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L’OMBRA est un quatuor originaire de Chambéry ayant sorti un premier EP éponyme publié en 2019, il poursuit son aventure avec « Soli » premier long format.

Produit par L’Ombra et Puzzle Prod, le groupe est composé d’Antoine Judet, Pierre Chamot, Paul Virton-Lavorel et de Giulia Romanelli, expatriée italienne (originaire du coté de Mondovi) avec la dualité d’un chant en Français et Italien. En apport il y a le trio vocal « Ascolta » sur le titre Nonni (projet auquel par_cipe Giulia).

« Soli » pour « seuls » mais aussi « soleils » (traductions italiennes de « soli »), car L’Ombra cultive l’ombre et la lumière et récolte l’éclat de sa singularité.

L’instrumentation rock progressive trouve les profondeurs et les voies aériennes à travers le trio guitare, batterie, basse-fretless, puise tour à tour dans des embruns sophistiqués et des amarres ténébreuses. C’est un rock « clair-obscur » dialoguant dans la cinématographie musicale de Radiohead, David Bowie, poursuivant les rites de Magma dans les pas ouatés de Françoiz Brrr, des domaines dissonants chers à Dominique A, la théâtralité de Gérard Manset et sa poésie en filigrane. Parce qu’Ombra raconte des histoires en musique et le chant navigue dans l’intime, et se partage entre le français et l’italien, avec des paroles mises à nus comme de vraies choses. Le groupe trouve le chemin d’une vérité perçue dans une irruption de l’imaginaire dans le domaine du réel.

« Comme certains musiciens, le fait de ne pas chanter dans sa langue maternelle peut avoir un côté pratique. On s’affranchit de certains complexes, de certaines limites… Je suis parfaitement bilingue, mais le chant français, c’est presque une astuce. Mais je reviens souvent à l’italien, qui a un côté plus énergique/dynamique. Je trouve qu'écrire dans une langue qui n'est pas la sienne impose une certaine "pureté" et "simplicité"...Avec le français je raconte plus des histoires d'autres personnes (« Pas à pas », « Maman », « L'hirondelle » et avec l'italien je raconte plus des choses plus personnelles (« Soli I » et « Soli II », « Amigdala »). Peut-être vous trouverez aussi que les textes que j'écris en français sont des textes pas forcément écrits de la même manière qu'une française le ferait... Pour l’anecdote, lors de mes premières auditions quand je cherchais un projet musical, je refusais de chanter en italien ! » Dixit Giulia


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