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The Black Enderkid est indissociable du guitariste Gaétan Ponzio qu’il crée en 2020 (alors qu’il n’est âgé que de 14 ans !).

Jusqu’en CM2, Gaétan était scolarisé dans une école privée jusqu’au moment où son look métal a commencé à poser souci. La direction de l’établissement a fait pression pour qu’il se coupe les cheveux, devant le refus de la famille il y eu le choix d’une scolarisation à domicile, solution pour s’épanouir et développer ses talents, en particulier dans le domaine musical, et le fait de pouvoir travailler à son rythme. Car il s’exprime avec la musique. Il a participé à une émission de télé-crochet, mais aussi fait le OFF pendant le Hellfest sur le parking du Leclerc à Clisson.

Terrain de jeu où la 6 cordes parle couramment le metal moderne, les expressions musicales explosent dans ce « Symptom Of Décline », premier disque composé, arrangé et enregistré en compagnie de Tom Abrigan (Sunbeam Overdrive, ACOD live, etc.) puis masterisé par Brett Caldas-Lima au Tower Studio (Chimaira, Septicflesh, Between The Buried And Me, etc.). Accompagné par Alexandre Giorgi à la basse (Darkall Slaves, Vile live, etc.), Tom Abrigan (Guitare / Backings) et Guillaume Bex à la batterie l’opus sillonne le metal moderne en 9 titres pour 48 min 19, où mathcore percute le djent avec un riffing d’origamis Metal organique, sombre et puissant.

A force d’écoute d’un très grand nombre d’albums, il en vient des copies carbones dans un mélange de va-et-vient programmé pour anticiper chaque désir ou besoin selon nos préférences si l’on a la saveur prise dans l’amertume. Mais il en va différemment avec celles et ceux qui conçoivent leur art.

Respect, confession et culte est le triptyque (voire cryptique/crypté) que les musicienn.es donnent dans une danse délicate de sérum sanguin et de fils qui plongent, tournent, se déplacent, se façonnent selon certains maîtres.ses, fait de chair et d'os, grignotant par ici, rongeant son os par-là, dans un façonnage avec lequel nous devons nous façonnez-vous avec. Tu ne nommes pas tes cansons « S.O.D », « Six Feet Under » par hasard, il y a clairement un clin d’œil. Par contre ce n’est pas dans le shampooingnage du guitar hero comme Vaï, Satriani et consort.

The Black Enderkid agite son bocal créatif il sait que remettre à plus tard c’est trop tard. Plus tard le café refroidit, les mots sont des non-dits, tu rates le coche, les rêves s'effacent et les possibilités s’amenuisent. Ainsi il impulse une dynamique metalcore, fluctuant avec des passages progressifs, malaxe, hydrofuge, varie sans complexes des démons goétiques dans un penchant cryptique traduisant le caractère transitoire et fluctuant d’un cheminement intérieur.