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Si votre corps défendant apprécie de se faire titiller par la percussion crossover et hybride du grunge en version indus, alors le trio HORSKH composé de Bastien Hennaut (Chant, machines, guitare), Jordan Daverio (Machines, guitare, backing vocals live) et de Briou (Batterie), sollicitera chez vous une hydrocution sonique absolument folle.

Pour se faire le groupe étend dans ses vibrations les combustions stroboscopiques qu’elle a partagé sur scène avec Perturbator, Health, Ministry, Igorrr, Carpenter Brut. Vous retrouverez donc les pulsations anxiogènes de l’indus, sa froideur viciée dans son implacable béton brut, avec le terreau sombre du grunge et de son impulsion dévastatrice. Ce troisième album millimétrée en 11 titres pour une durée succincte de 31 min 06 a été mixé et masterisé par Thibault Chaumont au Deviant Lab Studio (Carpenter Brut, Igorrr, Mass Hysteria, etc.). De cette abrasion musicale pour sortir des ornières d’un futur sonore qu’on nous compile entre tradition et mixtion létale, le duo balance sa crème inattendue avec quatre singles d’ores et déjà disponibles : “Interface”, “Tension”, “Body Building” et “Turbine ON”. À propos du titre “Interface” : "Ce titre évoque notre rapport aux interfaces numériques. Smartphones, réseaux sociaux, applications multiples pour chaque action du quotidien, le narrateur/chanteur se met ici à la place d'une intelligence artificielle qui parle à l'humain. Cette I.A tente de l'apprivoiser avec des notifications en le déculpabilisant etc. Comme généralement dans les lyrics d'HORSKH, le sens est ouvert. L'aspect futuriste est accentué par l'univers très dark du clip et l'utilisation d'éléments 3D."



À propos de “Tension” : ""Tension" évoque une recherche d'équilibre entre différentes forces, différents états parfois opposés. Musicalement, c'est une version sous amphétamine d'un Nirvana passé à la sauce industrielle. Le morceau est marqué par une alternance entre des refrains très violents et des couplets mélodiques avec des textures électroniques et planantes. Il y a aussi cette idée de chercher à avancer face à un monde et des éléments en perpétuel changement, fait d'embuches et de contradictions. Il parle donc de sensations, de ressentis sans être linéaire ou même binaire dans l'approche de l'écriture. On pourrait comparer les paroles à l'univers de David Lynch, avec des images qui se suivent et qui semblent parfois absurdes, ou tout droit sorties d'un rêve."



À propos de “Body Building” : "Ce morceau évoque un corps en construction qui tente des choses, qui essaie de se surpasser. Il renvoie aux étapes pour se construire soit même mentalement et physiquement, modifier son apparence, ses habitudes, ses envies et certaines fois contre les idées reçues, la société, sa famille etc…Bien sûr, il est question du muscle et de l'apparence, qui est au cœur de notre époque, notamment dû à l'importance des réseaux sociaux et à l'image qu'on y renvoie. Mais il y a aussi l'idée de transition entre différents états. "Body Building" évoque donc la vie, son maintien et ses mutations."



À propos de “Turbine ON” : "Ce titre est un des plus puissants de HORSKH. La turbine rappelle l'univers indus du groupe et est une métaphore pour inciter à aller de l'avant, dans un contexte et un environnement actuel qui semblent en destruction. Malgré la désillusion, et la vision d'une fin imminente, nous sommes vivants, donc avançons et faisons ce qui est en notre pouvoir pour créer et "mettre en fonctionnement" nos corps, nos esprits, nos âmes.."