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Le second opus de Saint Agnes est une introspection sur un monde des laissé.es pour compte, il est étanché d’une soif chaotique d’expurger le punk avec la pop punk Nu metal, nonobstant morgue et folie expiatoire. L'éclat de leur musique pimpée assombrisse des rêves qui se sont noyés.

La furie se nomme Saint Agnes, tête chercheuse de fiel ininterrompu composé de Jon James Tufnell, de Kitty A. Austen et de leur nouveau bassiste se nomme Ryan Brown. Le trio entretient la poudre, l’électro-choc, bestial, acide d’une version 2.0 de The Prodigy Nine Inch Nailisé avec des grumeaux nu-metal grungy de Marylin Hole Manson et du miel pops de Machine Gun Kelly.

Inégal dans sa longueur l’album déploie son esthétique, son patchwork contemporain dont la chanteuse Kitty le décrit comme « Un disque pour les outsiders, les vaincus, les écrasés. Nous sommes peut-être brisés, mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas entiers. Bloodsuckers pour toujours, Saint Agnes pour toujours ».

Le groupe fait naître dans sa caverne la lumière et l'ombre se dissout peu à peu. « Si tu écris terril ou crassier, ça t’évite de taper « désespoir existentiel morbide ». Meg Mason Jim Morrison Évidemment Martha.