Après avoir été tête d’affiche de pas mal de festivals spécialisés en 2023 (Hellfest et Summerbreeze en tête), les metalcoreux Américains de The Ghost Inside reviennent avec un sixième disque « Searching For Solace » via Epitaph, la production a été effectué majoritairement par Dan Braunstein (Spiritbox, Dayseeker), et certains titres à Cody Quistad (Wage War), Carson Slovak et Grant McFarland (August Burns Red, Bloodywood).
Neuf ans après le tragique accident de bus qui a changé à jamais leur parcours, le chanteur Jonathan Vigil, les guitaristes Zach Johnson et Chris Davis, le bassiste Jim Riley et le batteur Andrew Tkaczyk sont plus en phase avec eux-mêmes que jamais. « Searching For Solace » est un voyage initiatique vers la paix intérieure.
Le chanteur Jonathan Vigil déclare : "Les gens me demandent souvent comment je fais pour rester positif. J’ai réalisé qu'il n'y a jamais vraiment de moment où l'on atteint pleinement le "bonheur". C'est une quête permanente. Je sais que la vie est faite de hauts et de bas. Il faut être prêt à accepter de nouvelles choses, à se battre et à s'adapter. Car cette recherche du réconfort ne s'arrête jamais."
Ce groupe contemporain témoigne dans sa sève et ses yeux électriques de ce metalcore, style musical qui a ingéré du death metal avec le hardcore mélodique à la pop. The Ghost Inside parle l’idiome des générations miiléniaux et Z pour traduire les pensées du temps, allant puiser dans ce cœur réduit en cendres par une longue intimité avec soi-même, pour atteindre des sonorités agressives avec des messages profonds autour de la résilience, persévérance et l’espoir. Un chemin vers l'indicible en comparaison des anciennes générations, plus dures au mal.
Donnant vie à l’envers de l’ombre, dans les débris d’une démolition intime par le corps musical d’un metal gris et fluorescent. La rythmique apporte de la densité dans cette lutte rigide comme du métal, dans ce labyrinthe de vents, où les flèches du mouvement mélodique tempèrent comme l’expérience et enseignent les douleurs triomphales avec des battements d'ailes, se perdent parfois dans des climats et réapparaissent illuminant les souffrances du monde. A travers ces pensées effilochées, aiguillonnées par un talent du questionnement incessant, une ténacité d'émotions s’immole. Le cœur ne fait aucun son lorsqu’il se fissure, tout part d’un cri.