WALLABIRZINE

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Fanzine walla bir zine

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jeudi, décembre 21 2023

WALLABIRZINE N°49


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Estouffade de chroniques, d'Itw avec l'aplomb d'une hirondelle dans une salle de musculation, cliquez sur le lien & enjoy -> WALLABIRZINE_N_49.pdf



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dimanche, décembre 17 2023

WALLABIRZINE N°48


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Toujours présent à taper le carton de chroniques, ITW, disgressions, ça part dans les sens et pas dans la position du tireur couché, bonne lecture, cliquez sur le lien & enjoy !> WALLABIRZINE_N_48.pdf


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vendredi, octobre 14 2022

WALLABIRZINE N°47


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Françaouis, Françaouettes, Suisses, Suicettes, Belges, Belges,


Il y a un début à tout, et une fin, comme pour un segment dans cette existence terrestre.

Depuis X années, j’ai élaboré un fanzine singulier à l’aune d’une indépendance rédactionnelle et d’une impudicité au ton unique. Je n’en suis pas peu fier, il est vrai, surtout avec le cul pris entre la chaire littéraire et le coussin péteur pour des sottises aussi grasses en jeu de mots que philosophiquement absurdes.

J’ai reçu des remarques stipulant la stupéfaction à suivre les errances stylistiques et rédactionnelles du bordel, je me suis remis en cause de nombreuses fois, m’accordant au tempo des réclamations diverses et variées, non pas pour plaire, mais pour être dans un mood contigu. Trente-cinq numéros ont donc été réalisés durant cette période, sous la houlette de la gratuité, et d'une distribution auprès des derniers résistants disquaires du sud-ouest. J’avais pour cette occasion suivi le tracé de Pierre-Paul Riquet et de son paisible canal du midi, reliant l’Océan à la mer Méditerranée, puisque le WBZ y était présent de Bordeaux, en passant par Toulouse, Albi, jusqu’à Montpellier. Le choix du disquaire est lié à cette étendue de foisonnement culturel, dont la bienveillance sociale reste à mes yeux un fondement indispensable à l’œuvre initiatique de tout être, sain de corps et d’esprit.

J’avais créé pour chaque disquaire un carton pour ranger mes fanzines et il était décoré façon collage punk D.I.Y avec le patronyme de chaque boutique. Il a fallu que je le change à plusieurs reprises pour les dégradations subies. Mais voilà l’augmentation constante du coût de la vie, le je m’enfoutisme des disquaires, de la population fanzinesque et dérivée, ont adoubé à ma résignation et ont contraint à prendre une décision : Le fanzine est toujours gratuit, cependant il n’est plus distribué chez les disquaires.

Cela n’a pas fait flancher la marche du monde, pas plus que l’essor des disquaires. Vous pouvez le consulter à la fanzinothèque de Poitiers et sur leur site, ainsi que sur ce webzine. Si vous le voulez en papier il est en format PDF prêt à être imprimé :


Voici le numéro 47 : WALLABIRZINE_N_47-compressed.pdf


La réalité du bénévolat dans l’underground c’est qu’il faut une centaine de bénévoles pour que trois personnes puissent en vivre, et encore un laps de temps.

Je suis dans la catégorie du bénévolat depuis toujours. J’œuvre en silence, chaque jour, mon cheminement ressemble à celui du mythe de Sisyphe, consistant à pousser une pierre au sommet d'une montagne, d'où elle finit toujours par retomber invariablement, fatalement. C'est similaire à tous ces groupes de l'underground qui œuvrent dans l'ombre en agitant leur art pour se retrouver devant la lumière en concert devant 5 gugus. La différence c'est que eux sont considérés comme des artistes et méritent des applaudissements. Autrefois, Jadis ( ça fait encore plus vieux), la critique de disque était considérée comme un art, les chroniqueurs de l'underground recevaient des objets promotionnels (vinyle, CD, K7, invitation au concert, backstage, etc...), mais les disques se vendaient, cette époque est révolue. Quand tu vois qu'un magazine comme New Noise est menacé, cela signifie bien que les gens n'ont plus rien à foutre de payer pour lire sur la musique.

J’aurais dû me garnir d’un carnet d’adresse copieusement glaner au fil du temps afin de propulser en retour gagnant, le fameux ‘’winwin’’. J’aurais dû flagorner en ne faisant plus que de la promotion, devenir le Michel Drucker de la chronique. Mais non, ceci n'est pas mon état d'esprit.


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Aujourd'hui ce sont les likes, et le nombre d'abonné.es qui priment et font foi.

Si je devais tout arrêter est ce que cela alarmera quelqu’un ? Est-ce qu’une personne sera émue de cette disparition ? La réponse est claire, non. N’ai-je pas mis assez de valeur ajoutée à l’affaire pour être attractif ? Mais suis-je vraiment intéressé pour mettre ou recevoir une valeur aux fruits de mon travail ? D’ailleurs est-ce un travail ? Pour une minorité oui, pour le reste c'est considéré comme une passion, comme elle est stipulée pour l’underground comme du bénévolat, il n’y a rien à recevoir, juste à réaliser, pour se réaliser, l’action nous définit.

Plus je tourne tout ce manège dans ma tête et à chaque fois je sais la finalité. Ne rien attendre de rien, ni de personne, faire ce qui me plait. C’est dur de n’avoir aucun retour parfois. Parce qu’il y a un noyau dont vous ne faites pas partie, ou n’êtes intégralement pas admis, dans lequel la situation semble plus verte. Mais finalement être un peu envieux ne me convient pas. Je n’ai pas non plus besoin que l’on s’attache, s’arrache mon travail, tout comme je n’ai pas besoin de reconnaissance en vérité. Je suis dans cette boucle paradoxale d'aimer faire plutôt que de faire aimer. Mon inconnu c’est ne pas savoir ce que pensent, réagissent les potentielles personnes qui me lisent.


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J’ai des retours par des groupes, ou de leur attaché de presse/com parce que la chronique mettait en avant leur travail, leur sensibilité. Mais sur le fanzine en tant que tel, à part le Cafzic, rien. Être différent vous met dans la marge. Finalement je me dis que mes nouvelles sont imprimées sur papier dans mon fanzine, si personne n’en veut elles sont consultables quand même. Parce que moi, je les trouve vraiment chouettes, j'y ai mis autant qu'un musicien dans son art. J’aurais simplement voulu qu’une soit imprimée dans un livre, authentifiée en un objet que l’on peut sacraliser.

Le ‘’petit’’ fanzine vient d’une sous-culture et de ce fait il échappe à la convention, peut-être qu’un jour je façonnerais un fanzine avec une qualité supérieure au moins une fois, et je le mettrais en vente. Ce sera ma réalité, le point de convergence, une localisation de ma position, de mon échelon sur l’échelle d’une reconnaissance, légitimité, recevabilité, bien-fondé, validation.

Le WallaBirZine je l’ai conceptualisé, au jour le jour, je réalise tout moi-même, dans la solitude d’un ermite qui cherche la gratitude là où il ne trouvera qu’un tas de sable de temps passé, avec les pieds pataugeant dans les eaux froides de sa désillusion, comme un doux euphémisme. Mais qu’importe, las et comblé est un doux paradoxe qui offre à la vacuité existentielle la perpétuité de faire partie intégrante de son histoire.

Je suis fier d'avoir su retourner les draps de l'underground pendant une fornication fanzinesque, la plus subliminale qui soit, à mon humble goût.


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Je n’ai pas encore tari ma source, ni mes envies, quand j'écris cela me fait toujours autant kiffer, je reconnais que le découragement cogne à ma porte de plus en plus fortement, mais à chaque fois je me remets à l’œuvre en me disant qu’une sagesse incapable de rire de la cabourdise du WallaBirZine, une philosophie qui ne connaît pas les larmes expiatoires de la mélancolie dark, une grandeur qui ne s’incline pas devant les enfants du röck, les fils du metAl, et la canaille du punk, n’a rien à faire de ce fanzine, de moi, alors je n’ai rien à faire avec tout cela. Je laisse agir les années, la stature de ce fanzine méconnu en consolidant une œuvre unique qui me tient à cœur…Et tu peux l'avouer, c'est délire le WallaBirZine, un putain de trip megateuf avec du freestyle !



"Je vais te dire un truc que tu sais déjà. Le soleil, les arcs en ciel, c'est pas le monde ! Y'a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves, aussi grand et fort que tu sois la vie te mettra à genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n'importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie, c'est pas d'être un bon cogneur qui compte, l'important c'est de se faire cogner et d'aller quand même de l'avant, c'est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C'est comme ça qu'on gagne." ROCKY


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mardi, avril 12 2022

WALLABIRZINE N°46


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Tu peux en retrouvez l'explication de texte tout simplement en lisant le N°46 du WBZ en format PDF :

WALLABIRZINE_N_46.pdf



dimanche, avril 10 2022

WALLABIRZINE N°45



"Car la poésie est liée à la vérité. Elle est ce point de pureté du réel qui, lorsqu'on le perçoit, fait de nous des êtres humains incarnés et vivants, manifestations du divin, spiritualisant la matière. Notre tâche d'homme , je ne cesse de le répéter: déplier l'absolu en nous."

La vie spirituelle (2017) de Lorette Nobécourt

Tu peux en retrouvez l'exaltation en lisant le N°45 du WBZ en format PDF :

WALLABIRZINE_N_45.pdf


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vendredi, avril 8 2022

WALLABIRZINE N°44




"Rien ne nous diminue moins que l'absence de folie." Emil Cioran

Tu peux en retrouvez la démence en lisant le N°44 du WBZ en format PDF :

WALLABIRZINE_N_44.pdf


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