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Albi, Vendredi 17 Mars 2023 Voltage, la soirée s’annonce « Fire Walks With Me »,

Dans ma tanière je suis un chasseur acharné d'indices, un paranoïaque romantique, qui réfléchit en donnant un sens à tout. En public je dépoussière et décris le pétrissage que les humains façonnent en attitude, altitude, aptitude, suivant les diverses répliques de tremblements d’âme et de contre-coups émotionnel recueillis.

La sortie se déroule avec Junk et sa nouvelle vision infra-rouge qui fonctionne comme un lapin qui a la myxomatose, de sa compagne Vaia, de la photographe Samantha et de oim.

Cela faisait un bail, alors bienheureux de retrouver la bande d'Albi, les coupaiiiiiiiiiings, l’Xtremfamily !

Mais PAS trop le temps de papoter car déjà les déprestifs de Ben&Fist récurent la casserole de leur punk rock très cool et neurasthénique, foisonnant dans leurs lyrics ces traces de vie récurrentes que le fond de la poêle existentielle en laisse apparaître les stigmates.

Leur musicalité démontre brillamment tous les bienfaits explosifs du punk rock, avec une guitare punk matheuse, des lignes de basse agile et la furie de rythmes enlevés. Cela fait pas mal de fois que nous les voyons en live, et avec le temps le groupe a accentué une aisance scénique pour manier cet état de fête et d’énergie, tout en accouplant un zeste d’émotion mélancolique derrière.

Le trio sait catapulter un embonpoint rageur dans ses fêlures sensibles, fissures de la vie, c'est un peu comme diluer du pastis dans de l'eau, ça passe mieux. Le groupe donne une nouvelle vie à ces titres en concert, il en fait des fleurs avec la constellation des cœurs, des fruits avec la brume du macadam, et de son explosion sonique glousse malice, rage et compassion. « Rien n'est grave » leur dernier opus en est un bouquet fleuri.

Ben&Fist appose à sa maturité d’exécution cette sagesse que l’âge apporte avec une aisance cool à son ivresse mélancolie. “Personne n’est jamais trop vieux pour rêver. Et les rêves ne vieillissent jamais.” Lucy Maud Montgomery


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« Les voyages forment la jeunesse. » est une expression courante, pourtant le tourisme de masse est composé essentiellement de personnes âgées. Cela signifie-t-il qu’une seconde jeunesse s’offre à nous au moment de la libération du retraité ? Ahahah ! Le 49,3 vient de pousser mamie dans les ronces et les orties...Et après ?

DE TOUTE FA9ON 3VOUS ËTES TOUS DES CONNARDS3 DIXIT POESIE ZERO

SUR SCENE ? CE DEVELOPPEUR DE CONCEPT A EU LA BRILLANTE ID2E DE FAIRE TOURNICOTER PENS2E ANARCHISTE DE PRISUNIC AVEC UN PUNK QUI DOIT AUTANT 0 BOUCHERIE PRODUCTION ? METAL URBAIN ? GOGOL PREMIER ? STUPEFLIP ? JEAN YANNE ? QUE MAITRE GIMS.

POUR LE RESTE CE THEÄTRE DE RUE A EXPLOS2 LES POTARDS DE SA CABOURDISE AVEC SA FORMULE POWER TRIO VIVAGEL/UN GUITARISTE AUX RIFFS PUNK KEUPON ? UN MONSIEUR LOYAL EN FOND DE COURT ET UN MC AKA JEAN6PIERRE BACRI EN CHARLES BRONSON DU LYRICS.

Faisant de cette citation de Jean Yanne "Chaque fois qu'on peut dire quelque chose en quatre mots, c'est pas la peine de s'étaler." l'aboutissement de leur impact, Poésie Zero est très appréciable en concert, il vous gueule dessus et s’en branle constamment. Leur set est composé par des courroux condescendant où le public rejoint avec la délectation du masochiste les diatribes furibardes du trio. Le jeu de scène est un jeu de rôle, et le public une bête à corne qu'il faut laisse paître jusqu'à ce qu'il patauge dans sa bière. Qu'importe l'horizon d'où tu viens, que tu sois iroquois, comanches, rapetous, je-m'en-foutiste quinquagénaires fans de Pelforth, punkers 2.0 adpete du sk8 ou de la trottinette électrique, etc...C'est à l'unisson du viandox sonique de POESIE ZERO que le pit a renversé davantage de verre en plastique de houblon chaud que dans tout le territoire Irlandais pour fêter la Saint Patrick au même moment.

AVEC SES TITRES CLASSIQUES COMME 3COUPE DU MONDE DE POGO3 ? 3ANARCHIE3 ? 3CRS3 ? LE GROUPE D2ROULE SA PANOPLIE DE COUSSIN PETEUR ? MAIS C4EST AVEC SES NOUVEAUX 3BLACK BLOC DANS LE CLUB3 QUE LE SISGENRE SONIQUE DU TRIO Y TROUVE UNE PLACE CONTEMPORAINE ? ET CETTE ORIENTATION MUSICALE REDONNE DU BOOST A UNE CARRI7RE DIGNE DE CELLE DE4HERBERT L2ONARD.

POESIE ZERO libère un espace où l'autorité n'a absolument plus aucune importance ? et où le crétinisme fait loi et foi.

MERCI LES PUNKS ET


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Le label Kicking Records accueil un nouveau stagiaire de 3ème, son nom : Frère ; prénom Kévin ( il aurait dû s'appeler Jacques, c'est dommage) ; jeune paybassol de Perpignan avec la tronche à Francis Cabrel sur l'album "Carte Postale", et une crème catalane à l'intérieur. Bienvenue à Frère Kévin dans le grand cirque du rock'n'roll à moustache. Il fait de la synthwaVe (oui toujours à moustache) dans Unwind The Sky.

Les Burnings Heads ont attaqué la scène pied au plancher.

Premier constat c’est que le Suédois est reparti, c'est une nouvelle mouture sonique avec un nouveau guitariste rythmique qui se présente.

Les grands frères du punk connaissent une nouvelle jeunesse et leur dernier superbe album « Torches Of Freedom » via Kicking Records/Opposite Prod est de ce qui compte. C'est cool que leur musique poursuive dans son sillage les émulsions du punk rock.

Le public a chapeauté dans ces soirs d'embruns entre crépuscule d'ataraxie et d’ivresse, cette effervescence où les Burning nous mènent en altitude, et dans ce nuage électrique de soi, comme allégé de tout.

Les Burning nous mèneront par les voies mystérieuses des plus grands, entre les plis du temps, des grèves et des colères, où leurs compositions viennent comme un nouveau venu, mais d’un ancien temps. Comme transporté avec leur adage less is more qui façonne toute une vitalité et permet l'endurance. Tout est habité par une sève, par un glissement, une faille obstinée, fragile et perdue. Le set prend racine et les styles musicaux ne sont plus ceux disparus, mais une nouvelle gestuelle prompte à faire sursauter, à émouvoir, encore, toujours. L'on sait entendre surgir dans chaque riff, chaque battement et chant, les voix en vigueur emportant dans leur orage les rages et précipitées soniques, des Clash, Buzzcocks, The Adolescents. Radio Birman, The Saints, Hard-ons, Lee Scratch Perry, Black Flag, The Stooges, Bob Marley, Ramones, Dead K, Toots & The Maytals, etc...L'anthropophagie musicale du groupe évite funérailles et sépulture, elle est l'émulsion de son crossover musical, de sa digestion à sa dissipation fumeuse. Même si ce soir-là l'impact est différent, le battement du cœur de leur musique suit le rythme précipité de la rage, où le groupe gratte en surface et trouve de la magie à griffer sous ses ongles. Les Burnings Heads ont une énergie qui leur est propre, ils font partie des boss !

Clapou, clapou ! vamos a casa.

Vous pouvez retrouver les photos de Samantha de cette soirée via notre page FB du WBZ.


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LA SUITE avec !!!Albi, Samedi 18 Mars 2023 Décibel, la soirée s’annonce « L'Essayer C'Est L'Adopter  »,

Pollux asso fête 23 ans de création, de partage, de zguenitude, 23 années d’électricité scénique, d’émancipation sociale, d’explosion sonique. Il y a une émulation derrière ces personnes capables de mettre des idées en action, de fédérer des projets et de les pérenniser. Rien n’a jamais été simple mais tout c’est accompli. Il a fallu recevoir les coups, refermer les blessures, cicatriser en indulgence et compréhension. Ce n’est pas dans leur gêne d’être haineux, revanchard, envieux. L’action et l’envie ont toujours et restent le moteur de Pollux, et sa douce fraternité a solidarisé une émulsion de dessein, jusqu’à dessiner des ébauches, une fresque, des portraits, une représentation, jusqu’à transcender son épopée.

Pollux n’est jamais dans l’apparence. Le cœur de ses intentions fonctionne avec et dans l’aventure humaine. L’humanisme demeure le fondement de leur intention créatrice.

L’erreur est humaine et Pollux est humain. L’association a grandi, s’est transformé, bouleversé, a muté, parfois clopiné, vagabondé pour mieux ressentir, évalué avant de se renouveler. Compris avant de rectifier. Elle s’est toujours dépassée pour s’améliorer et a développé une maturité évolutive, dans le tempo des personnes qui ont véhiculées, engendrées et procrées l’aventure, engendrer l’avenir, et elles se sont toutes éduquées à la fraternité.

Si le terme « zguen » est un fourre-tout linguistique, c’est avant tout l’esprit d’une flamme que Pollux a bâti autour de la chaleur humaine, d’une énergie de passeur et d’électron libre. Validant ce front commun et cette libération d’énergie de compétence, pour propulser l’association à investir leur temps dans l’endurance et la résistance, à véhiculer des valeurs plutôt que de la valeur.

Faites en sorte d’être le plus bel habitant dans le cœur d’action de Pollux, ces personnes façonnent et donnent, vous avez les pansements dont son cœur a besoin.

L’Xtremefest 2023 fera date, puisque le festival célèbre ses 10 ans. Il se transforme et se réincarne avec son cœur. Ce n’est pas avoir qui importe mais être, et l’Xtremfamily sait féconder ces instants de liesse dans son manifeste. Le festival se déplace de lieu mais reste sur le site de Cap Découverte. La configuration évolue, l’équipe a concocté une rénovation, métamorphose et bouleversement, ça va être très réjouissant, l’événement se mue en un programme volumineux et toujours avec ce cool & fun.

Je vous conseille d'aller sur leur site web pour de plus amples informations et renseignements : XTREMEFEST


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Reprenez le contrôle afin que votre passage sur Terre ne ressemble pas à un mauvais épisode des Feux de l’amour, venez à l’Xtrmefest !


Rentrons dans le vif du sujet du soir, avec pour débuter le débat prolixe en mandale sonique, le vent frais de la coté Océane qui nous a chatouillé les esgourdes quand The Dead Krazukies a commencé à pousser les meubles.

C'était un grain de verre pillé dans la gorge de la chanteuse Maider, entre Hole, Suzie Moon et Brody Dalle, et un punk mélo dans la veine de Pennywise, Rise Against, Anti-Flag et Bad Religion pour en propulser la semence. Dans le pit le dirlo avait convoqué Monsieur patate et sa pluie de torgnole, ça secouait déjà le plumard et les vertèbres. Le groupe basquo-landais déroulait ses mélodies avec punch et la sympathie de leur dernier album « Icarus ». Des ohohohoh crépitaient leur refrain, le public suivait en galopant derrière, la belle voix de la chanteuse soulignait d’autant plus le côté mélodique, le riffing et la rythmique attaquaient sans que quiconque ne pense à freiner les assauts. Le set s'est déroulé sans accroc, et avec une belle fricassée de rognons dans le pit.

Dirty Fonzy n’était pas venu faire une pétanque sur la plage de Cap Découverte, le régional de l’étape était dans son jardin à Albi, dans son pré carré même.


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Le public attendait la foudre, et la salle de l’Athanor se mettra en flamme en moins de 2 secondes. Y’avait un gars, au gabarit taillé pour bouffer un hectare de viande haché avec du Benco au ptit dej, en train de se retenir pendant les deux premiers morceaux avec une sérénité crispée à côté de sa copine. La sève et le taux d’adrénaline sont montés super vite et le public tutoyait les cimes dans la liesse. Le gars au gabarit de charcuterie de montagne est allé remuer du coustillous dans le pit, il s’est fait monter dessus par des gonzesses pubères et des jeunes gars avec 3 poils sur la moustache, et le gars était PTDR comme un jneus de 17 ans. Dirty Fonzy a appuyé sur la pédale d’accélérateur avec ses titres catchy et qui font mouche, la truite était ferrée, elle se débattait dans un remue-ménage sauvage et finissait dans la besace.

Calibrés pour un show de punker effervescent, les Dirty amenaient la soirée à côté d’une chaudière, la température pouvait décoller le papier-peint avec cette musique radioactive, heyyyy t’avais plutôt intérêt à avoir des comprimés d’iodes et une tenue étanche, sinon tu pouvais aller à Tchernobyl ramasser des champi. Un gars d'une trentaine d'année avait amené un handicapé mental en fauteuil roulant, il l'a gentiment calé derrière les barrières côté droit, car il n'y avait pas de crash barrière (oldschool), puis il est allé se secouer les puces dans le pit, et pendant tout ce temps le groupe s'est mis en mode machine à laver qui essore. A un moment le gazier dans le fauteil se lève..Oh putaiiiiiin c'est Lourdes Pollux?!? Puis il tire la langue et mime un riffing de air guitar avec une ambiance à la Ricky Martin quand faut sortir le classique Un Dos Tres mais en anglais.

Tout aussi unique et forcément touchant, à la fin il y a la plus jeune des bénévoles de Pollux a été invitée sur scène pour partager son aniv et ce moment de communion avec le dernier titre des Dirty « My baby left me for a Dirty Fonzy ». Rappelant une fois encore que les membres de Pollux et l’Xtremefamily sont là pour mettre tout le monde en avant, dans cette synergie/énergie bienveillante, cool & fun, et surtout efficace.


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Nous en arrivions au clou du pestacle...

Puisque la horde des $heriff s’est pointée avec ses éperons de Montpellier et derrière elle du gaz, la flamme et l’essence d’un punk inflammable.

Dès le premier riff toutes les générations présentes se sont mises en tas de pue dans le pit, à attiser cette ambiance à brûler des pneus avec les dockers et se coller des pralines de première ligne dès le moindre maul. Bang! C’était la Pagaille générale avec les deux doigts dans la prise et Du poudron et des glumes.

Les titres des $heriff sont repris en chœur et fournaise. Est ce qu'il faisait chaud ? Et bennnnnn il n’y avait que de l’eau bouillante pour éteindre en fait. Dans le pli des vagues de la houle la mèche d’un iroquois était éteinte dans les cris abstraits de la foule, et la verticalité de certains corps rageurs émanaient au-dessus des vagues en mode surfique. Je me suis dit que si les gens tordus infligent à leur corps la torsion de leur mental, apparemment ce soir-là il y avait un pâque de contorsionnistes.

Il faut dire que les punks, les pounks, etc...Célébraient ce punk français venu des 80’s, dernier mohicans des limbes d’une épopée. Le colt encore chaud, dans cet abîme peuplée de fantômes qui flamboient dans le creux du fer, les $heriff menaient la danse et un public à étourdir. Le groupe enchaînait un répertoire de folie, saccageait le pit en feu de sa salve punchy sonique. Nous venions à peine de reprendre notre souffle après les Dirty Fonzy que les $heriff nous ont littéralement laminaient. Nous y sommes…Oui au paradis, Nardinamouk, où elles sont ces foutues 72 vierges ?

Quel set de rage, de joie furibarde, comme beaucoup, quand le groupe a quitté le saloon, je restais groggy dans les bras de calamine de la horde des $heriff.

Sachez aussi que le label de musique KICKING RECORDS poursuit sa légende avec une tournée de géant pour 2024, je ne peux pas en dire davantage, et aussi des disques et autres passionnantes frivolités dont il a le secret...Et que Pollux et l'Xtremefest se joignent pour un gros concert dans la Ville de Castres avec la salle du Bolegason en juin 2023, et là ça va chier du feuuuuuuuuuuuuu, alors chausse tes crampons, tu as quelques mois pour t'entrainer dans le pit avant de crever de bonheur.


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Les photos du Kickings fest #28 par Accès Crash Barrière sont sur sa page FB.

Merci à Monsieur Cu!, l'Xtremefamily, Pollux Asso, Ben&Fist, Poésie Zéro, Burning Heads, The Dead Krazukies, Dirty Fonzy, les $heriff, Vaia & Junk, Samantha, Jean-phi & Louane, aux kiicking festers, punkers, hardcoreux et metalleux !!


La nuit couchait ses oripeaux dans ce bain de sueur, des yeux encore brillants des étoiles des $heriff parcourraient dans les rues Albigeoises cette plénitude des corps repus, afin de retourner à la casbah avec tous les rhoyas, cheh !