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Sans abuser de la métaphore bovine, ce groupe est très certainement une vache à lait pour son label. Le groupe Burning Heads est increvable, il a l’immunité de la roue de secours du jeu des 10000 bornes où quoi ??

Lorsqu'ils étaient plus jeunes les Burning enrageaient leur impulsivité dans le punk hardcore. Aujourd'hui ils visent au milieu pour savoir si vous avez du nez, ils auraient pu viser la mâchoire pour tenter de vous assommer d'un seul coup. Mais c'était la meilleure option avec un nouveau changement de line up suite au départ du guitariste, le Suédois aka philippe agogué, et bien meilleure qu'in direct à l’estomac, dont le groupe ne manque pas d'aplomb d'ailleurs depuis toujours pour être encore présent depuis sa formation en 1987. Lisez le livre « HEY YOU ! Une histoire orale des BURNING HEADS » pour en connaitre davantage sur LE groupe hexagonal de punk rock.

Ici ce n'est pas le téléphone rose mais rouge, comme les braises de la contestation d'un album résolument power pop punk hardcore reggae, à l'anglaise mais avec le trouble Australien. Attention, et l’album mérite la vôtre, marquant par sa griffe singulière les Orléanais rougissent dans le feu de leur superbe des titres anguleux aux souterrains immenses. C’est à partir de la seconde écoute que les arômes se dévoilent. Fin limier d’une orfèvrerie capiteuse Fra le chanteur (Ravi et The Eternal Youth) a composé les squelettes et le système veineux de ce 17ème album, la chair a pris vie dans le corps musical en studio.

Les Burning Heads ont ouvert le barillet pour y loger une impulsion électrique et appuyer sur la détente. D'un côté une élégance Anglaise toute féroce et de l'autre la finesse d’une sauvagerie Australienne, deux faces d'une même pièce.

Ils sont bons ces frenchies, surtout que si d’obédience rock britannique, n’en reste pas moins tous ces embruns glanés le temps d’une vie sonique, dont chaque titre se gorge à la source des styles, qu’il jumelle et fusionne dans le parfum singulier des Burnings. Vous viendrez à ce « Embers Of Protest » à maintes reprises. Parce que sans avoir l’air de surgir, il pénètre inlassablement, et vient de cette trempe indélébile d’albums qui marques plus qu’il n’empreinte.