Le leader des FLYING DONUTS Jérémie Dalstein, sort sous son nom un 45 tours 3 titres aux accents power-pop grungien.
On combat ses démons avec ses propres armes, et celles de Jérémie Dalstein trouvent leur résonnance dans la musique. Intitulé "High Anxiety" via Kicking Records est un antidote, une affirmation offensive thérapeutique à la dépression que Jérémie a subi (et vaincu je l'espère pour lui), avec l'aide de son frère Benjamin à la batterie et Julien de Billy Gaz Station à la basse, Jérémie prend sa guitare et le chant pour ce power trio où l'on retrouve les accents soniques de Therapy, justement comme un palliatif, où les chocs, collisions façon Pixies ressortent à l'encre d'une aube, sans jamais se retourner comme Orphée qui obtient de l’Hadès que celle qu’il aime (Eurydice) et qu’il est venu chercher, lui soit rendue, à la seule condition qu’il ne pose sur elle aucun regard avant d’être sorti du monde des Enfers, « sinon, la faveur sera sans effet ».
Jérémie se méfie de la nuit sombre dans laquelle l'on se perd, et tel un saule pleureur sanglote les nerfs à vif dans une longue extase, et traine ses sombres rameaux de marbres dans une noirceur enveloppée. Il répand ses longs cils, sa mélancolie surannée, sa chaleur de Sicile que ce joaillier d’émeraude couvre d’une splendeur sans pareille dans ces contrées brumeuses torréfiées de merveille.
"Ce projet éphémère, couché sur support physique pour ne jamais oublier, est en train de muter en quatuor all star band." Selon l'illustre rock critic Gui De Champi.