit de si grands partages et moments inouïs avec tous les musiciennes et musiciens qui sont venu.es.
Rappelez-vous lorsque vous étiez enfant, ado vos familles respectives annonçait à l’époque devant votre enthousiasme à cette musique : « bah, ça lui passera » pensant à une rébellion adolescente, 20, 30, 40, 50, 60 ans plus tard rien n’est passé, la flamme est là. Est-ce que la pop peut s’enorgueillir d’une telle loyauté ? Non, d’autant qu’elle s’en fout, l’essentiel c’est d’aplanir toutes les lignes pour vendre sa soupe, qu’importe le parfum, c’est vendu, c’est gagné !
De mélomane à touriste, de fan à client, le fan et le mélomane soucieux du respect de leur communauté demandent de ne pas les prendre pour une carte bancaire, une oie à gaver de maïs pop transgénique, d’être pressé comme un citron, jeter une fois qu’il n’aura plus de jus, de sous, pour changer de volaille, s’adapter au nouveau marché du biocore, du postprogressifdub&bass, bref à tout autre chose. Aaaaaaaaprès le fondement même du Hellfest c’était ‘’Un festival fait par des fans pour des fans’’ mais le genre n’était pas fondamentalement exprimée finalement. C’est par assujettissement que les hardos en ont fait leur terrain conquis, preuve que non.
Mais de tout ce que je viens d'écrire, et dans le fond la majorité s'en branle, et vous savez pourquoi ?
C'est trop long à lire. (Rire)
Parce que rien ne dure. Que l'on fait tout un drame de tout, tout le temps. Notre existence est un souffle, une expiration, parfois longue, parfois courte, et notre inspiration fait partie du cycle avec lequel nous pouvons avoir le souffle coupé. Nous nous battons contre nous-mêmes en fabriquant notre réalité et en projetant la faute sur les autres la plupart du temps.
Toute création musicale que nous chérissons est un chapelet avec lequel nous remettons nos prières en même temps que nos peurs, nos désirs, nos rêves, nous acclamons dans un feu de joie ce en quoi nous croyons, parce que nous édifions notre existence et nos valeurs dans cette vibration. C'est ainsi que résonne la musique, dans une élévation que chacun adapte en fonction de son altitude, d'où découlera son attitude. Cela explique pourquoi il faut parfois du temps pour saisir la lumière d'un disque, d'un style musical. Tout ce que l'on défend est le fruit de nos semences emportées par le vent de nos émotions.
Le temps n'est jamais limité, c'est ton existence qui l'est. L'énergie de ta jeunesse est la même que celle de tes enfants, l'incompréhension entre les générations se propage par une nouvelle technologie que l'homme crée au fur et à mesure de son évolution, du mouvement perpétuel qu'il met dans sa démesure à se prendre pour un dieu. Chaque génération a son évolution technologique qui redéfinit l’industrie musicale et du spectacle. En projetant de nouveaux styles musicaux sans cesse l’homme veut laisser son empreinte dans le temps, car il craint de ne plus exister.
Tout le monde a un chapitre de sa vie qu'il ne lit pas à voix haute, mais qu'il confie à ses ami.es !
Et Dieu qu'est-ce qu'il dirait ?
Je pense : « Si vous pensez que vous êtes trop vieux pour le rock, c'est que vous êtes trop vieux" et il ferait les cornes du diable comme Ronnie James Dio.
Alors ne gâchez pas votre vie à honnir, remplissez là avec la joie de ce feu dont vous êtes l'essence. Pour l’allumette, allez en concert !
FIN
samedi, juin 7 2025
Polémique et pâte à choux - ACTE II
Par Bir le samedi, juin 7 2025, 07:00
ACTE II
J’ai une question pour toi, vois-tu le Hellfest comme émancipateur des lignes trop permissives des puristes du heavy metal aka musiques extrêmes ? Si oui, alors tu reconnais l’existence des puristes, baptisés les trves, qui abandonnent le site au fur et à mesure de l’expropriation mainstream.
Si Julien Doré a interprété un chanteur de black-métal dans le film Pop Redemption, cela n’en fait pas un défenseur des musiques extrêmes, mais un simple acteur. Il aurait pu défendre l’esprit de la marque Citroën en réparant des ami8 comme garagiste dans un court-métrage que c’était pareil. Par contre dénaturer cette musique extrême par une approche tronquée, aseptisée, etc…Oblige ses protecteurs à la défendre pour en conserver la pureté. Qui sont-ils pour prétendre la prohiber ?
La grande différence se trouve entre écouter et entendre. Celui qui ressent la vibration d’une musique est un trve. Cette musique est composé avec des parties de lui. Il ne peut expliquer d’où lui vient cette attirance pour cette nébuleuse, comment cette étincelle a pu instantanément l’enflammer ainsi. Il cheminera et apprendra en large et en/à travers cette musique dans une spiritualité et non dans une résine brûlée par de fausses incantations. Il la ressent partout comme une aura. ‘’Maléfique senteur ammoniaquée’’ diront certains, les autres la définiront comme une essence de brûler d’envie perpétuelle.
Puriste, est ce entre pure et purin ? Le trve est un sage, mage, cartomancien, gardien de but orthodoxe, fanatique cerbère d’une antique conciergerie…Sa caricature est simple à peindre. Le trve n’aime pas que l’on change ses rituels, il a arrêté le temps. C’est l’esprit d’un vieux garçon dont les habitudes définissent l’humeur. Nostalgique et rétrograde, sa planche de salut est faite dans un bois à l’écorce dense et profonde, sa constellation a valeur de respect, il est habité par et pour. Sa maison est une caverne dans laquelle il trace aux murs les desseins de sa passion en parlant un langage ésotérique, il est oldschool, tout le reste ne sera qu’un savon à ramasser sous une douche pénitentiaire.
La guitariste Nita Strauss, connue pour son travail avec Alice Cooper et Demi Lovato, a récemment fait des commentaires percutants sur la communauté Rock et Metal. Bien qu’elle se considère comme faisant partie de cet univers qu’elle décrit comme son “foyer”, Strauss n’a pas hésité à dénoncer une tendance qu’elle observe : une résistance au changement et une attitude protectrice excessive. Dans une interview accordée à Metal Hammer (via Guitar.com), Strauss a exprimé son opinion sur l’accueil souvent réservé aux artistes qui sortent des sentiers battus : “Le monde du rock et du metal — que j’aime et qui est mon chez-moi — est rempli de bébés pleurnichards.” Strauss a également évoqué son expérience sur la tournée Holy Fvck de Demi Lovato, une artiste connue pour avoir exploré des sonorités rock et metal : “Demi a fait un super album rock, alors les gens de son équipe ont engagé un groupe rock pour un show rock. Demi est une vraie fan de metal. Je passais devant sa loge, et elle écoutait Megadeth. Elle m’a même fait découvrir un excellent groupe de Deathcore, Bodysnatcher.” Elle a relevé la différence entre les fans de Lovato, qu’elle décrit comme loyaux et ouverts, et ceux de la scène metal : “Ses fans sont tellement dévoués qu’ils la suivent quoi qu’elle fasse. Contrairement aux fans de metal qui, dès qu’il y a un changement, réagissent comme si c’était une trahison.”
Strauss a également abordé le phénomène du “gatekeeping”, où certains fans cherchent à “protéger” leur scène de toute influence extérieure : “Beaucoup pensent qu’ils doivent protéger notre scène et la garder intacte — qu’aucun étranger ne peut y entrer. Ce que je trouve absurde. Si un artiste pop veut faire un album rock, tant mieux. Si un artiste rock veut faire un album R’n’B, tant mieux. La musique n’appartient à personne.” : voir article complet dans Metalzone !
Trve force de proposition unilatérale
La jeunesse des 90’s a vécu l’ascension du rap, l’avènement du métissage sonique, celle des 2000’s les revivals et la mixture des genres par le biais du ‘’duty free du web’’. Aujourd’hui la génération Z veut vivre sa life par des impulsions insolentes en adéquation avec ce qui fonde et détermine son émancipation légitime. Elle impose ses diktats et bouleverse la façon de consommer, elle a saisi que la nef fondatrice vient de l’underground, que le mélange des sous-genres définit son expansion, les nouvelles valeurs à imposer seront la définition de son essence, de son existence, de son incarnation. Dans quelques années elle deviendra elle aussi trve pour défendre sa patrie nostalgique devant son vieillissement naturel, en recevant les coups de bélier des nouvelles générations actives avec leurs nouvelles pierres sur l’édifice.
Car pour chaque transition générationnelle il y a incompréhension, la nouvelle met un poids supplémentaire là où l’ancienne croit davantage à la conservation d’une filiation à l’édifice, et pour la protection de celui-ci. Comme le panneau sur la porte : « Merci de laisser l’endroit dans l’état où vous l’avez trouvé ».
Entre l’enclume et le marteau le Hellfest a choisi de suivre l’autoroute du libéralisme pour survivre aux différents mutations de l’industrie de la musique et des artifices de la société du spectacle, quitte à vendre du concept, à faire vivre une expérience, à la croyance de faire partie d’un mythe, à l’invocation de rituel ancestral, à la magie publicitaire pour vendre la corde qui le pendra, à l’incarnation d’un trip, d’une spiritualité, pour la pérennité de passeur d’âmes soniques dans les musiques dîtes ‘’extrêmes’’.
Le drainage dans la programmation permet depuis quelques années de projeter la tendance du tri générationnel actuel, déjà par la reconnaissance des nouveaux groupes émergents, ceux au fort potentiel pour en permettre la légitimité en tête d’affiche (headliner pour les franglais), puis de pallier le déficit des vieux groupes et de leur passage redondant. Mais aussi d’affirmer sa voie sur un marché concurrentiel.
Le travail de longue haleine fut la dédiabolisation des mystères liés aux musiques extrêmes afin d’aseptiser une reconnaissance dans les médiums consensuels de France, et de trouver des partenaires et mécènes pour garantir l’expansion et son implantation dans le territoire Nantais. Ce fut pour grand nombre de découvrir que son n+1 était fan de Mayhem…Non je déconne.
Mais l’effet escompté était de faire sortir du bois des personnes ordinaires, grimées pour une occasion spéciale le temps d’un week-end hors normes, mais consciencieux de leur apporter et garantir un panel d’offres en fonction de leurs envies préférentielles. Dans un camping naturiste le statut social disparaît et au Hellfest c’est pareil, l’on ne peut différencier un employé de la poste avec un directeur d’une usine à gaz une fois que chacun se retrouve avec une casquette et un t-shirt Hellfest.
Quid de l’avenir avec le gars en veste patchée cependant ? Qui lui a en revanche défendu et défend encore sa culture et non pas le temps d’un week-end festif qu’il faut avoir coché dans une vie, comme à Vilius pendant un EVG dans une extrapolation délirante, phénoménale, anormale (encadrer la mention ressentie).
Le trve creuse dans ses ténèbres alors que l'hybride le regarde piocher sur son Iphonemac !
L’expansion du site a apporté confort, sécurité, réglementation pour rassurer et attirer les investisseurs, un public cosmopolite, hétéroclite, mais aussi asseoir une image de Park à thème familiale, passionnée, inventive, unique.
Le prix toujours plus cher permet l’espérance d’un confort dépaysant, d’une offre musicale pléthorique et déroutante (tant pour l’initié que pour le novice), siégeant ainsi en demeure grandiloquente d’une confection française, royale ‘’de luxe’’.
Tout ceci à multiplier la convoitise, au point que la demande à l’expérience Hellfest a explosé, et l’offre réduite en excite beaucoup à franchir l’étape d’obtenir le saint graal. Désormais la quantité de place demandée est égale à la quantité de notes joués par un shredder sur un triple album, instrumental. La quantité de groupes à l’affiche est de 184 pour 6 scènes, 3 scènes jouant en même temps…Les gens hurlent sur la programmation chaque année alors qu’il est impossible d’assister à tout. Tu pourrais avoir la meilleure affiche que tu souhaites mais comment ferais-tu pour assister à tous les concerts ? Comme il est impossible d’écouter tous tes disques puisque une journée comporte 24h00. Donc comme d’hab avant de crisper tes doigts dans le reflux de ton animosité sur ton clavier, inspire, expire plusieurs fois de plus en plus calmement, puis pète un coup (*), tu vas voir ça détend.
- voir la recette du cassoulet, et il existe bien entendu une version Veg.
L’opulence des styles regroupent des milliers d’attente et est ainsi réparti tout au long du week-end. Il y a de tout pour tout le monde. Sauf que le glissement musical javélise la pente savonneuse déjà établie depuis des années antérieures vers la soustraction d’un style principal pour l’avènement de plusieurs nouveaux et énième sous-genre, davantage en adéquation avec les jeunes générations (de 15 à 30 ans). C’est le cycle du renouveau !
Si tu es trop vieux, tu sens que l’on te pousse ainsi dans un domaine à base de pêche à la ligne, d’apéro suze pétanque bière en écoutant sur un ghettoblaster l’album « Hell Awaits », jusqu’à finir par faire des ricochets avec rage, puis essayer en toute fin de repêcher les boules de pétanque dans la rivière avec le ramasse boule magnétique. Attention la suze est traite…
La pop c’est l’Antéchrist, c’est celui qui prétend œuvrer pour le bonheur global mais qui vous damne dans sa prison dorée du cycle des désirs inassouvis et asservissant...And that it's true, (ça c'est trve!)
Prochainement suite vers ACTE III...
jeudi, juin 5 2025
Polémique et pâte à choux - ACTE I
Par Bir le jeudi, juin 5 2025, 08:05
ACTE I
Pour David Ellefson, ancien bassiste de Megadeth, le heavy metal a toujours été destiné à un public passionné : “Le metal, tout comme le jazz, appartient à des sous-cultures éclectiques. Ce n’est pas une musique grand public ; ce n’est pas son but. Elle a eu ses moments dans la lumière, mais elle reste avant tout une sous-culture.” De plus, il insiste sur le fait que le metal offre une valeur artistique et sociale plus profonde que d’autres genres, souvent perçus comme éphémères : “Le metal injecte quelque chose de plus significatif dans la société et dans la vie des gens que simplement servir de fond sonore.”
Nous sommes en l'an de grasse 2025, dans l'opulence de la bienveillance, de fait il et de bon ton d'accueillir chaque chose par une gaîté lyrique. N'hésites jamais à y mettre le ton et toute votre sincère.
Sujet : HELLFEST
Ahahah !
Il revient avec sa prog chaque année et immédiatement c’est la consternation, le débat de loutre dans un PMU. Perqué ?
1/ Le françaouis est l'unique variété humaine qui, quand il croise quelqu'un de son espèce ne lui adresse pas un bonjour de reconnaissance, c’est déjà un sacré indice.
2/ Le sport national est de râler.
3/ Il a le complexe d'infériorité malgré les réussites mondiales que sont les viennoiseries au beurre, de belles régions viticoles et un sens aigu de la mode bourgeoise.
Plusieurs phénomènes problématiques récurrents pour la programmation :
A/ Le groupe mythique qui revient avec un line up différent de l’originel.
« y’a pas truc, y’a pas machin, c’est pas le vrai, c’est nul, c’est des cons, va chier à la vigne… » Exemple : Savatage, Pantera, Morbid Angel, Cro-mags, L’affaire Louis Trio, etc…Tout le monde a un album favori avec un groupe dont le line up aujourd’hui diffère. Solution : Appelez Marty Mc Fly et le Doc pour les clefs de la dolorean.
B/ Depuis quelques lunes nous avons Le tribute band = Vieille ficelle pour attraper le saucisson au lasso (Gloria pour les intimes) ou dépôt de gerbe pour rendre hommage à un groupe. Exemple pour cette année 2025 avec Bathory.
Si tu es ultra fan tu exècres ce fail, sois tu es curieux et nostalgique et tu vas voir pour capter une atmosphère, refaire revenir une aura ancienne d’une époque révolue. Sois tu t’en branles, et de la main gauche parce que au moins tu auras l’impression que c’est quelqu’un d’autre qui le fait.
C/ Pour les têtes d'affiche, mainstage, banger = « Plus le mensonge est gros, plus il passe » d’après Joseph Goebbels, et il sait de quoi il parle l’enculé.
La société du spectacle vous gave comme des oies du Perigord, et mes salauds ne le nier pas, tout le monde aime ça et pas que depuis que le dollar existe. Du pain et des jeux de l'empire Romain jusqu'au cinéma de Rambo, Terminator, où pour les franchouillards Le plus dur est derrière toi, au shock rock théâtral d'Alice Cooper, Mayhem, en passant par les bêtes à Korn le spectacle fait foi et surtout bâtit une carrière.
D/ après avoir joué au théâtre du revival thrash, heavy, glam, doom, stoner, et valider le vieillissement de la population avec le déclin du cimetière des éléphants, il est d'usage de ne plus suivre l'étoile du nord pour aller dans tous les sens , quitte à perdre les repères pour l'apprentissage des nouvelles générations. Le vieux meurt, place au jeune. Ce constat est valable pour l'ensemble des festivals à grosse jauge. Le petit se spécialise.
E/ ça gueule parce que l'esprit n'est plus le même qu'il y a dix ans en arrière, que déjà ça gueulait en se raclant les bronches que c'est plus que c'était dix ans encore avant. Pourquoi ? Parce que tout ce que vous vivez aujourd'hui n'existe que maintenant, plus tard il aura vécu et n'est plus. Au lieu de gueuler vous devriez profiter et jouir du moment, mais là vous perdez votre temps à essayer de revivre un temps qui n'existe plus. Cela ne signifie pas que dans le futur il revienne d'une autre façon. Voir A/, B/, C/, D/...
F/ Parce que les gens ont les yeux rivés sur les noms avec une police de caractère plus grosses en premier lieu, ils rechignent d'emblée sur la totalité des scènes. Ainsi la nervosité mène au colérique. De plus ils ne regardent que ce qu’ils les captivent le moins en premier. Me demander pas pourquoi, c'est l'esprit de la bouteille à moitié vide de Charles Bukowski qui permet de cracher à la gueule de tout le monde par la suite, aka les Sex Pistols.
G/ LE POINT : Étant donné que les scènes Valley et Warzone se sont agrandies, elles permettent aujourd’hui une affluence avec des groupes majeurs qui auraient pu se produire sur une mainstage auparavant uniquement. Cela change pas mal la donne, et brelan d'as !
Si l'on visionne tranquillement la programmation du Hellfest 2025 sans urineR sur une clôture électrique parce que l'on est pressé :
JEUDI
Bon, mainstage, sans débat, c’est juste de la zique pour faire tourner les manèges, les serviettes, les meules à blé…Sinon il y a Airbourne le renouveau d’AC/DC avec la fraîcheur d'une Tooheys, tu peux les avoir vu et revu sur scène c’est I M P A R A B L E. Lequel fait une tournée actuelle où c’est plein (ou quasi) partout, par des gars qui sortent au mieux 1 fois tous les 5 ans en concert.
WARZONE = Hi Energy & punk Les cockney de Soft Play, les poppy Street Dogs, le truc un peu bâtard Australien/ricain de Teen Mortgage pile le genre de trip que tu retrouves à l’Xtremefest, puis pour les pédérastes y’aura Turbonegro et pour les bluesyrockers ce sera avec The Hellacopters.
VALLEY = Tbien Chat Pile et Tar Pond pour les abonnées de Noise mag. Sinon décollage avec Monkey 3 et Slomosa tous 2 excellents. Orange Globin pour le détartrage final.
ALTAR = deathcore poppy
TEMPLE = tbien Le black & decker de Thy Catafalque et White Ward (eeeeeeeet non pas cette fois non plus), du prog avec Insahn, atmosphérique avec Alcest, divin avec SUNN O)))
Le death et black oldschool sont sous-représenté cette année.
VENDREDI
Les nouveaux groupes placés par les maisons de disques sont sur les mainstages, avec en boite : Cachemire, Royal Republic, Vowws…Si l’on suit l’évolution ou plutôt le nivellement par le bas de la société musicale, il faut comprendre que souvent le renouveau de la scène heavy c’est fait aspirer par la pop. De fait le hard rock est devenu FM, le heavy du glam, le hardcore par du metalcore, le death du deathcore, le black du post-black, du punk à chien par du punk à roulette…une mainstage c’est une autoroute à spectacle. Tu ne vas pas voir Beyoncé dans un bar à vin, naaaaan, tu vas dans l'arène d'un péplum pour vibrer au coup de rein de son cul. C'est hypnotique, c'est un show que tu viens prendre, pas un apéro suze avec 3 cafés gourmands.
Le vendredi les mainstages seront féminines avec pour le côté sympho à masser les libellules Epica, Within Temptation, Charlotte Wessels (ex-Delain).
Pour la jeunesse adepte de la gym dance tonic et de la culture pop corn il y aura Spiribox, Future Palace, Kittie, Sun, Muse avec de la pop, pop, pop music.
Muse : je ne sais pas quoi vous dire…Vraiment, inutile de froncez les sourcils en mettant les poings sur vos hanches, ce n'est pas qu'aujourd'hui. Déjà j'ai souvenir qu'en 2007 avec Korn, 2009 avec Europe ça faisait grincer des dents...Un festival de 60000 gonzes par jour a certes plusieurs scènes avec des styles déterminés par des genres et sous-genres aux nombreuses ramifications souterraines, n'empêche pas que chaque clan a la même ouverture qu'une huître à la saint sylvestres, même à se transpercer profondément avec le couteau dans la main quand l’industrie te force un peu la main pour revoir ton business plan. Bon des Anglais qui miaulent ça muse = Erreur_HTTP_404
Last Train est considéré comme le nouveau Noir Dez, franchement je ne vois pas. J’ai jeté une oreille à la dérobée, ça fait pshiiiiiit.
Sinon à part dans tout ceci, Heilung pour le show paganstyle qui rejoint la programmation de la scène Altar, et surtout THE CULT, et là c’est la classe !
Coté guignon à la WARZONE, ce sera la street food avec coup de barre de oi dans les #ouilles, rompez les rangs- GERS!! Pour Béton armé, Lion’s Law, Chubby & The Ganglion’s. Puis direction le pub celtic avec Mike Mc Colgan (Dropkick Murphys), The Real Mckenzies et le pub Britannique avec The Damned, et les Pistols aka Franck Carter pour la branchitude 2.0. Déjà là je sais que je n’y serais pas.
VALLEY = cool, cool !
La noisy rock du duo d’Årabrot, le heavy de Castle Rat, le coulis baveux de Dopethrone et attention au cholestérol, la vieillerie de Pentagram avec momie Bobby Liebling AaaaatCHOUM, déso c'est la poussière...Le stoner racé de Master Of Reality, plus frontal de Sandriver, curieux de Wormsand mais plus méfiant sur Dirty Sound Magnet. J'avais parié pour le dernier groupe sur un band de Philou, perdouuuuuuuu c'est Hermano, muy bien !
ALTAR : Heavy & Thrash = I M P E C C A B L E Et tous les groupes sont excellents, ça sent le squattage de la tente pour oim ! Sacred Reich = gasp !!!!
TEMPLE = ramassage de champignon et de farfadet pour fêter le passage au solstice d’été (rappel) J’ai pas la carte de pêche pour assister à la plupart, mais peut-être par curiosité végétale j’irais voir Perchta et Sowulo.
SAMEDI
MAINSTAGE 1 = Pour un mood hard ricain & boogie south avec Audrey Horne, Black Country Com, The Sounthern River, Miles Kennedy, D-A-D, mais aussi être écœuré de jouer de la six cordes avec JO-VAÏ .
Pour les râleuses et râleurs dites vous bien qu'il est fort probable que vous ayez été conçus pendant l'album « love at first sting » des Scorpions et son dard rock. Les Teutons reviennent pour leur tournée der des der si je mens je vais en enfer, du coup bennnnn direction Clisson city rock et ils rappliquent au Hellfest comme au jeu de l'oie sur la case 58. J'ai quasiment tous les albums de Scorpions, j'espère qu'ils viennent pour jouer l'intégralité de leur album de 1984 avec un « coming Home » pour débuter.
MAINSTAGE 2 pour un mélange d’essence, de fioul et d’acier avec l’immense Judas Priest avec l'intégralité de « Painkiller », le retour du grand Savatage, le gui de la forêt de Brocéliande avec ADX, puis essence de térébenthine avec Dream Theater, Beyond The Black et Majestica…Ross The Boss rend le pognon parce qu'avec nous pouvions avoir Obituary, Cannibal Corpse, Opeth, Napalm death, Nile, Deicide, Carcass...
La WARZONE fera le plein avec Turnstile. Sinon il y a le renouveau du thrashcore avec Pest Control et Spy. La baston bulldozer de Terror, la baston bulldogs de The Chisel. Mais bon c’est Defeater qui va décalotter les émotions.
VALLEY = très cool cool !! Pour le boogaloow Stoner avec Stoned Jesus, Russian Circles The Midnight Ghost Train et psyché fuzzique pour 'deep Howard 'Purple. Conan est à part pour sa force de frappe bourru. Dans un trip spectral pour se remettre les chakras dans une good vibration il y a Mars Red Sky, My Sleeping Karma, Windhand et Have a Nice Life dans une mélancolie filandreuse.
ALTAR = du progressif prog avec ou sans synthétiseur Leprous (la version aha 2.0) pour se faire lustrer les cages à miel comme des couilles sans poil. Syk pour un death moderne me semble alléchant.
TEMPLE = Black sous toutes les coutures du style Y’a de la moutarde et de la savora, normalement tout est bon dans le cochon, reste à savoir si c’est jambon ou salami ! Tracteur avec Agriculture, féminisme avec Witch Club Satan, blackgaze avec Deafheaven (si il fait abstraction de leur dernier opus shoegaze). Je pense être séduit par Tryglav, Spectral Wound, Lunar Tombfields, puis reste Abbath l’immortel.
le Hellfest était plus Evil auparavant c'est certain et avéré. Il a perdu de son attraction maléfique mais l'époque est différente, nous sommes dans la cancel kultur. Aujourd'hui tu peux encore chier sur la politique, la religion, etc...mais avec des confettis.
DIMANCHE
MAINSTAGE – back to the 90’s avec Hip-hop momo, rock alternatif, nu metal, corégraphie du bon coin… Sinon le punk sweden de Refused en mainstage en valeur sûre.
Forcément le finish des générations 80’s augmente la jauge de groupes des 90’s afin d'alléger la jauge des quadra/quinqua sur site. De fait l’omnipotence de la vibe genrée 2.0 core-poppy de la génération Z vient rabattre les cartes et c’est normal. Hey quand tu avais entre 15 et 25 ans est ce que tu écoutais la musique de tes parents ? Bon et bien rien n'a évolué, chacun sa musique, son époque, sa saveur, etc... Seulement tu te retrouves en mode festival, où pour fédérer la programmation mixe comme DJ Medhi entre le passé, présent et futur d’une réussite commerciale. Est-ce que ça fonctionne ? Si tu dis que t’a piqué la plupart de la zique à celui d’avant oui car l’intelligence artificielle n’invente rien, elle recycle.
Ce qui est certain et je radote merci Michel & Jackie, c'est que ce que tu vis et vivras cette année ne reviendra plus que dans ta nostalgie, alors dans 10 ans, 20 ans de plus, toi aussi tu agiteras ta boule à neige que les festivals secoueront dans le cœur nacré du vaste souvenir. Korn, Linkin Park...seront des papys, Turstile fera son comeback avec de la bedaine et des gamins de 20 piges te cracheront leur sauce tex mex en remuant du croupion, et tu passeras pour un vieux con aigri toi aussi.
Franchement il y a 6 scènes, dont 3 qui jouent en même temps pour 14h00 de concert par jour, tu as vraiment de quoi faire. A moins de ne pas aimer le style hard rock et affiliés. Oui je sais c'est le affilié qui fait défaut, ahahah !! Attention la durée des sets varie, le matin les concerts sont courts et s’allongent au fur et à mesure avec la nuit. C’est l’heure d’hiver mais en été. Placement de produit façon film de James Bond : Le batteur de Bastardane est le fils de James Hetfield.
WARZONE = GORILLA BISCUITS
Calcine, Guild Trip valent le détour de hargne. Cela fait 2 ans d’affilés que je remarque que des groupes qui sont passés à l’Xtremefest l’année d’avant passe au Hellfest après. Alors qu’avec le Motocultor c’est l’inverse. A part dans la prog de ce jour le hardcore punk grungy de Gouge Away par curiosité, et Knocked Loose pour le renouveau. Pour les trves warriors qui ont le jerrican à bumper de la mornifle il y aura Walls Of Jericho et Pain Of Thruth.
VALLEY= post-trucmachinchose et poil à gratter dans ton intimité émo pour continuer à rêver entre Venus et la Lune. Pour les post-hit y'aura Prayers les nouveaux Pet Shop Boys de la batroom, les piles alcalines électrocut de Crows et Health. Je crois davantage assister au retour du cygne noir de Kylesa, planer avec Faetooth, faire son thou dans le sludge même si la dernière fois je mettais fais chier pendant leur set en me disant change de thou ça fume. Sinon the master JERRY CANTRELL pour la pureté.
ALTAcoRe Casttle decapitation, Guineapig, Gutalax et le swedeath d'Unleashed. Hors concours : Tsar fallait le placer au samedi et Une Misère fallait le placer à la Warzone.
TEMPLE = la foirfouille, Centrakor, Noz 2025 l'heure est digitale, ainsi depuis une dizaine d'année la dématérialisation musicale est en marche au télétravail. Bon pour cette journée je retiens que le plus cool c'est Gravekult qui te masse les adducteurs avec du black'n'roll. Il a le nom d'un podologue et pourtant Alex Todolo est dans l'occultisme, si tu veux revoir ta mamie c'est à lui que tu dois t'adresser mais avec des hiéroglyphes.
Je n'irais pas bouffer l'indus vivagel de Shaârghot, ni me faire engueuler en allemand par Eisbrecher en pratiquant la danse des canards WC. Si jamais je suis à l'heure pour la sortie du collège peut-être pénétrer la chambre rose bonbon de Priest...j'sais pas si j'aurais par contre le courage d'aller au cimetière gothique de The Cemetary Girlz pour y croiser la famille Adams & Les Sœurs de la Miséricorde. Pas plus que pour The Kovenant.
Par contre remuer du fion sur le mélodique UNTO OTHERS...qui sait !?
Si vous regardez bien la prog des autres festivals vous retrouvez bon nombre des groupes, et ce glissement grand public. J'avoue que l'Alcatraz me fait davantage envie rien que pour Overkill, Obituary et Wasp. Mais bon, comme je viens de le démontrer il y en a vraiment pour tous les goûts, et c'est finalement aussi ce qui dessert avec l'héritage et les fondements du Hellfest, festival des musiques extremes, fait par des fans pour des fans, patati et patala...Nouvelles époques, autres mœurs musicales...D'ici là, et bien il y aura des changements de programmation avec d'autres groupes, et dans les années à venir tous les chniards élevés à la méthode Montessori vont arriver dans le game.
WallaBirZine, une façon amusante de tourner en rond !
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