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Formé en 2017 et basé à Angers, composé des frères Etienne et Camille Belin membres de Daria et LANE, toujours sur le label Nineteen Something, ce second album de Do Not Machine imprime son majestueux indie rock-emo des années 90/2000 avec un mood Second Rate, Sensefield, Jawbox, et ce shoegaze grüngy.crunchy avec Torche, Asg, Thugs.

D’abord il y a cette distance de contraste heavy/emo qui n’en est pas une, bien au contraire, puisqu’elle offre un nuancier mélodique et mélancolique à bonne distance, avec le bon équilibre pour une fièvre capiteuse, et sa mesure d’absorption délicate. Il y a aussi cette impression d’atmosphère brumeuse, lente et latente, avec une force vive rythmique. De ce mélange homogène les textures musicales déposent dans ce satin racé la douceur d’une fièvre mélancolique, sillonnant par bien des impacts, percussions, desseins, extensions, post-rock, emorock, shoegaze, grunge, rock indie, post-punk.

« Celebrations of the End » est un disque de lumière comme flamboie les feuilles d’or de l’automne, avec le cri d’un cœur dans le désert, exsudant une violence sonique dans l’éther, outrageusement divin  !