XTREMEFEST - Dimanche 04/08/2019


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Merde, le réveil n'a pas sonné !


Ah mazette je ne peux pas le croire,,,l’excuse bidon...Nan, franchement, le crew du W.B.Z est humain, et on était tous aussi crevés qu'un vieux pneu de brouette. Bien entendu que l'on a les glandes, surtout que Jodie Faster et Krav Boca ont apparemment mis les bouchés double et incendiés les gaziers autour de la X Cage. Les Xtremefesteurs.euses s'en souviennent encore...


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Le pop punk power rock emo de LOST LOVE a incendié nos petits cœurs d'une tendresse infinie. Parce qu'avec son chant sucré, ses mélodies émotionnelles, le groupe a trouvé la brèche pour y remplir ce manque d'affection que tout le monde possède. Leur concert était fluide, dans une détente de bar concert, sans chichi, tout simplement frais, à la cool, avec cette part de fun. Pas trop de monde, c’est le dernier jour et la fatigue se fait sentir.



Ahhhhhhhh les cousins de Montréal, c'est toute une vieille histoire de fraternité inégalable. C'est coOol que chaque année il y ait au moins un groupe Québécois à l'Xtremefest. Till de Guerilla Poubelle était à la guitare en replacement du second guitariste rentré précipitamment au Canada.

Un truc encore plus cool, et ce n'était pas prévue, ça s'est effectué à l'arrache, près de leur merch, aussi impromptu que sympathique, retrouvez Guilhem Benard, le bassiste/chanteur/compositeur de Lost Love en ITW.




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Je ne sais plus qui a dit que La jeunesse est le temps de la stupidité exaltée, mais il a jamais vu un concert de PEARS.

Saperlipopette, le chanteur ressemble de visage à un mix de l’acteur Denis Lavant et de Steph du fanzine Rad Party et du groupe Crippled Old Farts. Il a l’élasticité scénique de l’iguane (Iggy Pop) aussi. Avec un style de punk âpre et rêche, le groupe a solidement ouvert les veines à une musique dont on retrouve les bouts de verre du côté des Stooges, Poison Idea, Black Flag, et un truc mélo à Pennywise. Ce groupe a écrémé un nombre imposant de bassiste, donc je ne me focalise pas trop dessus, c'est stupide, oui je sais, ceci dit c'est mon côté punk, comme celui de Zach Quinn le chanteur, avec ses mimiques et son engagement scénique. C'était un set de furieux et intense pour ce band de la Nouvelle-Orléans (NOLA°), et second passage dans le trou minier.

Toujours avec le label Fat Wreck Chords, leur dernier album est un split avec le band Direct Hit, intitulé « Human Movement », sans chercher à amoindrir, pas plus qu'a métamorphosé leur musak, Pears élabore comme sur scène un état d'esprit frontal et assez brut de décoffrage. C'est ce qui attire en premier, ce côté sauvage, impulsif, que l'on entend dans leur punk sans problème, puis vient cet esprit baroudeur et frondeur, avec cette saleté dans le son, quelque chose d'ancien et d'oldchool qui se vivifie ardemment sur scène.

Je ne sais toujours pas pourquoi je confonds Pears avec Clowns ?




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Les taxidermistes du rock figent le bordel avec un arôme de poussière. Ce n’est pas que ce soit sans vie, ni mortel, on est juste embarrassé comme une mamie qui pleure devant son petit chien empaillé.

C'est peu ou prou ce que j'ai ressenti devant THE DOPAMINES de Cincinniti, de Cincintati, sapristi ce n'est pas facile à dire, Cincinnati, ah si.

Leur pop punk rock mélodique fut servi avec des morceaux de sucre mélodique et des vannes entre les morceaux qui tombent à l’eau. Du genre « Heyyyyy, ce soir il y a les Toy Dolls » alors qu’ils étaient la veille. Plouf ! Va chercher au fond du lac.

Les chœurs étaient très cool par contre, vraiment dans cette fluidité qui fait tout le zeste du style. Après c'est agréable, on tapote du pied peinard, bon, le moment est agréable (ouille répétition, c’est quand tu ne sais pas quoi dire d’autre en fait), on va pas chier dessus trois plombes non plus, parce que les gaziers avaient un peu la tête ailleurs je dirais. Ils avaient bu des coups au goulot avant de monter sur scène, et même pendant le show, mais comme ils sont Américouains ils font le job, sans problème. Ça papote sur scène comme des filles un soir de match de foot, puis ça vante les mérites du Gin, enfin du hard Gin exactement. Un sXe ne fait pas la différence à part que cette obsession alcoolisée est lancinante pour employer un euphémisme, et le set est passé avec la même passion qu'un lundi soir de Novembre.



Ils reviennent pour une dernière, A cappella, sur une histoire de consanguinité commune à une chanson paillarde. Le sXe que je suis estime comme il se doit cet esprit festif à la Patrick Sébastien.


Dictature festive

Moi : ‘’Sus à la dictature festive, le tourner des serviettes, je suis contre.’’

Toi : Ah le rabat-joie gougnafier de sa mère

Moi : ‘’Heyyyyy mais cela n'a rien avoir avec ma génitrice.’

D'ailleurs à chier sur la gueule avec votre réseau social.com, allez plutôt sur Brizzly.com, c'est comme des chiottes publiques, tu chies ta phase de mépris et la chasse évacue ton purin de suite, tout disparaît sans faire chier personne. Cool Non ?


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BIRDS IN ROW a été l'unique band du fest à avoir des atmosphères aussi contrastées, avec une telle intensité (calme et tempête).

Gratter la noirceur de l’âme pour y trouver la puissance de la quiétude. Faire tonner les brisures émotionnelles.  Appesantir les doutes pour planter à même la chair de l’amertume. Puiser dans l’affect et rugir le fiel du crépuscule de l’âme jusqu’à l’aurore d’une vérité intimiste. Birds In Row c'est tout cela à la fois.

C'était chaud, doux, pur. Mon seul regret du festival, ne pas avoir eu la possibilité d'interviewer le groupe, c'était prévue mais leur retard sur le site à engendrer la suppression de celle-ci. De plus l'album solo du chanteur/guitariste de B.I.R « whatever it takes » est tout simplement une merveille.

Quentin Sauvé a complètement compris qu'il faut dire les choses secrètes du cœur, après il est trop tard.  




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Les coupains des punks, GUERILLA POUBELLE, sont venus foutre le bordel avec la flamme, et toujours une intelligence fiévreuse à élever le débat sur les bases des liberté communes et les valeurs D.I.Y. Le set était forcément cool, tip top comme on disait dans les 90's.

Le public s’est abreuvé à la source de GxP, c’est sa génération, plus de 20 piges d’existence, le groupe parle désormais à tout le monde. Le public est dedans, à balle, c’est fun, précieux.

Le dernier titre c’était l’immense « Prévert, Kosma, Paris » avec en renfort Olive de Justin(e) et Mathieu (Lame Shot) aux guitares, et Till uniquement au chant se faisant porter par le public pour le refrain final. A cet instant précis il y a une incroyable connexion, on la sent forte, puissante et belle. J'ai toujours perçu la fragilité de ce garçon, et là, je ressens son besoin de dépendance affective, d'une jonction entre ce qu'il transmet depuis toujours et le poids de ses chansons. Puis ce plaisir de chanter. Cela vient des profondeurs du cœur, on le sent, cela nous met en joie. C’est important de sentir le crépitement joyeux du chant. Le débordement qu’il provoque à un effet relaxant et énergique.

Guerilla Poubelle c'est vraiment la communion de la famille...Punk !




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MOSCOW DEATH BRIGADE et leur electro pounk rap a mis le public dans la poche de son dance-floor furibard.

La Family Stage est pleine pour un mix batard d'hardcore punk et d'électro rap, et pour parfaire une éducation rêche avec le trio de dissident russe masqué, composé de Vlad Boltcutter, Ski Mask G au microphone et Unknown DJ aux platines. Dans les rangs de M.D.B on retrouve des membres de Siberian Meet Grinder, présent à l'édition 2016 de l'Xtremefest. On poursuit donc ainsi dans la tripaille bourrut et efficace puisque on rejoint les accointances du militantisme des Bérus, la mitraille froide et brut de décoffrage de Metal Urbain, du pungle (punk et jungle) et parfois un brin de synthwave (ou eurodance) comme avec leur titre "What We Do". Le public Xtremement ouvert du festival s'éclate avec tous les codes du hip-hop, electro, punk de la gauche de la gauche.

M.D.B c’est une forme de démocratie participative où les citoyens connaissent leurs droits tant qu'ils savent les préserver. Le groupe aplatit avec morgue la pop mondialisée qui s'est emparée de tout. À cet effet, il semble qu’aujourd’hui il faut tout expliquer, le pourquoi du comment, et tout remettre en cause pour ne pas froisser une communauté. L'époque semble/est poli/policière, l'unique solution de liberté en suspend demeure c'est quand que tu vas cracher ta révolte bordel ?

Chez M.D.B le crachat a le goût d'un lama et d'un drôle de dromadaire. Je suppose que sous un masque il y a le fils prodigue de Boris Eltsine et des pussy Riot. Oui je sais qu'à trop supposer on en arrive à se faire passer un suppositoire pour éléphant sans rien sentir, ou peut-être même juste une vague odeur de merde sur le bout des doigts.

Selon le philosophe Alain, « l'homme s'ennuie du plaisir reçu et préfère de bien loin le plaisir conquis », à la fin du set explosif du trio, il ne fait nul doute que le plaisir a été conquis avec le faste du collectif.

En russkof cela se dit : Круто! ( prononcé krouta) = cool / trop bien.




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  Il y a deux ans auparavant on avait pris une torgnole monumentale avec NOT ON TOUR.

J'avais ameuté à corps et à cri autour de moi sur la prestation des Israéliens. Bim ! Le quatuor a produit un superbe foudroiement avec un set remplit d’énergie punk rock et d’une sensibilité avec le chant parfait de Sima (et cette tenue, la classe). On s’est régalé une fois de plus devant la Zguen Stage.

Le concert est volubile et nerveux, on suggère au groupe '' Mais n'allez pas plus vite que la musique, on voudrait en profiter un maximum ". Les titres sont courts, alors exécutés en accéléré je ne te raconte pas les étincelles...Très rapidement, le groupe s’empare de la scène, du public et de sa musique avec une forte amplitude.

Le batteur est un dingue, c'est au millimètre, pinaise. Le groupe envoie l'incendiaire de ses nouveaux titres, issus de l’eXcellentissime album « Growing Pains » sorti au printemps 2019. Junk Cacahuète & et Big Jim Tonic ont pris une claque, une fessé cul nu pour leur première, c'est normal, et même si j'avais prévenu.


L'apparition de ce que l'on a espéré transforme le silence en vacarme. Le bourdonnement de plaisir qui s’en suit justifie à lui seul cette état de béatitude obtenu après leur concert.

Leur hardcore punk est hyper accrocheur, et à chaque passage la claque reçue est commune à une révélation. Similaire à un espèce de vertige que nul paléoanthropologue n'avait encore validé la variété.




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Souvent on donne le La (440 hertz) pour aboutir ensemble à la même conclusion.

L’ingé son de LIONHEART a cramé le concert. De la purée de bouse inaudible. On lui a fait le signe de mettre un bémol indiquant à l'exécutant de diminuer ses exigences ou assouplir ses interdictions. Mais peau de zob, rien n'y fait. Les ingé son de la salle de la musique étaient dégoutés de la vie, les bras ballants, en sachant que cette catastrophe inaudible allait leur retomber sur le rable. Donc on rectifie le tir, le son de Lionheart ne dépendait pas du professionnalisme des ingé son de la salle de la musique.

Avant cela, tout le monde attend d'être enseveli dans le bulldozer HxC façon Hatebreed & consort. Et quand ça démarre, sur scène c'est la grosse escalade à la parade du mâle, le groupe envoie la fonte, une pression constante que le pit agglutine avec une ardeur cathartique. Mais des enceintes sortent une bouillasse de grave et des miaulements de riffs.

Les lions ne se soucient nullement de ce que pensent les moutons. - d'après un passage dans Game Of Thrones

Je ne suis pas certain, car le remords est une morsure qu'on parvient difficilement à chasser le regret. Lionheart en aura fait les frais dans la salle climatisée.


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Voici venu le cas de PROPAGANDHI.

Bon excusez du peu mais il y a des musiciens sur scène. Ahahah !

Fait pas la gueule, on peut s’marrer un peu nan ?

Ce groupe parle dans une tout autre tonalité. Oui cela détonne davantage que la présence de Svinkels à l'Xtremefest par exemple. Pourquoi ? Disons que ça taquine sur scène, il y a de quoi s’en foutre une pleine varappe au-dessous du sol. Les connaisseurs apprécient le rendu musical, on distingue dans le public le passionné de musique et d’informatique tout à la fois.

Le groupe fait ses gammes majeures, mineures, chromatiques, diatoniques, dissonantes, gamme de couleurs, toute la gamme de sentiments, tout y passe… Les hauteurs des notes – leurs fréquences – sont fixées par une émotion très fugace mais intense si l'on arrive à se mettre à cette hauteur de vue sonique. Il faut dire que le choix de certaines combinaisons de notes reflète les lois de l'acoustique, d'une part, et celles de la physiologie du système auditif humain, d'autre part ; ils créeraient une bonne consonance acoustique en somme. Tu n'as rien compris et bien dans le public c'était pareil, puisque sous des regards hagards alors que leur souvenir était davantage acoquiné avec la prestation plus accessible et malléable des Toy Dolls.

Je vais me mettre à ce niveau Toy Dolliens et tu vas saisir, en résumer : Propagandhi a élevé le ton sur tous les tons.

Les canadiens ont fait la part belle à leur dernier opus « Victory Lap » sorti en 2017 chez Epitaph, mais il a aussi donné dans sa discographie alléchante de quoi fournir du bois dans son brasier progressiste, et fait vibrer la corde sensible avec celle d’une guitare en bois électrifiée.

Ce qui est étrange c'est que le groupe même en étant brillant et parfait, une forme de passivité nous subjugue aussi tout à la fois. Je me suis dit que cette passivité était une discipline vive et son excipient le rêve qui en découle, sa forme de lutte à s'accorder sur cette montagne musicale.




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Cette édition se termine sous les secousses des grosses burnes à MADBALL, et c'était comme faire du bilboquet avec une boule de bowling. 

Ce fut le prélude non pas de Bach, mais des hostilités, car dès le premier morceau le pit ressemble à une compression de César mais dans une casse à bagnole. Il n'y aura aucun contraste, pas plus que de crescendo émotionnel, le son devient immédiatement gigantesque, l'intensité, elle augmente en décibels me semble-t-il même. L'immense Freddy Cricien crèvera l'écran de nos nuits blanches à force d'un larsen contiguë après les secousses de son band...et l’érectile ascension musicale nous tombe sans arrêt dessus comme un corps mort pendant un coït. Beaucoup de classiques seront interprétés dans le tumulte façon allegro HxC.

Madball s'est tout une identité sonore (hardcore metAl) et géographique (New-York). Un culte à lui tout seul, de ce fait un concert d'approbations se fait jour dans la salle en même temps que le bruit d'os qui craque. C'est étrange nan ? Pas tant que cela en fait.

Le letmotiv du combo ? Balancer un gros mur de parpaing sonore pitiiiiin. Souvent on retrouve le même thème musical répété à plusieurs reprises pour insister sur une idée ou une affirmation, ce qui rejoint la maxime préférée de Jello Biafra : Éduquer c'est rabâcher. Dans la fosse ça dégouline de la sueur, du pue, du sang et peut-être même du sperme. Parfois on entend remonter : « Oh les gars, allez-y piano tout de même » puis en retour : « Diiii quoi, hey, où est ce que t'as vu autour de toi un Richard Clayderman Bro ! ».

Les titres "Hardcore Lives" et "Doc Marten Stomp" vont mettre au tapis un public K.O. Au WBZ on remercie Chris Tattoo pour les t-shirts, nice !




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Merci, merci, merci au crew de l'Xtremefest dans sa globalité, à tous.tes ses bénévoles, à Pollux Asso et sa cohorte collégiale d'associations autour d'elle pour ce week-end orgiaque. C'était parfait une fois de plus, rien à redire, un palier est franchi haut la main à chaque édition...et le public en traduit la même folie, intensité, communion, c'est vraiment très coOol & fun. Pendant 4 jours, les équipes de l’association et 250 bénévoles, ont accueilli avec enthousiasme plus de 7000 festivaliers et une quarantaine d’artistes nationaux et internationaux.

Pendant que le site se vide, l'équipe du WBZ est éreintée et tous les staff pour recouvrir l’événement se retrouvent pour finir la nuit au barnum du bar orga, avec les bénévoles, etc...Il y avait Gwardeath avec un shirt indiquant religieusement les eaux thermales bénites de Lourdes pratiquant le smurf et le paso-doble karatekacore sur des beats outranciers, un gentlemen je vous dis.

Pour la partie after-musak, c'était Clémentine et les Derniers Dinosaures, un groupe de reprise de gloubiboulga régressif en version pop punk, lequel a fait de la prose infantile...


Bisounours

...alors que juste après il y a eu de manière imprévu et spontané Poésie Zero déclamant son lyrisme à l'état brut. Mais j'étais déjà partie comme je devais me lever très tôt pour aller gagner ma croûte. Le dégoût avec extra-balle pour celle-là, pfffffffffff.


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Ce report est tout spécialement dédié à Rachid, frère de cœur méditerranéen, on compte sur toi l'année prochaine.

Salut à tous.tes les copains et copines, vous êtes géniaux on se revoit l'an prochain, en 2020, Pollux fête ses 20 ans, la fête sera encore plus belle, c'est certain ; )

Tous les groupes croisés pendant le festival vont tous enregistrer cet automne 2019, tous sans exception, et il y en avait un paquet. Cela promet un début d’année assez volumineux.


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Chacun veut vivre sa vie comme il la voit/perçoit, c'est un impératif pour ne pas devenir fou, et c'est comme il la sent pour les plus fougueux.ses, comme il l'interprète pour les rêveurs.ses. Cette évidence vous la trouverez à l'Xtremefest, mais n'attends pas trois plombes pour prendre ton ticket !


Retrouvez tous les lives, ITW de cette journée, captés par Big Jim & Junk via la chaîne youtube WALLABIRZINE ; et les photos de Junk Cacahuète et jus d'orange sur la page FB du WBZ.


Fine