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HELLFEST XV ACTE II JOUR 1 : Report du Jeudi 23 juin 2022

Nous n’allons pas pour les mêmes motifs au Hellfest, puisque le festival propose plusieurs lignes de conduite, de strates, pour vivre l’évènement. On en parle comme d’un barnum pour alcoolique, un cirque, un parc d’attraction pour touristes, un purgatoire, l’apothéose de l’Entertainment, l’arène des gladiateurs, le souffle de Belzébuth, la forge de Vulcain, les ténèbres de l’acier, le nirvana. Aujourd’hui le metal est tendance au point qu’il est décliné à toutes les sauces.

Souillé par la pop, vulgarisé par des médias tendances. Les progressistes parlent d’ouverture alors que les trve contestent, et la scission est déjà consommée depuis des années. Vous pouvez en rire de toute cette suffisance de pensée recluse, de cette guéguerre d’opinion. Le Hellfest a vendu son âme au diable depuis longtemps, lequel est-ce ? Et à quel diable croyez vous vous fiez ?


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Pour le moment il fait soleil et bon, jusqu’ici tout va bien.

C’était cool PHIL CAMPBELL AND THE BASTARD SONS.

Le clan Campbell sur scène c'était des riffs qui crépitaient ardemment la sauce heavy’n’roll. Les pichets de bière volaient de partout, il n'y aura que des covers de Motörhead, en hommage et à la pérennité du mythe du groupe, et de son mentor Lemmy. Dans le pit outre les refrains repris ardemment en chœur, les circle pit tournaient à la bourrique et comme un ultime avertissement à destination des plus intrépides, deux murs se bâtissaient une réputation de fermeté aussi grasse que du ciment Portugais, et finissaient par se percuter.

Pendant que le groupe sulfatait son raw’n’roll dans le public, les anciens percolaient leur jeans en air guitar avec la même vélocité de la main qu’un parkinsonien, et ceci tout le long du concert. Je n’en revenais pas de cette fougue ! De leur jeans pendaient des filaments blanc, et leur main répétait frénétique ce même geste infernal, et démoniaque, vraiment.


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Les cadres et professions intellectuelles supérieures représentent 40 % des festivaliers. J’ai noté qu’au Hellfest, les expressions wall of death, circle pit ont remplacé les termes génériques du travail tertiaire comme Réu, N-1.

sans aucune transition avec ce qui vient d'être exprimé, c’était bel et bien la guerre dans le pit avec les Parisiens HxC de WORST DOUB.

Le groupe était recentré entre tension et surtension, la ligne du band ne se détournera jamais de cette direction, et tiendra le public dans sa poigne. Sur scène des t-shirt de Gorgoroth, Morbid Angel, Kickback et Type O Negative. Le groupe de HxC déchargeait les décibels, dans le pit c’était une chorégraphie de corps sacralisant le choc musical avec une indépendance dans l’espace qui lui était impartie, et prête à tout.


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LILI REFRAIN était seule sur scène, loop, pédale, rythmique en boucle, par strate de couches successives, tout se développait ainsi, et son chant, qui parfois était à la limite de la fausseté.

Quand elle modifiait son timbre vocal par des effets, cela m’a fait penser à l’artiste électro Leïla. J’entendais à un début de chanson le thème de l’exorciste. Le set évoluait vers la transe dark folk, le psychédélisme électro, ambient, avec quelque chose de païen, je trouve que ça tournait avec pas mal de répétition si l’on ne rentrait pas dans son trip, et même cela tendait vers le linéaire, car il n’y avait pas assez de contraste. L'italienne a pourtant réussi à séduire humblement et par sa capacité de traverser en solitaire les vagues et tempêtes émotionnelles de sa musique.


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Le duo d’Alsaciens CROWN a lancé son set avec le kick d'une batterie trop fort au début.

La musique était atmosphérique, suave, coldwave, chaude, il y avait une immersion lascive, lente et profonde à leur set. Devenu plus souple, aérien avec son metal Indus lourd de ces débuts, Crown a gagné en profondeur, et propulsa à son set une excursion où nous nous jetterons volontiers dans les eaux de feu notre ancienne peau morte, afin de danser lascivement sur les cendres obséquieuses d'une langoureuse renaissance. C'était fort et prenant, doux et capiteux, parfait pour célébrer une ténébreuse satiété d'émoi.


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La vérité dans le mouvement des planètes mettait à jour son alignement, LOS DISSIDENTES DEL SUCIO MOTEL venait balancer son univers, et c’était la spatialisation du stöner.

Leur Floyd stoner a distillé une générosité féconde aux titres de leur dernier opus « Polaris », avec une cover du « Immigrant Song » de Led Zeppelin en sus. Prière de ne plus s'abstenir c'était du gros rock ouvert à cette onde de satelliser des effluves progressives. L'homme est un être progressif, et le groupe n'hésite pas à mélanger la pâte du sludge avec du post-rock, vers un metal progressif doomy. Il me semble que ces Strasbourgeois commencent à suivre la voie de Baroness…

Parmi la populace se distingue clairement celles et ceux qui souhaitent se donner un style pour l’occaz, d’autres pour qui vivre intensément le moment demeure primordial. Il est amusant de remarquer des personnes intriguées, subjuguées par le faste, la théâtralité des lieux, des rites et de cette musique aussi violente que grandiose, aussi exténuante que remuante. Il y a des moments de fatigues où l’on voit une rêveuse, un rêveur qui ne sont plus là, plus présent, dans cet ailleurs lunaire leur apportant la faveur d’une mélancolie magique. Il y a un panel assez exhaustifs de ce que peut contenir l’ambivalence charmeuse des émotions incluses dans les disques que les groupes reproduisent sur scène, et il y a aussi ce firmament intense d’appartenir dans un temps segmentée à ce genre de prouesse qui témoigne de notre perpétuelle appartenance à l’infini. À l'intérieur du Hellfest cohabite une multitude d’êtres disparates dont la fédération abrite une bibliothèque de pensées, et tout ce que j’ai à accomplir avec mon carnet et mon stylo c’est dans lire les vapeurs pour vous en retranscrire une simple fragrance.


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C'est cool pour un concert sur Mainstage THE LAST INTERNATIONALE, ça balance un rock, blues, funk avec des paroles combatives pour les prolétaires, avec la fragmentation de la coalition contre-culturelle, un peu à la sauce AUDIOSLAVE, d'ailleurs leur album "Soul On Fire" a été produit par Tom Morello.

La nénette au chant était au top, mood Pat Benatar reload 2.0, chant sucré, présence scénique indéniable. Mention spéciale au claviériste pour son style et contraste avec le reste de la troupe. The Last International dispose d'une topographie musicale avec une pléthore de style qui se jumelait pour un concert en plein centre.


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Alexander Von Meilenwald, batteur de feu-Nagelfar est le propulseur du death tantrique de THE RUINS OF BEVERAST, et le concert fut super envoûtant, épique, avec un peu d’occultisme black metAl, le putride du death et la profondeur du doom.

Tout le tragique de l’âme faustienne sera condensé dans ce live qui sonna comme un legs de noirceur.

“J’ai besoin de poésie. Cette magie qui allège le poids des mots” Alda Merini”


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Au merch le circuit court des exposants arriment une réminiscence sociale avec les disquaires d’antan, nous sommes loin d'une plateforme virtuelle qui livre tout un fatras de sandale, sachet de soupe chinoise, CD et godemichets.

En revanche le merch officiel pour les groupes cela a été compliqué. Il est très mal situé, à côté de la mainstage 1, quand il y a foule son accès est impossible. C’est un four à chaleur tournante, thermostat 7 le premier week-end, et 4 le second.

Il y en a un autre merch officiel pour les groupes côté Hell city square. Le prix de 25 euros le moins cher pour 1 t-shirt me semble prohibitif. Au final il y a peu de groupes qui ont leurs merchs exposés, c’est assez étonnant.



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C’est avec « L’amour en rose » d’Edith Piaf en bande son que débuta le set de TRIBULATION.

C’était cool d’entendre des titres de leur excellent dernier opus "Where the Gloom Becomes Sound", mais parfois le groupe n’était pas en place, et le son n’était bon qu’à partir du troisième titre. Je ne suis pourtant pas déçu. Les phénomènes spirites se penchaient sur le cas de ces Suédois avec douceur. Leur musique danse toujours sur ce péché conscient qui fraye aux tentations du groupe Mgla, avec du glam black et des embryons soniques de Mercyfull Fate. Leur look correspond à un Kirk Hammett chez les New York Dolls, j'ai toujours aimé ce groupe, il possède une différence indéniable, tout comme son attitude , et à la fois, ils ne sont pas si bons que cela en concert.

Un touriste complètement pété regardait le groupe comme un poisson rouge dans un océan de merde agricole, alors qu'il y avait sur scène une exaltation de violence sonique pure.


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La 6 cordes a semblé en avoir 30 avec le set de JO-VAÏ !

Avec son look de vendeur de cocaïne dans un épisode de Mimai Vice, Steve Vaï a taquiné la gamme atonale et exécuté son fameux coup de vibrato. Le batteur avait des tatouages pour jouer du hardcore’n’roll, et il a brillé derrière sa rythmique, il n'a pas fait de CAP de Boulangerie comme Lars Ulrich. Le Vaï il a pris un coup de vieux, bon comme tout le monde, mais quand même, elle est loin l'époque froufrou permanentée avec David lee Roth et son hard FM décousu par les fragrances sonores de Vaï.

Steve a des doigts de pianiste, longs, fins, et toujours ce vibrato dans le son, et une énorme influence pour Santana, avec de belles couleurs dans ses compositions à tiroir. C'est quand même chiant parfois, ça tirait en longueur, en assonance. Tous les guitaristes dans le pit ont joui très fort. Après le set ça discutait sur le matériel, technicité, vélocité.

Vaï va au ravitaillement et change de guitare à chaque titre, c'est impressionnant, je me suis dit que pour réduire les coûts d'une tournée Européenne, car comme tout le monde il a vieilli et ne doit pas vendre des tonnes de disques non plus, alors le gars doit faire les trajets en fiat uno avec devant lui, un camion benne gavé de guitares.


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Au cinoche tu as un cornet de popcorn pour regarder un film, au Hellfest c’est avec un pichet de bière pour mater un groupe. Est-ce que l’homme occidental est capable de faire autre chose que tout le temps avoir un truc à ingurgiter ? Nous sommes en permanence en train de remplir un vide ?


INSOMIUM c'est du Heavy de Finlande, bien épique fort et crémeux, mais ben merde, c’est comme du roquefort quoi. Oui un peu, c'est vrai, avec son mélange folk aérien, capiteux et de cet abîme qui jouxte une crypte, voire une cave.

Le groupe a demandé pas mal de fois de participer en levant son poing pour marquer le rythme de la batterie en gueulant des AH bien barbare. Bon, tu te prêtes volontiers au jeu, pas de soucis, tu te fais glorieux, il y avait à cela des solos épiques, je sentais quand même monter un truc barbare en moi. J’avais envie de me jeter dans la neige tout nu, d’allumer un feu, et de manger un bourguignon de légumes au tofu bordel de merde. Très envie aussi de tirer sur une barbe de viking, ça me démangeait en sortant de ce set.

Je remarquais autre chose, d'essentiel, qu’est-ce que les gens aiment manger quand ils attendent et font la queue pendant un moment, après ils jubilent en mangeant.

En tout cas le public a été ravi du set d'Insomium, il y a avait une chaleur dans les applaudissements. Les choses basiques sont souvent plus appréciés de part leur simplicité de compréhension.


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On m'a toujours vendu SOLSTAFIR comme du Black metal atmosphérique, post-rock progressif post-metal, alors que c’est Sigur Ros qui a branché une distorsion.

Avec un look de hippie à faire une partie de pétanque dans les gorges du Tarn, ces Islandais joignaient le poids immense d'une langueur monotone à un volume prodigieux de volute aérienne. La nature de ce groupe est exponentielle, et son incandescence continuelle nous procure une force répulsive égale à celle attractive. Il y a un travail important sur les atmosphères, c’est quand même long à se mettre en place, puis techniquement après le set de Steve Vaï il y a une très grande disparité de vitesse, de vélocité, de couleur, et un décalage permanent. C'est difficile de passer rapidement d'un univers à un autre, il faut un temps d'adaptation, de compréhension, et de laisser aller. Pour le laisser aller, Solstafir est effervescent. C’était donc à nous de faire table rase de ce que nous avions vécu auparavant, pour se donner librement à Solstafir, il m’a fallu du temps…


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HELLOWEEN power, power, power MetOoooooool, ouiarf j’écoutais cela quand j’avais 14 ans, c’était sympathique, avec ce délire BD citrouille sur les pochettes, c’était un univers chevaleresque, avec des solis et des refrains primesautier.

C’est toujours le cas encore. J’ai regardé par nostalgie quelques titres de leur set, c’était aussi frais qu’une citrouille automnale. Mais j'étais content d'avoir procuré au petit garçon chevelu (ben ouaie) que je fus, les euphories que les Allemands avaient su susciter à l'époque de fer du collège.


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Vivifié par sa grandiloquente nature féerique et revêtue de sa robe de noces le Hellfest offre le spectacle harmonieux remplie de vie, d’intérêt et de charmes comme nul autre ailleurs, avec les cinq sens aux aguets qui ne s’en lassent jamais.

La vie n’efface rien de nos sensations nostalgiques, le Hellfest en remplit le spleen par une excitante joie, même à travers la mine décatie des vieilles gloires du heavy metal, car il s’y cache la saveur éternelle de nos émois, et l’édification de notre rebelle culture métallique, contre vent et marée.

« Ah ça ma pauv Lucette y’a bien longtemps que le strudel a viré à la pissette » j’arrivais sur cette tirade d’appellation d’origine contrôlée par les vieux de la vieille garde. Devant moi un troupeau de chaises colportait le suc d’une érudition dans le domaine où chacun se mesure la bite pour comptabiliser le nombre de concerts et de groupes observés depuis leur adolescence. Au dire du voisinage, SCORPIONS avait un venin plus mordant en 1986. Je n’ose contredire cette vérité de Lapalisse car tout ce qui n’est pas rugueux est lisse.

Les oldies du heavy et hard rock, tous ces vieux dinosaures n’avancent plus d'un pet. Très clairement nous arrivons à épuisement de toutes les forces vives restantes. C'était bien de pouvoir donner la possibilité à un tas de génération de pouvoir revivre par procuration, et de goûter à tout ce passé magnifique, fondateur, mais là, stop.

Sur scène il y a beaucoup de solidarité afin de calfeutrer les carences de chacun, et en l’occurrence de Klaus Meine, le chanteur. Toutes les chansons sont jouées en étirant le plus la partie instrumentale, et sont réadaptées à la conversion de son timbre de voix, et le rythme général est vraiment plus lent. Si ça continue dans trois ans, ils font du doom SCORPIONS. Leur titre « Zoo » j’ai cru qu’il allait durer 20 mn. Tel un idole couvrira les saisons sur leur tombe dans la pureté des voix passionnées d’un matin bleu, la pique du SCORPIONS (since 1965) s’éteignait sur la mainstage dans une fragrance de pop rock et de hard d'incontinence à s'en tirer les cheveux. Et pourtant qu'est-ce que j'ai aimé ce groupe !


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Dans le verger du Hellfest nous croquons le fruit de la connaissance avec la délectation d’un païen, à cet effet, le rite d'HEILUNG a magnifié le solstice d’été 2022

Les chants en transe évoquaient l’âge de pierre de la musique électronique, avec toute cette rythmique tribale venant développer la danse du corps, de l'âme. Le public a été conquis de vivre une expérience mystique. D’ailleurs c’est ce qui s’est passé réellement. Le viking metal c’est prier Vénus comme un païen.

Sur scène le spectacle était total, les costumes, la musique, tout était unanime dans cette communion et mettait le public dans une dimension qui n'était plus de l'ordre du spectacle.

Cela allait bien au-delà de la musique, du théâtre de rue.

Quand la tribu arriva sur scène, pendant 5 mn elle se tenait en cercle en se tenant la main. Déjà rien qu’avec cela, tu fermais ton clapet fécal de profane, car tu sentais que tu allais vivre un témoignage qui dépasse le show. Tu assistais à un rite, à une reconstitution des célébrations primitives, et cela te pénétrait dans tes gènes.

C'était fort, intense, il y avait des guerriers, les chants montaient dans la voûte, honoraient mère nature, sa violence, sa force, son incantation.

Heilug me rappelle aussi la cueillette des champignons dans les bois, ça caille (il fait froid), c’est béotien, tu tombes dans une ornière, pas grave, tu rampes, tu te refous dans les fougères, heyy à la fin, tu finis comme les guerriers d’Heilug, en un homme des bois.


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j'ai davantage accroché à ce concert d'Heilug que lors de leur dernier passage. J'étais plus en phase avec leur cérémonie initiatique, avec la sensation de pureté et de purification. Il y avait les bois, les fourrures, le cuir, l’acier, les rites, les peintures, les chants, des corps à moitié nus, cette célébration païenne que l’on retrouve sur le site avec ce feu de la st jean. D’ailleurs si l’inspection du travail passe et qu’elle voit les gaziers torse nu sans gant, en basket en train de dépiauter des palettes bois avec des pointes qui dépassent de partout, pour les balancer dans un caisson de fer en feu, avec le vent qui égrène les braises partout, j’aimerais bien voir la tête de l’inspecteur.


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JERRY CANTRELL c'est la force brute du grunge, la profondeur du blues et l'incandescence de la folk, c'est une beauté vive entre riffs lourds et balades lacrymales.


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Le concert a été somptueux, superbe, parfait, c’était un moment de quiétude sombre, capable de soulever une vague de tumulte émotionnel et d’araser en écueil chaque mélodie imparable.

Mon pote Waz nous a indiqué que pour lui c’est le Mc Cartney du heavy rock. Heyyyy

je comprends et valide totalement son affirmation. Tant Cantrell magnifie l’art de la composition avec une singularité, force, songwriting, et une magie mélodique hors-norme.

Nous n’avions plus de voix après avoir gueulé sur chaque titre. Le vestige qu'il provoqua était un vertige nostalgique, mille doigts invoquaient une divinité dans une union d’Enfer, de Purgatoire, et de Paradis.

C’est déconcertant quand un athée découvre que sous ses propres paupières, Dieu a toujours existé, et il se nomme Jerry Cantrell.


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Les comportements sociaux et émotionnels des êtres humains sont étranges, ils réagissent à des stimuli éducatifs et des émois profondément enfouies. Le plus étourdissant c’est qu’ils se réunissent tous dans la musique. Avec elle c'est la possibilité de (re)connecter à soi-même et aux autres. C’est l’unification d’un même mouvement, englobant les gens, les vécus, les croyances, les philosophies, les cultures, les joies, les peurs, les peines, les amours… Il s'agit là du pouvoir de croire en une vibration musicale, multiple, toujours ascensionnelle, en ayant soif dans la créativité, dans une liberté totale de conscience, sans jugement. Même si cela peut parfois tendre et prétendre à nous guider, à nous aveugler, la vibration musicale est un appel lointain avec soi.

FIN


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