Dans ce haut-lieu de l'ivresse mystique, le pèlerin glisse sur la pente d'un nouveau plaisir sombre afin de trouver refuge dans le lit de Satan. Il a prié pour une tempête et ça le possédera jusqu’à la fin de ses jours. Durant une année dans l’attente sa houle émotive a gonflé à l'intérieur, quand enfin l’osmose vient tonner, sans voix il crie à l’unisson son existence béatifiée. Je me réalise de même, naviguant avec la perturbation émotive que je viens de récolter et la prochaine que j’attends fébrile, m’inondant de flux et de reflux dans cet intervalle de silence entre deux événements musicaux.
« Surtout aie du temps et fais des détours. Laisse-toi distraire. Mets-toi pour ainsi dire en congé. Ne néglige la voix d'aucun arbre, d'aucune eau. Entre où tu as envie et accorde-toi le soleil. » Peter Handke
Je commence la dernière journée (putainnnn déjà!!), avec la musique metal progressive grungy au ton très unique de TSAR.
Il y a un maître-chanteur exubérant de prestance, il met en scène son double maléfique Le Baron. Derrière lui, les musiciens activent la sculpture musicale en serviteurs, ou pas…Car finalement qui manipule qui ? Tsar et vous l’aurez compris, a un univers singulier, il peint une satire du pouvoir pour en critiquer l’usage. L'on ressent à travers une ambiance vacillante comme un cierge, crachant une épaisse volute de fumée musicale léchant le plafond d'une joie venimeuse de metal Progressif. Le caméléon Tsar n’est jamais là où l’attend notre culture, tel une anguille il se faufile partout tel un diable impossible à rattraper pour le mettre dans tel ou tel tiroir. C’est justement ce qui rend l’identité de ce groupe unique : son mystère. Il ne s’agit pas de manipuler les masses, mais bel et bien d’introduire une musique insolite et multiple, bizarre et baroque, originale et lunatique, avec l’esprit prestidigitateur de Keyser Söze : « Le coup le plus rusé que le Diable ait jamais réussi, ça a été de faire croire à tout le monde qu'il n'existe pas ».
Or devant nous Tsar délivre un concert fantasmagorique, fascinant. Le groupe écharpe sa ‘’violence’’ contaminatrice, crache son dédain sur un monde, cette obscurité nous imprègne de bout en bout comme une pandémie abrite sa lune pâle de variations, son masque mortuaire de contrastes, sa fleur épanouie d’émotions. Le Baron arrive en fin de set dans la fosse sur une caisse backline pousser par les roadies, puis proposera aux festivaliers de danser une valse seul ou accompagner, et le public le fera, aussi étrange, illusoire que cela paraisse, et à la fois dans le même ton rocambolesque du groupe. Dernier titre avec un circle pit géant, il y a aura même un wall of death, nul doute qu’avec une telle prestation, TSAR a gravé le Hellfest dans son marbre. « Talent en devenir » comme ils disent dans la presse généraliste, et oui désormais il faut être consensuel.
Ça fait un moment que la prog de la Temple n’est plus au goût d’Éric Ciotti.
Le Black’n’roll oldschoool pur jus de sang, gras, foudre et surf music riffique de GRAVEKULT a mené l’apostasie punk pour le règne autoritaire du glas religieusement sombre du Black MetOl.
Un set clouté de plan surf, de rythmique en acier pour un impact déflagrateur. Gravekult a mis sa branlée avec désinvolture au public, il est venu sans se prendre le chou avec un spectacle, concept ou je ne sais quoi d’autre pour occuper l’espace scénique. Sa participation oldschool à refiler le mojo brut et pur dans la fureur D-beat, la graisse de mort du death/black, et pour faire cramer les enceintes.
Le guitariste blond à moustache est mon héros, je le croise à pas mal d’endroit, Hellfest, Pyrenean Warrior Fest, nous avons un peu parler peu après, le gars est vraiment cool.
Le quatuor joue son feu de joie black heavy et c’était génial ! Avec plein de flammes dansant autour de nous, infusant des notes orbitales qui s'échappent et commencent à nous brûler vif. Leur nouvel album « Full Moon Fever » hante la forêt dans laquelle son feu va nous rendre cendre : Gravement kvlt !
Un fan de grind discutait à la Altar avec un autre du concert attendu du sanibroyeur Gutalax et de la classe vestimentaire d’Udo Dirkschneider l’ancien chanteur d’Accept, puis GUINEAPIG, trio Transalpin de grind avec plusieurs niveaux de point de centrifugeuse a fait cloquer sa pâte Goregrind, dont les 2 voix se succèdent avec le guitariste et le bassiste, pour une interprétation décalée et clinique d’un groove en combustion instantané.
Tendu, arborant un son de guitare moderne presque djenty, le public ‘’circle pit’’ joyeusement. Mais bonté divine, ce groupe vomissait du grind complexe, la Altar était saturée par le son imposant, et au milieu de ce foutoir, un festivalier présentait une stature dégingandée, avec son air équanime il avait le bien-être d’accorder à chaque instant le détachement de sa désinvolture. Les hommes alentour avaient la sauvagerie viciée au corps, ils mugissaient les insanités maléfiques que le groupe exhortait, et lui, paraissait jouir paisiblement d’une aura fantomatique bien au-dessus de la bestialité qui l’entourait. J’ai toujours confondu visuellement le fan de grind et celui des raves illégales qui gobe des cachets comme des TicTac, il y a désormais celui qui se réveille avec de la camomille en poudre dans les yeux, et qui est peut être dans la vie un décorateur d'intérieur aimant écouter Anal Cunt.
Interprétation Freudienne : Chaque nuit vous avez rêvé à prendre rendez-vous pour la vérification périodique de votre climatiseur et Patrick Bruel revient en boucle pour vous susurrez en post-it “J’te l’dis quand même”…si c'est exactement ce rêve alors vous étiez fin prêt pour la New Sensation comme le chantait INXS (ben ouaie je commence la concurrence avec France Inter, le point, etc) avec GOUGE AWAY à la Warzone.
Fans des Pixies apparemment, mmmouaie c’est aussi piquant qu’un Scoubifizz de Lutti ce groupe. Donc il y a une chanteuse, mise en avant, puis le ban de garçons derrière comme les Cranberries. Dans une bande tu as toujours celui qui dirige le spectacle de la troupe, il se prend pour un GO dans un club Med pour vendre le rêve d’une soirée cocktail sur un plateau tréteau. Le public rougeoie des élans punk noisy hardcore avec le soleil qui tape son fouet caniculaire : « Oh oui fait moi mal ». T’inquiète, elle va te briser le cœur dès que la pop va lui servir de podium, enfin je n’en sais rien, c’est juste la tendance actuelle (voir la courbe de température Fahrenheit de Turnstile et en degré Celsius de Scowl). Je quitte cette pénitence !
D’habitude il y a des parfums de sel, saumure, cactus et de beuh à la valley, et là une odeur de chèvrefeuille, de pervenche et de rouille. Tiens qu'est ce donc ? FAETOOTH est un trio Californien en mode slow rock indie. Yo, la génération cool2.0 est dans le game, sa désinvolture fait foi, tout ce que les autres n’ont pas été foutu d’accomplir c’est elle qui va tout changer, révolutionner.
Sacré désinvolture sur scène, un culot détaché, et ouaie chill. Musicalement ça ne va pas chier loin, basse fuzzy, alternance chant clair et scream, mais bon le son est là, gros ! et c’est ce qui importe, le son. Oooh, woooooooooooooh , les poils sont hérissés de bestialité, hey tu le sens le goût du danger là ? Naaaaaaaan ?!!! mais pourtant c’est au Hellfest, nous devrions être à quatre patte à se frotter le fion contre le sol avec une excitation sauvage nan ?
Le surréaliste Belge René Magritte avait fondé la Trahison des images dans son tableau « Ceci n'est pas une pipe ». C'est-à-dire que l'image n'est pas une vérité représentative de l'objet réel, mais une figure qui montre seulement un certain aspect de l'objet, selon un certain point de vue, dans une certaine interprétation. Donc ceci n'est pas un groupe de Heavy metal.
Souuuuuuuuus le soleiiiiiiiiiiiiiiil.... de Satan, Avec Faetooth le public ne bronche pas, il est dans une somnolence dominicale, la musique du trio étale sa guimauve à tartiner, sucrée, leste dans l’estomac, avec des cris de remontées gastriques parfois. Mais où est passé le côté evil ici ? la subversion ? et bien comme au Cap D’agde = dans ton cul !
‘’Mais tu peux pas me comprendre ! » dixit l'adulescente qui traîne les pieds avec laquelle tu poses milles questions pour amorcer une conversation, et à chaque fois un seul mot clôt le dialogue, et il est facile à deviner car au jeu du ni oui, ni non, elle perd tout le temps. Toi tu as juste envie de lui hurler « Mais développe » et là c’est pareil avec Faetooh, nonchalance, désinvolture…si tu lui demandes : « Alors ton concert ? » « Mmmmhm Oui. » « DEVELOPPE !!! »
Gouge Away je n’ai rien contre, cela ne me parle pas musicalement, c’est tout. Ce n’est même pas les musiciennes, mais ce truc de posture de poseur cool. C'était peut-être de la timidité après tout ? (haussement d'épaules). Bref, je préfère l’honnêteté et même si ça bave, rature, se rate ce n’est pas grave, les fêlures sont bienvenues car à travers elles on voit les fissures.
Tu vois le Kautrock psyché d’Alek Todolo, soit tu trouves envoûtant le trip soit tu le trouves chiant, et Faetooth c’est pareil en fait. Ok Garth ? Tout dépend de ton affect culturel.
C’est équilibrant que les femmes soient ce qu’elles veulent, et qu’elles soient là, présentes à faire ce qu’elles sont, et non comme vitrine, en représentation pour afficher un quota. L’avenir de l’homme c’est la femme, à barbe, en fomme, bref cette année elle s’affiche à tous les postes. Tu vas voir que les hommes vont se faire brancher parce qu’elles étaient partout à tout faire maintenant en plus.
Le concert se termine et je me dirige vers une autre scène, pendant ce que certain considère comme l’entracte j’entends « On va boire un drink ? » aussi déflagrateur qu’un riff de speed metal interprété à la trompette le 14 juillet à la garden party de l’Elysée (attention c’est tendance).
Le peuple Gothique sont des chats noirs qui dialoguent avec l'invisible tombal des cimetières aux marbres fleuris. J’ai raté The Cemetary Girlz le matin, je rattrape la mise en bière avec UNTO OTHERS, groupe américain originaire de Portland en Oregon, qui façonne un liant d’heavy metal-goth rock avec de la new wave et du post-punk.
Joué en plein jour doit être un exploit pour le groupe, dont la chair musicale est livide, mais pas que, pas que. Parce que le groupe émet un set saveur menthe glaciale mais avec une profondeur ténébreuse de mojito guacamole, c’est assez étrange, et le contraste ne s’arrête pas là. Il est aussi accueillant et terriblement addictif. Je ne connais pas du tout le groupe, mais je me suis retrouvé attaché à tout ce qui appartient à ce monde des ténèbres et des ombres, car il embrasse ma terre. Le riffing de frelons gelés aux braises mélodiques suit une cascade de rythmique pétrifiante de tiédeur. Le chant est saisi dans une chambre mortuaire, punaise le bordel c’est un congélo et un brasero à la fois. Unto Others parle une langue latine avec un romantisme gothique, il prie devant une toile d’araignée et saigne du jus de rose, et en plus il est aussi épileptique qu’une transe et possède une ardeur mélancolique. Ouaie dingue et classe, bravo, me suis régalé. Parfois vous découvrez un groupe avec cette sensation de discerner quelque chose que vous saviez depuis toujours. Il y a un effet de surprise et à la fois une évidence, un peu comme de recevoir un colis Mondial Relay avec un truc salace à l’intérieur sur votre voisine/voisin.
NOVELISTS a fait son show, valeur montante pour fans de Nu MetAl Hardcore A.I pour Falling In Reverse (bravo, bon jeu de mot, bim ! Ten points de la part de la Finlande, six from sweden, et nine Bosnie-Herzégovine). La chanteuse Camille Contreras donne le ton en donnant la poudre qui mettra le feu, le groupe impose un set particulièrement maîtrisé. Ce n’est pas du punk pop pour adulte qui met encore la casquette à l’envers, bro !
A l’Xtrememarket je vois quelques quinquagénaires, sorte de Sganarelle attendant patiemment l’âge de la retraite pour écouter à l’ombre d’un cyprès l’ensemble de leurs achats vinyliques. Du côté du camping il y avait d’autres marchands, j’ai acheté des CD à 7 euros, vendu à 15 à l’Xtrememarket. Je n'achète plus de disque vinyle, c'est devenu trop cher.
Pour le set d’ALEK TODOLO je me suis posé pour écrire, gratter cet insondable qui danse sur scène et hérisse mes pensées, et avec de quoi sustenter les vôtres j’espère.
Des fantômes d’enfances ploient sous le joug de leur obscurité cette inconnu que le temps à délaver en quotidien. Écrire est parfois une douleur de n’avoir pas su rendre indélébile la saveur reçue par une parfaite traduction. Le groupe nous porte à l’endroit où le poids de l’existence n’est plus qu’une vapeur d’eau. Les valeurs, poids, profondeur ne sont que des termes car l‘immersion est totale. Cette musique est libre, s’échappe d’elle-même pour un trip sauvage. Les perspectives musicales sont sinueuses, par exemple un fan de Meshuggah rira à gorge déployée devant un fan de muse qui essaye de retenir la formule de Pythagore que le groupe à remodeler dans le mystère.
Le trio entrecroise envoûtement et psychédélisme, tisse des textures complexes aux essences hypnotiques, zestes des atours bruitistes avec des nuages de fumée atmosphériques. Un genre particulier que le groupe démontre formidablement, un peu comme ces musiciens de jazz escaladant leur vortex de musak avec lequel vous vous arrimez lorsque l’éruption émotive fait corps tout ensemble, c’était certainement un concert parfait pour les auditeurs de FIP.
Un gars clope au bec tout en faisant craquer les articulations de ses doigts me confia son divorce (il n’a pas la garde des enfants), comme si je devais remplir un formulaire administratif avec un tas de pièces justificatives trop lourdes pour être enregistrées. J'ai remarqué qu'il y a cette année une recrudescence de t-shirt qui se veut « marrant », avec des jeux de mots et ref sur groupe et le heavy metal, comme Carcasglass, Mic-hell Sardou, Silure avec le S de Slayer…
Bon comme dirait Jacques Brel, Au Suivant ! GUTALAX n’est pas une marque de dentifrice.
Le groupe est arrivée sur le thème "Ghostbusters" de Ray Parker, dès lors la disco bestiau peut propager sa gigue et directement dans le fondement, puisque le public semblait déjà prêt à accueillir le camion de pompe à merde depuis la première heure du jour. Donc le public munit de brosse à chiotte (propre) attendait et à la première mesure de l’opérette des rouleaux de papier toilette volent dans tous les sens, à la fin du concert, il y en avait partout déchiqueté au sol.
Le grindcore de Gutalax dispose d’un chanteur dont la diversité vocale se trouve entre le mode crapaud guttural et le concours du meilleur cri de cochon. Les titres sont soit en mode moto crotte, soit en cuve façon lasagne d'excréments, de toute façon le chanteur a prévenu dès la fin de la première chanson que tout le reste de leur répertoire serait exactement pareil que la première interprétation. L’humour est ici aussi omniprésent qu’une tache marron sur un falzar blanc. Sur scène le groupe joue à Hibern-anus et le public en fosse à purin à Louis de Funes dans les égouts de la grande Vadrouille. Le set se déroule comme une descente d'organes sur un trampoline et le groupe termine chaque chanson comme Carrie Ingalls dans le générique de la petite maison dans la prairie.
Si vous vous êtes retrouvé à ce concert de grindcore sans savoir pourquoi ? Pourtant juste avant d’accéder à la tente, souvenez-vous, une voix d’outre-tombe liée à votre intuition vous a quémandé avec piété de prendre un tube de lubrifiant, c'était un sacré premier renseignement pourtant. La conclusion, c'est que vous en avez chié !
MESSA et son rock cinématographique c’est quelque chose qui tend vers l’envol, la méditation et la pêche à ligne, oui tout est dans le détachement, l’introspection et la tranquillité.
Les titres sont dissemblables, chacun à sa propre résonance progressive. Le territoire de Messa est Méditerranéen, il en réverbère la lumière, chaleur, profondeur, promiscuité de constellations. Ici vit le sang de mes ancêtres. Les teintes sont multiples, gorgées de perles envoûtantes, les musiciens font naître les frissons dans une prestance de lion au feeling de jaguar. Le son est beau, pur, spectral, chargé d’un venin solaire sombre. Équipée seulement de l'éloquence la plus primaire, la chanteuse Sara faisait tinter ses bracelets d’or dans la danse de sa chevelure, de la poussière d'étoiles s’échappait de sa voix formant un halo doré de gitane des ténèbres. Messa joua pas mal de titres de son dernier album « The Spin », prenant le public au corps pour caresser son âme mystique, comme la rose murmure avant de s'épanouir « Je te donne mon cœur, un refuge. » Le groupe ira de son ivresse solaire lécher sa brûlure sur un public adorateur des séductions ténébreuses.
REFUSED et son concert d’adieu :
Le groupe UNLEASHED de Death Old School monte sur la scène Altar, les Suédois n’ont pas mis des slips en plume d'oie, ils ont posé leurs paupiettes de taureau sur les retours de scène en disant d’un simple regard de mâle dominant : "qui n'en veut ???’’
Puis le jus riffing authentique et massif, des basses lourdasses, une rythmique en fonte, et un chant rugueux, tout cela à la fois. L’on est éblouie par la lumière, prêt à y mettre la main dedans comme dans le feu pour voir ce que ça fait. Parfois les flammes étaient là en l'absence de tout feu sur lequel se refléter, avec l’écho incandescent d’un rire diabolique remontant de la cheminée des enfers, et dans un nuage de suie. Je ressors groogy...
Je retraverse tout le site jusqu’à la Warzone, zone lampedusa, devant moi un quadragénaire trop visible et invisible en même temps fait muter son corps dans une transe africaine sur la musak de l’orchestre. Bon je tourne un peu pour me placer à l’auditorium de Stravinski, sur scène ce n'est pas l'ambiance d'une Mickey parade, y'a pas de tatouage harlequin sur les bras, mais ça gueule avec des poumons de triathlète et de trompettistes de banda. Le groupe foudroie la guerre du feu et c'est GORILLA BISCUITS, qui continue de tournée sur le culte de son passé fondateur avec seul album « Start Today » de 1989.
Si au bar à chat la bière coule doucement à l’ombre, devant les SxE brassent le To-step dans la bonne humeur. Le groupe est composé du chanteur Anthony Civarelli qui déambule à la façon d’un conférencier abordant la motivation et le dépassement de soi. Il y a Walter Schreifels (Quicksand, Youth of Today) et Charlie Garriga (CIV, Judge, Outface) à la guitare, Arthur Meow Smilios à la basse (CIV, Token Entry, World Be Free), et Luc Abbey à la batterie (Judge, Warzone, CIV) pour amorcer le SxE power. Comme la population a changé il n’y a plus de trve HxC comme avant, plus personne sur les côtés de la scène, alors qu’avant c’était noir de monde affichant un crew. Peut-être était-ce le cas avec Tunrstile ??
De fait si la zone du pit reste dans une effervescence, les lyrics ne sont pas repris avec la ferveur et connaissance du plus grand monde. Bref les temps changent, c’est différent, tu le vis autrement. La chaleur présente et la fin du week-end sont un choc pour les organismes qui puisent dans leurs dernières ressources pour braver le pit. Gorilla Biscuits fait son set comme avant, frontal, brut, tu prends ou pas mais c’est du HxC oldschool. Le guitariste Schreifels marche en travers de la scène avec la gesticulation d’un gars qui a la salsa hémorroïdale dans le sang. Juste avant la bataille de 1515 finale, un groupe de damoiseau adepte depuis 1 mois à basic-fit se monte la mayo pour aller dans les rucks percuter la viande de trentenaire. Bien entendu une loutre trisomique foutrait tout ça en PLS direct, mais bon, y’en a un qui part avec le physique d’un kinder bueno, dans sa tête il vient de bouffer du manioc avec du riz complet, c’est Mike Horn à Kho Lanta, le mec. Ce gars d’1M90 au parcours professionnel dans plusieurs entreprises telles que Friskies, IFF, Cargill, Saria et Sodiaal a voulu forger sa confiance avec son diplôme MOOC « Excellence Opérationnelle » de l’ESSEC dans le pit en feu. Courageux, vraiment, j’applaudis, clapou clapou, bref ou anymay pour les LV2, le sacrifice peut commencer. Les autres reluquent avec le regard sous la ceinture jaune et une tronche de Jacky & Michel en Aveyron, et puis l’autre, pardi, devient aligot saucisse qui éclate partout en 3mn au micro-onde et aura été purement refoulé par des bestiaux du BTP d’1M70. Conclusion, plus tu es grand moins tu saisis dans un espace confiné tes capacités dans un environnement hostile. Le groupe finit par un « Star Today » avec un Civ en bas de la fosse posant parfois son microphone en quête du public karaoké. Autour de la fosse tu remarques qu’une population regarde le spectacle comme un sénateur munit d’un casque de chantier, de bottes en caoutchouc lors de la pose de la première pierre d’un EHPAD.
Je ne vais jamais trop dans le pit, ce n’est pas que je suis un péteux, déjà grand 1 petit A j’ai passé l’âge, puis B petit 2 j’ai le gabarit d’un pongiste nourrit aux légumineuses et aux graines de chia, tu vois je suis en mode jus de fruit sXe depuis de nombreuses années, et ce régime sec me vaut une paix de l’âme, et un physique de jeune premier. Si à la première gorgée je sens les nutriments propager une onde d’énergie phénoménale, à la seconde je me fais un soin du visage. Par contre si je mange un kiwi de 15 jours je fais la danse des canards direct 2mn après, littéralement ivre mort par l'alcool à l'intérieur. Tu peux rire, c'est permis bateau !
N’empêche que je suis quand même allé moshé et circle pité pendant les sets de Tankard, Exodus...Bon je repars dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, et ouais satanique jusqu’au bout, et surtout pour bien m’imprégner de l’atmosphère des lieux. Mon constat est aussi joyeux qu’un médecin généraliste qui te prescrit une coloscopie avec cette bonne appétence au goût du destroyed à la Warzone, et toute cette esthétique glaviotteuse en provenance de la rue…Street punk pour les fans de Rancid. Le quadra dadaïste a dû lécher le cobalt de son téléphone il fait une story sur Tik tok de sa danse du muguet, et son collègue conseiller en assurances est parti avant la fin du concert. Je sais, c’est pas cool !
La féria étant terminée je tâtonne à la cuvette de sortie coincé entre des gars à la sauce sueur, puis trouve une brèche, mais un peu plus loin dans la forêt de Brocéliande un gars imposant promenait son indolence corporelle comme l’on va en Espagne à Grenade pour y manger des abricots secs. Je le double par la gauche, et ouaie satanique jusqu’au bout, et en traçant l’air à la vitesse aveuglante des riffs de Slayer, j'ouvre tel un Moïse la nacre des profondeurs et creuse le sillon dans la multitude des silhouettes afin de rejoindre la nef satanique. Le jour étouffe dans une clarté de rires éthyliques et de jeunes corps poussant la fonte pour durcir les triceps, quadriceps, biceps, au forceps d’un esprit rigidifié par l’effort musculaire. Sous la toile noire, et ouaie satanique, j’enjambe des cadavres exténués, évite des groupes se marrant dans un nostalgique moment fiévreux de partage et de joies pures, pendant que des âmes solitaires cherchent un regard approbateur pour lancer leur ligne de pêche existentielle loin de la rivière de l’ennui. La fin d’un concert signifie le déplacement pastoral d’une horde vers la transhumance de nouvelles sensations soniques. Le site est devenu aussi grandiose que les 80000 personnes quotidiennes exigent à l’organiser, avec des installations aménagées, établies ou temporaires. Le crew est très attentif tant à son image qu’aux besoins et retours des festivaliers durant les années antérieures. Ainsi la fluidité d’accès est calculée en prenant compte des dispositifs sécuritaires et en fonction des nombreuses offres proposées.
L’évolution est telle que comme un géant du BTP bétonne et goudronne déviants les lois de l’urbanisme le Hellfest est un park festival moderne où les GO ne lésinent jamais sur l’animation thurifère. Je m’installe près de l’ingé son, l’endroit où le son est logiquement le plus recevable, à mes pieds un mammouth ingurgite un tacos 5 viandes (chicken, kebab, bœuf, merguez, surprise) + cheddar + sauce samouraï (celle qui sabre ton fion pour que tu es du gassss après), sur ma droite un quinquagénaire à casquette décathlon, veste patchée à l’an 2025 avec du Maiden, Saxon, et autres nouveautés heavy, alors qu’un Sodom doit se sentir à l’étroit entre les Mets et Megadeth. Côté gauche un couple accouplé, lui derrière, elle devant, posant sur la même respiration les battements d’une tendresse que j’envie en pensant à mon épouse. Parfois, la nuit, tel le mystère romantique dans son silence et son promontoire au milieu des ombres maléfiques, des éclairs jaillissent de la caresse de deux bouches que l’on remarque dans une brièveté d’amour pur, chaste et doux, au milieu des démons soniques vitupérant l’espace alentour. Je sens autour comme un début de trépignement, les gens se relèvent, ça se resserre,s'agite, les choses appellent dans une friction de perspective et d’espérance jumelée à l’excitation. Nos antennes vibratoires sont à nouveau tirés par les étoiles. Il y a dans ce chaos une paix et une électricité que la dévotion saine des fidèles abonde en foi intense. Nous nous inclinons devant ce qui nous dépasse, transcendé.es par les appels à la prière metallique à chaque concert. Cette musique bestiale résonne en pleine quête spirituelle, se faufilant tel un diable dans chaque peau. Le week-end s’écoulera dans une douceur d’inexorabilité, et la macération de corps sous l’étuve de la Altar/Temple abondait en sudation de marais salant.
THE KOVENANT arrive, le groupe de Blåck mëtal symphønique formé en Norvège en 1992, baigne sa litanie noire avec un crucifix inversé dans une main mortuaire, il est venu pour envahir l’espace comme des fleurs invisibles dans une lourde détonation des ténèbres.
En fond de scène Sarah Jezebel Deva en chanteuse lyrique, et à côté le jeu de batterie de hellhammer (Mayhem), devant c'est Nagash (ex-Dimmu Borgir), puis sur les côtés le groupe jouant la sanglante symphonie. Le concert donne l’impression de sortir d’une tombe débordant de ronces, de chair éparpillées dans les cieux ocres et lourds de forêts noyées d’obscurité. Le groupe ordonne aux pénitents de se relever de leur tombe pour former une majesté terrifiante en haut de la nue et le set est son sang fait de fusion, transformant ses entrailles en lave lorsqu'il frappe l'air extérieur, prêt à brûler le monde des vivants.
Après ce set les meutes de loups du pit se taisaient et la lune hurla.
KYLESA est de retour, avec un concert racé, fougueux, dense, lourd, pour du Sludge gluant d’Indie psyché apportant des grumeaux de teintes acérées avec parfois le chant de Laura Pleasants qui vient en poser les stigmates polymorphes. Le groove est omniprésent, lardé de choc rythmique et de lacération riffique, et ces états soniques peuvent être extrêmement curatif.
Le groupe se figent à l'intérieur de son été, plane de viscosité. Il trouve un équilibre entre le monde du visible et de l’invisible.
Beaucoup ont vu dans l’art de quoi planter ses blessures et panser ses plaies les plus secrètes et inavouables. Ainsi un sanctuaire nostalgique naquit avec le même sens de la conservation qu’une Égypte ancienne. La seule raison pour laquelle nous nous accrochons tous si étroitement aux souvenirs est que les souvenirs sont les seules choses qui ne changent pas dans notre âme-mémoire. Il existera toujours une brèche dans la trace des mouvements du temps dans laquelle nous pouvons rêver à satiété grâce à l’art. Le préliminaire des métamorphoses vient malgré tout et nous devenons une érosion qui se fane avec la délicate opiniâtreté du végétal. Le concert en fige l'éruption instantanément, et celui de Kylesa n'a rien dérogé à cette règle, la musique live est un brasier sans équivoque pour l'âme !
Le web a fourni 1.21 gigawatts de titres en streaming, et ce mode de consommation musical ne va rien chercher, c’est une suite de donnée interprétée selon un choix premier, les gens qui l’adoptent ne connaissent même plus le nom du groupe, s’en foutent et ce je m’enfoutisme est passe-partout. Ils n’ont pas plus d’attache en amour. Ils sont ensemble sans s’engager, la différence est bien présente, la fidélité ne fait plus partie de leur convention, c’est un concept obsolète pour eux. Ainsi les codes ont explosé et avec tout une batterie de valeurs, qui avaient cimentée une ardeur, loyauté, honneur en passion.
Nouvelle époque = nouvelle population, mœurs, saveurs, chaleurs, bonheurs et malheurs pour d’autres qui se sentent déposséder. Je n’ai pas de réponse, juste l’état d’un constat. Parfois, on n'obtient pas de conclusion, on passe simplement à autre chose.
Une nouvelle fois la beauté absolue a fait illuminer le compositeur JERRY CANTRELL.
Même si le précédent passage du Mozard du heavy avait une set-list absolument gigantesque. Cette fois, entre les cover d'Alice in Chains avec “Them Bones”, “Down in a Hole”, “Would?” et “Rooster”, le Satan Hoof (surnom donné par Layne Staley pour Jerry) a puisé dans ses 2 derniers opus avec : “I Want Blood” titre du dernier album, “Vilified”, “Afterglow” , puis de l'avant-dernier opus « Brighten » avec “Atone”, “Brighten” et “Had to Know”. Seul “Cut You In” du premier album “Boggy Depot”, et “Psychotic Break” du second “Degradation Trip” sont épargnés. Ce que je retiens c'est l’excellent chant de Greg Puciato (The Dillinger Escape Plan) pour faire vibrer le chrome racé et l'élégance du heavy rock de Cantrell. Parmi ses peintures d'algues le groupe fait pousser des érables guérisseurs dans la voie lactée, va puiser dans des contrées de sel des amulettes émotionelles pour nous accompagner toute notre existence. Le set d'une profondeur de velours de ce magicien talentueux reste à tout jamais dans le corridor intime, petit paquet cadeau que l’on rouvrira un soir de fée : Let there be light !
Après c'était mon dernier concert ! Étonné la Warzone n’est pas pleine à péter, alors que c’est LE groupe moderne le plus impactant, munit d’un dernier album colossal. Sur scène c’est une barre de fer, dans le pit c’est la guerre. Gros, très gros concert, un must ! Fallait être un fétichiste du coton-tige pour apprécier le brutal KNOCKED LOOSE.
Une lourdeur de sumo, un groove accrocheur pour déclencher des uppercuts de breakdows hypnotiques, entrainant à chaque titre une folie circulaire de circle pit dans sa circonvolution et une flambée de jubilation. La ferveur serrait les gens à un indice révélateur proche de l’asphyxie dont le jeune chanteur Bryan Garris n'arrêtait pas d'en activer la pression. J'ai vu dans tout le bordel du pit un regard battu de chien basset munit des jambes de forest gump en train de refoutre à la place de son fusible un bout de fer, heyyyy calmos speedy gonzales, reprend une suze tonic, respire et pose ta pêche dans une chiotte turque pour les squats.
Le groupe laboure et récolte les fruits de sa violence, il cuisine à veuf vif tous ses titres fourchette et hachoir en avant, écaillant le public avec sa puissance dans un monde de soupe en sachet. La tuerie finale sera un Wall of Death qui a retourné la Warzone en vestige antique. Suite à ce concert les fans de Lorna Shore, Falling Reverse, Sleep Token et Turnstile ont décidé de collectionner les piles 3LR12 4.5V plate 4,5V alcaline de 1988 à nos jours.
Horoscope du jour pour les Capricornes Fan de LINKIN PARK : Pluton entre dans votre champ astral avec effervescence, votre nouvelle chanteuse préférée émerveillera la musique du groupe au point que la destinée de Linkin Park prendra un chemin de réussite qui sera encore plus important que dans le passé. Vous en pissez de joie, attention vous n'êtes pas tout seul !
Le site brossait les étoiles dans sa crinière de feu, les ombres vivaces des noceurs habillaient sa beauté féerique de perles sanguinaires. Merci à la team Hellfest d'avoir remis la zone du feu sacré, c'est un moment chaleureux de communion ancestrale importante et purificatrice.
Il y a eu ensuite le feu d'artifice méga-costaud embrasant le ciel Clissonais, pour le grand bonheur des festivaliers et des habitats. C'est aussi le moment pour une salutation au solstice d'été, la communion de fin pour cette édition, de faire illuminer dans les cieux tout ce que l'on a vécu et d'en faire tonner les cloches de l'enfer !
Conclusion :
J’ai raté le psychopathe Allemand qui engueule tout le monde dans Rammstein, fallait faire gaffe car il tchourait les briquets en backstage pour brûler un terrain de foot d’essence dans les airs comme l’on flambe une omelette Norvégienne.
La tolérance aujourd’hui c’est que chaque personne est une communauté à lui tout seul, et peut cracher son cynisme et autocentrisme à la gueule de toutes les autres communautés intolérantes à son choix libertaire.
La liberté est policée et le rock'n'roll devient inoffensif, avec la sensation que la représentation hellfest par les médias consensuels ont donné une image safe du hardos en forçant le trait.
Les portes du Walhalla Hellfestien ont désacralisé le heavy metal.
Obtenir le sésame Hellfest 2026 débute le 8 juillet 2025, son inaccessibilité suscite l’envie auprès d’un public casual et streamer infidèle.
Il y a une différence entre ouverture d'esprit et permutation musicale pop rock.
Le feu du Heavy Metal demeure au Hellfest quoique l'on en dise, car lourdes sont les chaînes du passé, ça sent encore le cuir, l'acier, mais faut remettre l'église de Satan en place avec du black, du death, du thrash, du grid, du power, Heavy Metal, et restituer au Hellfest toutes les chapelles qui font taper les sabots de maître cornu !!!
D'ailleurs les nouvelles générations 2.0 sont en demandent des racines sur lesquelles le temple du Heavy Metal s’est élevé, et demandent de l’eau de source pour faire couler une rivière vers ses affluents de styles, avec un océan festif et joyeux pour le grindddddd et Pöwer metal.
J'adore dans cette vidéo la solidarité révélatrice vers 16mn20 quand les gens se relèvent et aident les autres à le faire, pour moi c'est l'intelligence absolue, et preuve de cet esprit communautaire du Heavy Metal qui vit sa passion avec les autres dans un état d'esprit de fraternité. C'est la soudure du Heavy Metal ! Ça fait un bien fou de voir les gens s'amuser autant, de délirer sans problème, en comparaison avec la merde que l'on nous diffuse chaque jour.
Il me semble qu’à force de dégraisser la pureté pour aseptiser vers un monde compris entre le casual et le bourgeois-bohème, l’on perd en authenticité. Les dernières déclarations de Bruce Dickinson de la Vierge de Fer vont dans ce sens, il mentionne sur The i Paper qu'il n’envisage pas une participation à Glastonbury : « J’ai toujours dit que je refuserais Glastonbury si on nous invitait. Je ne veux pas jouer devant Gwyneth Paltrow et une yourte infestée de parfum.” Pour lui, un concert ne doit pas être “juste une question d’argent”, mais avant tout un moment de communion directe avec les fans.
Autre chose, pour Gary Holt (Slayer, Exodus), il n’y a pas lieu d’opposer les générations : le renouveau ne menace pas l’héritage du metal il le prolonge. Dans une interview accordé à SKC Novi Sad, le 16 juin 2025 Gary Holt a déclaré : “On entend souvent des gens dire qu’il n’y a plus de nouveaux groupes capables de remplir de grandes salles. Et quand un groupe comme Sleep Token y arrive, ces mêmes personnes râlent. Mais c’est exactement ce qu’on voulait, non ?”
D’après un sondage réalisé par Yahoo! News le 21 mars 2004, Ozzy Osbourne a été désigné meilleur ambassadeur terrien à 26% pour accueillir des extra-terrestres, devançant Tony Blair et George W. Bush. Gageons que 20 ans plus tard le palmarès n’a pas bougé d’un iota pour le prince des ténèbres, friands de chiroptères, Hellbats en anglais.
Il y a eu une épiphanie de reine maniant l'art sonique, et leur beauté a été mise en avant sans la sexualiser.
Que de caisse claire, clairement !
L’agence de notation Moody’s a confirmé la standardisation du spectacle metal avec le catch Américain.
Le wokiste n’est pas le cousin des ewoks.
L'exorcisme des fans de Muse a commencé :
Le pentacle représente l'équilibre du monde, l'harmonie des cinq éléments : Terre, bois, eau, feu et métal. Le Hellfest aussi, et doit rester unifier aux racines de cette harmonie pour ne pas perdre son équilibre.
Avant il y avait des Renault traffic garés dans un coin à Clisson, maintenant il y a des influenceurs « van life » au VIP.
Les trves défendent leur terre comme le faucon défend son nid.
Nous savons désormais qui est dieu, et c’est Jerry Cantrell !
L'on ne remerciera jamais assez le Hellfest pour tous ces concerts incroyables, cette organisation extraordinaire, la générosité d'avoir fourni de l'eau abondamment (plein d'autres festivals n'auraient jamais offert cette gratuité), bravo à l'ensemble des équipes très compétentes et adorables, il n'est guère étonnant que le festival fasse le plein, c'est de très loin le meilleur, hip hip hip hourra !
Il mérite une O)))våtiøn Heavy metal :
Merci au Hellfest, aux bénévoles, la team WBZ avec jBeer & Jay, les groupes et leur art sonique, le soleil, à tous ceux que j'ai croisé...FINE !