KWOON est un groupe de post-rock mené par Sandy Lavallart, compositeur/producteur de musique (publicité, documentaire, bibliothèques musicales et films avec « Le Marionnettiste » (2018), « One shot et petites conséquences » (2011) et « L'aventure humaine » (1997), avec 3 albums (Tales and Dreams (2006), When the Flowers Were Singing (2009), The Guillotine Show (2011) et des tournées dans 17 pays, dont les premières parties de Mogwai, Kyo et Dionysos.
De retour d'une série d'aventures extraordinaires en solo - envoyer sa guitare dans la stratosphère, jouer seul sur un sommet vertigineux face au Mont Blanc à 3 800 mètres, jouer au milieu de l'océan dans le phare hanté de Tevennec, et même au sommet de volcans en activité - Sandy Lavallart avec « Odyssey » réaffirme sa dimension cinématographique et présente un carnet de voyage musical et personnel, où le rêve côtoie la profondeur des mers, où la terre nage dans un océan de phantasme, et où les côtes disparaissent au gré des vents, transportant tout ce qu’on laisse derrière pour tracer sur une voie navigable sa destinée.
KWOON est compose de Lavallart Sandy (chant - Guitare), Foucaud Nicolas (Guitare), Jacob Katia (Basse - Keyboard & chœurs), Galichet Gregoire (batterie & Samples), avec l’apport de Babet de Dionysos / Elisabeth Ferrer pour le titre « King of Sea ».
Cet album rock/post-rock explore le ressac sombre que les marins trimballent dans leurs yeux salés, il poétise avec les lames océaniques des larmes que certains gardent à l'intérieur mais que les enfants laissent couler, sans contrôle. Grandiloquent par son emphase musicale superbement cinématographique, Kwoon monte le niveau des mers intérieures et te plie littéralement, te scinde en deux, la vraie première fois que mon corps appréhende les larmes et leurs bienfaits. Leur coulée de lave post-rock glisse sur les joues à leur mort saumâtre sur les lèvres avec le goût de la mer. Mais pas seulement car le groupe a choisi plusieurs textures pour remplacer un chant de sirène vers ce genre d’Odyssée que l’on retrouve avec Radiohead, Archive, Arcade Fire, Mogwai, Mono, l'intimité de Yo La Tengo, la fulgurance cinématographique d'Hans Zimmer avec le titre « Youth » à la fusion avec Pink Floyd…avec ce moment où l'on se rend compte que se vider d’émotions par les pleurs est salvateur. Outre la puissance des thèmes abordés, Kwoon déploie une incandescente profondeur et aérienne portée dont nous naviguons avec dans un océan de douceur dégoulinante et de force multi-sensorielle.