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Depuis les collines brumeuses et couvertes de pins du nord-ouest du Pacifique, Bridge City Sinners est un groupe de Bluegrass/folk punk des Appalaches à la base de banjo, ukulélé, violons, clarinette, contrebasse, ce qui leur a permis de toucher un plus vaste auditoire.

Le groupe n’est pas dans l’héritage de l’horror punk façon rockab et doo-wop, c’est vraiment dans le folk, jazz et bluegrass, cheminant dans les pas de The Dresden Dolls.

Le renouveau du ragtime, jazz de l'ère de la prohibition de la Nouvelle-Orléans, les danses Swing tel que le Lindy hop, Balboa…a augmenté la jauge. Pour autant le groupe a sorti ses disques sur le label autodidacte Flail Records, et son état d’esprit est de conter des histoires, jusqu’à lors plutôt orienté horror punk dont la chanteuse Libby Lux se délecte d’en narrer les toiles.

Bridge City Sinners c’est la version punk jazzy bluegrass de The Temple.

Le disque fonctionne comme un antidote à la réalité, une proclamation de solidarité avec ceux qui luttent contre le doute dans leur propre vie. « ‘’Break the Chain’’ est une chanson sur la recherche de l'espoir en période d'incertitude. En vieillissant, nous avons l’impression que le monde est moins noir et blanc, mais plutôt une mer de gris sans fin. C’est de là que viennent les deux premières lignes du refrain. Il y a tellement de croisées de chemins dans la vie d'une personne qu'il est difficile de savoir si le chemin que vous empruntez est le bon. Nous avons tous pris de mauvaises décisions dans le passé, avons des choses dont nous avons honte, et il est impossible de savoir en quoi les choses seraient différentes si vous aviez simplement pris l'autre chemin. La seule constante est vraiment le changement, et accepter que l’avenir sera toujours incertain rend le monde moins effrayant pour moi. Situé dans un monde en conflit, briser la chaîne fait à la fois référence à la fin de la nature cyclique de la violence et à la fin de la tourmente intérieure du doute de soi. » dixit le guitariste Michael Sinner