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Bruce Dickinson est le chanteur emblématique de la vierge de fer, il a grandi avec le rock progressif dans les mirettes tout autant dans les cages à miel. Depuis, ses créations sont empruntées des ces accointances, et aussi dans son chant. Bruce conte des histoires, les fait vivre avec un lyrisme théâtral hors pair.

Ce Heavy Metal prog se déploie pour établir l’édifice « The Mandrake Project » en 10 titres immersifs et envoûtants, où son comparse Roy Z déploie des solos somptueux, diaboliques. Son dernier album « Tyranny of Souls » antérieur de 19 ans semble forcément très loin, l’on s’imagine que depuis il a su bâtir un édifice. Effectivement nous arrimons dans l’exploration épique de la mythologie de Dickinson. Entre Black Sabbath pour la profondeur, Deep Purple pour l’assise progressive, Pink Floyd pour l’évanescence ouatée, "The Mandrake Project" parle de magie et de résurrection pour un heavy mature et alambiqué au grain imagé du chant typique de Bruce Dickinson. L’opus est considéré par beaucoup comme une œuvre primordiale de sa carrière, il est vrai que c’est un bel ouvrage, dense, capiteux, accrocheur, parfois chiant aussi, mais le conte est garanti.

La patine Maidenesque se libelle avec le titre "Eternity Has Failed", que l’on retrouve sur l’album d’IRON MAIDEN « The Book Of Souls » de 2015 sous le sobriquet "If Eternity Should Fail", ici dans sa version Dickisonienne.

Bon concept album, c’est de la prog, dans lequel tu passes du bon temps avec ce livre-disque à écouter Bruce raconte l’épopée, et si tu es gourmand.e à un travail de recherche/synthèse sur les différents clin d‘œil qu’il a disséminé.


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